En marge de la conférence de presse du comité provisoire de gestion, de réforme et de restructuration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) tenue le mardi 13 mars 2012 dans la salle de conférence dudit Bureau aux II Plateaux les Vallons, l’artiste Fréderic Ehui Meiway est revenu sur l’agression dont il a été victime le samedi 7 janvier 2012 à Saint Dénis, en région parisienne. C’était à l’occasion l’hommage rendu par une cinquantaine d’artistes ivoiriens à Amédée Pierre, décédé le 30 octobre 2011. Pris à partie par un groupe d’individus qui lui reprochait d’avoir fait le choix du président Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2011, Meiway n’a pas voulu remuer le couteau dans la plaie deux mois après. ‘’Je leur pardonne. Je pardonne pour tout ce qui est arrivé ce jour-là’’, a-t-il indiqué. Meiway entend s’inscrire dans la dynamique de réconciliation des Ivoiriens prônée par le gouvernement. Sans toutefois donner un nom à ses agresseurs, l’artiste parle d’eux à la troisième personne du pluriel et fait le bilan des pertes qu’il a enregistrées à la suite de son agression. ‘’Ils ont cassé la vitre de ma voiture et emporté mon sac qui contenait des textes de nouvelles chansons et mes papiers. Tout a été emporté. Ils ont juste en leur possession les textes et non la musique. Heureusement que cela n’était pas contenu sur un CD ! Aujourd’hui, ma voiture a été réparée, il faut aller de l’avant», a-t-il mentionné. S’il avoue n’être pas encore en possession de tous ses documents administratifs, Meiway peut se réjouir pour l’heure d’avoir établi une attestation d’identité. Le samedi 17 mars 2012, le ‘’Génie de Kpalèzo’’ fêtera ses 50 ans de musique à l’espace Acoustic aux II Plateaux les Vallons.
Koné Saydoo
Koné Saydoo