Dur, dur pour le pouvoir en place de réaliser les objectifs assignés aux régies financières. Les fonds sont devenus rares et les besoins s’périment en piles. Alors que les Ivoiriens, notamment les transporteurs, ont «perdu» l’habitude de payer leur impôts, depuis les appels à l’incivisme que le candidat Ouattara avait lancés, de l’hôtel du Golf, contre le président de la République d’alors, Laurent Gbagbo. Ouattara et ses alliés du Rhdp, avaient, l’on s’en souvient, demandé aux populations de ne plus s’acquitter de leurs impôts, tant que le président Gbagbo serait au pouvoir.
L’objectif a été atteint pour ce qui est de la manœuvre de déstabilisation. Mais l’on sait que les mauvaises habitudes ont la peau dure. Surtout quand il s’agit d’échapper aux engagements pesants. De sorte que nos chers automobilistes et transporteurs, confortés dans la confusion entretenue en son temps pas l’actuel pouvoir, se font désirer du côté du Trésor. Aussi le gouvernement Soro aurait-il, ya quelques jours, donné des consignes strictes aux services de police pour traquer sans merci les automobilistes non à jour de leurs papiers. On n’est donc pas surpris de voir les policiers et le gendarmes envahir les routes ces derniers temps, pour effectuer des contrôles de routine serrés.
Mais dans un contexte de crise où la sécheresse économique a remplacé «les pluies de milliards» promises par Ouattara, les automobilistes, en particulier les transporteurs, se souviennent de ces jours «heureux» où le Golf appelait les populations à ne plus payer leurs impôts. Si bien que ce geste est sorti du réflexe de beaucoup d’entre eux. Quand certains ont du mal à s’exécuter, quelquefois malgré eux. Les propriétaires immobiliers sont aussi pressurés par Ouattara qui veut faire rentrer l’impôt foncier dans les mœurs. On peut dire que le régime Ouattara s’échine aujourd’hui laborieusement à nettoyer et à porter un habit qu’il a lui-même traîné dans la boue, en pleine crise postélectorale. Car il n’est pas facile de rééduquer tous ces citoyens qui croyaient fermement aux «vertus» de l’incivisme. Un cinglant retour du bâton.
K. Kouassi Maurice
L’objectif a été atteint pour ce qui est de la manœuvre de déstabilisation. Mais l’on sait que les mauvaises habitudes ont la peau dure. Surtout quand il s’agit d’échapper aux engagements pesants. De sorte que nos chers automobilistes et transporteurs, confortés dans la confusion entretenue en son temps pas l’actuel pouvoir, se font désirer du côté du Trésor. Aussi le gouvernement Soro aurait-il, ya quelques jours, donné des consignes strictes aux services de police pour traquer sans merci les automobilistes non à jour de leurs papiers. On n’est donc pas surpris de voir les policiers et le gendarmes envahir les routes ces derniers temps, pour effectuer des contrôles de routine serrés.
Mais dans un contexte de crise où la sécheresse économique a remplacé «les pluies de milliards» promises par Ouattara, les automobilistes, en particulier les transporteurs, se souviennent de ces jours «heureux» où le Golf appelait les populations à ne plus payer leurs impôts. Si bien que ce geste est sorti du réflexe de beaucoup d’entre eux. Quand certains ont du mal à s’exécuter, quelquefois malgré eux. Les propriétaires immobiliers sont aussi pressurés par Ouattara qui veut faire rentrer l’impôt foncier dans les mœurs. On peut dire que le régime Ouattara s’échine aujourd’hui laborieusement à nettoyer et à porter un habit qu’il a lui-même traîné dans la boue, en pleine crise postélectorale. Car il n’est pas facile de rééduquer tous ces citoyens qui croyaient fermement aux «vertus» de l’incivisme. Un cinglant retour du bâton.
K. Kouassi Maurice