L’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) intéresse l’Ivoirien Jacques Bernard Anouma. Mais à dix mois de l’échéance, le président sortant, le Camerounais Issa Hayatou, manœuvre pour écarter l’Ivoirien. Révélations inédites.
C’est un secret de polichinelle. Issa Hayatou veut briguer un autre mandat à la tête de la Confédération africaine de football, en février 2013, à Rabat au Maroc. Président de l’instance continentale du ballon rond depuis 1988, le dirigeant camerounais ne songe pas à passer la main, malgré sa santé précaire ces dernières années. Et pour réussir cet autre passage qui s’annonce palpitant en raison de la probable candidature de Jacques Bernard Anouma, Issa Hayatou ne lésine pas sur les moyens.
En plus du GARF-Afrique (Groupe d’Action pour le Renouveau du football en Afrique) piloté par Anjorin Moucharafou, ex-président de la Fédération béninoise de football et du soutien sans faille de ses hommes liges que sont le Sénégalais Badra Sène et le Guinéen Camara Kabélé, Issa Hayatou aurait décidé de coopter des Ivoiriens pour salir la notoriété de Jacques Anouma, dans son propre pays, la Côte d’Ivoire. Avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2012, au Gabon et en Guinée Equatoriale, le président de la CAF a reçu à Yaoundé des opposants à Jacques Bernard Anouma. Des Ivoiriens qui, on ne sait pour quelles raisons, ont décidé d’abattre un de leurs compatriotes. Mais le hic dans l’affaire, c’est que le chef de file, n’est pas un poids lourd du football ivoirien, même s’il a convaincu Issa Hayatou qu’il aura le soutien sans faille des présidents de clubs dans ce combat sordide. Ervé Siaba, président de l’EFYM a été approché par les émissaires d’Issa Hayatou à Malabo et Libreville, mais ce dernier a refusé de rouler pour le Camerounais. «Je ne peux pas trahir Jacques Anouma. Et puis, qu’est-ce que je gagnerai en salissant Anouma, un Ivoirien», avait-il confié. Idem pour Ahoua Stallone, président de Hiré FC en exil au Ghana comme Ervé Siaba.
Outre Anoï Castro, des présidents de clubs et des dirigeants de la FIF sont dans le viseur des émissaires d’Issa Hayatou. Le président de la CAF prie de toutes ses forces pour que le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo, ne présente pas la candidature de Jacques Bernard Anouma. Il compte à cet effet, rencontrer incessamment le locataire de la maison de verre de Treichville pour boucler le dossier. En tout cas, Issa Hayatou, candidat unique en 2009 avait promis se retirer après la Coupe d’Afrique 2010 en Afrique du Sud, Mais contre toute attente, il est prêt à toutes sortes de manœuvres pour écarter Anouma dont la candidature se précise de jour en jour, même si ce dernier, à en croire ses proches, attend un signal de la FIF et des autorités ivoiriennes.
Annoncia Sehoué
C’est un secret de polichinelle. Issa Hayatou veut briguer un autre mandat à la tête de la Confédération africaine de football, en février 2013, à Rabat au Maroc. Président de l’instance continentale du ballon rond depuis 1988, le dirigeant camerounais ne songe pas à passer la main, malgré sa santé précaire ces dernières années. Et pour réussir cet autre passage qui s’annonce palpitant en raison de la probable candidature de Jacques Bernard Anouma, Issa Hayatou ne lésine pas sur les moyens.
En plus du GARF-Afrique (Groupe d’Action pour le Renouveau du football en Afrique) piloté par Anjorin Moucharafou, ex-président de la Fédération béninoise de football et du soutien sans faille de ses hommes liges que sont le Sénégalais Badra Sène et le Guinéen Camara Kabélé, Issa Hayatou aurait décidé de coopter des Ivoiriens pour salir la notoriété de Jacques Anouma, dans son propre pays, la Côte d’Ivoire. Avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2012, au Gabon et en Guinée Equatoriale, le président de la CAF a reçu à Yaoundé des opposants à Jacques Bernard Anouma. Des Ivoiriens qui, on ne sait pour quelles raisons, ont décidé d’abattre un de leurs compatriotes. Mais le hic dans l’affaire, c’est que le chef de file, n’est pas un poids lourd du football ivoirien, même s’il a convaincu Issa Hayatou qu’il aura le soutien sans faille des présidents de clubs dans ce combat sordide. Ervé Siaba, président de l’EFYM a été approché par les émissaires d’Issa Hayatou à Malabo et Libreville, mais ce dernier a refusé de rouler pour le Camerounais. «Je ne peux pas trahir Jacques Anouma. Et puis, qu’est-ce que je gagnerai en salissant Anouma, un Ivoirien», avait-il confié. Idem pour Ahoua Stallone, président de Hiré FC en exil au Ghana comme Ervé Siaba.
Outre Anoï Castro, des présidents de clubs et des dirigeants de la FIF sont dans le viseur des émissaires d’Issa Hayatou. Le président de la CAF prie de toutes ses forces pour que le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo, ne présente pas la candidature de Jacques Bernard Anouma. Il compte à cet effet, rencontrer incessamment le locataire de la maison de verre de Treichville pour boucler le dossier. En tout cas, Issa Hayatou, candidat unique en 2009 avait promis se retirer après la Coupe d’Afrique 2010 en Afrique du Sud, Mais contre toute attente, il est prêt à toutes sortes de manœuvres pour écarter Anouma dont la candidature se précise de jour en jour, même si ce dernier, à en croire ses proches, attend un signal de la FIF et des autorités ivoiriennes.
Annoncia Sehoué
