Vingt huit ans après la grosse performance de feu Gabriel Tiacoh en finale des 400m aux Jeux olympiques de Los Angeles, la Côte d’Ivoire vient d’avoir une nouvelle championne de classe mondiale en athlétisme. Il s’agit de Murielle Ahouré, 24 ans, vice-championne du monde aux 60m en salle des Jeux d’Istanbul 2012. Elle a terminé l’épreuve en 7,04s derrière la jamaïcaine Veronica Campbell-Brown (7,01) et avant l’Américaine Tianna Madison (7,09).
C’est en 2000 que Murielle Ahouré débarque aux Etats-Unis grâce à la famille Mathias Doué. Le chef de famille était à l’époque ministre des Sports sous la transition militaire. Elle s’inscrit à l’université d’Houston, dans l’Etat de Virginie. Parallèlement, elle s’entraîne dans un centre de formation. La belle- fille du général Mathias Doué travaille d’abord sous la direction de l’entraîneur TD Holsclaw. Très rapidement, elle réalise des prouesses et son talent est reconnu.
En septembre 2005, elle rejoint l’Université Georges Mason où elle travaille sous la direction d’un nouveau maître Angie Taylor. Spécialiste de 200 et 100m, Murielle Ahouré décide de réduire son temps aussi bien dans ces deux épreuves que dans les 60m. A force de travailler, elle y parvient.
En 2007, elle se qualifie pour les demi-finales des championnats NCAA dans les 100m, mais se blesse au cours de cette course et ne peut donc pas prendre part aux 200 mètres. En 2008, elle participe aux présélections des championnats de la NCAA et termine 8ème aux demi-finales des 200m. La saison 2009 démarre avec un nouveau record, celui de Lauryn William aux 60m (7,17 le 17 janvier à l`invitation du Kentucky, la 5ème meilleure performance mondiale pour l`année 2009. En 2010, Murielle n’a pas de grands exploits à son actif.
En allant à Istanbul 2012 avec le 5ème meilleur temps mondial (7,08 le 11 février à Fayetteville), Murielle Ahouré nourrissait le secret espoir de faire un bon résultat. Elle y parvient, faisant du coup honneur à la Côte d’Ivoire. «Je dédie ma médaille à la jeune ivoirienne », a-t-elle déclaré en conférence de presse, mercredi dernier.
Sa performance n’étant pas passée inaperçue, elle a été reçue, le même jour, par Alassane Ouattara et faite chevalier dans l’ordre du mérite sportif ivoirien avant son départ pour les Etats-Unis.
Ephrem Touboui
C’est en 2000 que Murielle Ahouré débarque aux Etats-Unis grâce à la famille Mathias Doué. Le chef de famille était à l’époque ministre des Sports sous la transition militaire. Elle s’inscrit à l’université d’Houston, dans l’Etat de Virginie. Parallèlement, elle s’entraîne dans un centre de formation. La belle- fille du général Mathias Doué travaille d’abord sous la direction de l’entraîneur TD Holsclaw. Très rapidement, elle réalise des prouesses et son talent est reconnu.
En septembre 2005, elle rejoint l’Université Georges Mason où elle travaille sous la direction d’un nouveau maître Angie Taylor. Spécialiste de 200 et 100m, Murielle Ahouré décide de réduire son temps aussi bien dans ces deux épreuves que dans les 60m. A force de travailler, elle y parvient.
En 2007, elle se qualifie pour les demi-finales des championnats NCAA dans les 100m, mais se blesse au cours de cette course et ne peut donc pas prendre part aux 200 mètres. En 2008, elle participe aux présélections des championnats de la NCAA et termine 8ème aux demi-finales des 200m. La saison 2009 démarre avec un nouveau record, celui de Lauryn William aux 60m (7,17 le 17 janvier à l`invitation du Kentucky, la 5ème meilleure performance mondiale pour l`année 2009. En 2010, Murielle n’a pas de grands exploits à son actif.
En allant à Istanbul 2012 avec le 5ème meilleur temps mondial (7,08 le 11 février à Fayetteville), Murielle Ahouré nourrissait le secret espoir de faire un bon résultat. Elle y parvient, faisant du coup honneur à la Côte d’Ivoire. «Je dédie ma médaille à la jeune ivoirienne », a-t-elle déclaré en conférence de presse, mercredi dernier.
Sa performance n’étant pas passée inaperçue, elle a été reçue, le même jour, par Alassane Ouattara et faite chevalier dans l’ordre du mérite sportif ivoirien avant son départ pour les Etats-Unis.
Ephrem Touboui