Elevée au grade de chevalier de l’ordre du mérite sportif, Murielle Ahouré est prête à tout donner pour faire plaisir à la Côte d’Ivoire. La vice-championne du Monde promet l’Or au peuple ivoirien pour les JO 2012.
Vous n’êtes pas très connue….
Je me nomme Murielle Ahouré. Je suis née en 1987 à Abidjan. Je suis la fille du Gal Mathias Doué, ma mère est originaire de Bonoua. Je suis partie aux Etats Unis en 2000 après le coup d’Etat de 1999. Une fois là-bas, j’ai commencé à pratiquer l’athlétisme et voilà que j’ai été récompensée avec cette médaille d’argent.
Comment êtes-vous arrivée à ce niveau?
Je n’avais jamais pratiqué l’athlétisme quand j’étais à Abidjan. C’est aux Etats-Unis que tout a commencé. Je suis rentrée à l’Université où je n’avais pas d’amis. On m’a dit que si je voulais en avoir, il fallait que je pratique le sport. C’est ainsi que j’ai choisi l’athlétisme. Je me suis entrainée régulièrement dans des centres de haut niveau parmi lesquels celui de Carl Lewis. J’ai participé à plusieurs compétitions, mais pour ma première au plan international, j’ai réussi à obtenir la médaille d’argent.
Vous attendiez-vous à un tel accueil à Abidjan?
Pas vraiment. On a l’habitude de fêter le football. Aujourd’hui, ça m’a fait vraiment plaisir de voir une telle mobilisation à l’aéroport. Je veux remercier l’implication des autorités ivoiriennes grâce à qui j’ai pu participer à ce rendez-vous mondial.
Pour vous, que représente cette médaille ?
Cette médaille représente beaucoup pour moi. Elle me permet déjà de participer aux prochains Jeux Olympiques à Londres. En plus, je tenais à la remporter pour la jeunesse ivoirienne. Une façon de dire que dans la vie, tout est possible. A force de travail on arrive à ses fins.
Vous étiez sollicitée par plusieurs pays. Pourquoi avoir décliné l’offre pour courir forcément pour la Côte d’Ivoire ?
C’est par amour pour mon pays. C’est également un message fort que je voulais donner à l’Afrique entière. Concernant la Côte d’Ivoire, je voulais montrer qu’il n’y a pas que le football. Je veux être un modèle pour les jeunes filles.
28 ans après l’exploit de Gabriel Tiacoh, vous êtes une réelle chance pour la Côte d’Ivoire. Etes-vous consciente de la responsabilité qui pèse désormais sur vous ?
Bien sûr que j’en suis consciente. Je vais me préparer sérieusement pour les Jeux Olympiques de Londres 2012. J’espère qu’à ce rendez-vous, je pourrai revenir avec la médaille d’or. C’est même mon vœu. Je me rends désormais compte que l’attente du peuple ivoirien sera grande.
Vous étiez bien partie pour remporter l’or à la dernière compétition. Que s’est-il passé dans les derniers instants ?
Effectivement, j’étais bien partie, mais la Jamaïcaine, Véronica Campbell, celle qui a remporté l’or, est une habituée des circuits européens. Quant à moi, c’était ma première compétition internationale. Je suis bien sortie, mais elle a beaucoup plus d’expérience. A partir de 10 m, elle a commencé à plonger et elle est arrivée en tête.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour faire une bonne carrière ?
Il me faut beaucoup de moyens. Il faut qu’on m’aide financièrement. Mes parents m’ont beaucoup aidée dans ce sens. A présent, l’Etat doit prendre la relève. J’ai un médecin et un kiné qu’il me faut rémunérer. Il me faut aussi des moyens pour me déplacer dans les différents Etats pour me préparer convenablement.
Vous avez été reçue par le président Ouattara. Avez-vous été rassurée dans ce sens ?
Ça a été un plaisir pour moi de rencontrer le président de la République. Il a promis de m’aider. D’ailleurs, il m’a fait savoir qu’il est très fier de moi. Il dit que je suis une étoile pour la Côte d’Ivoire. Je suis convaincue qu’il mettra tout à ma disposition pour que je fasse une grande carrière. Je repars rassurée.
A quel athlète vous identifiez-vous ?
Je m’identifie à une championne américaine du nom de Florence Griffith-Joyner. Elle est brillante et très belle. Malgré ces exploits, elle est toujours féminine, le maquillage, les vêtements féminins etc. Elle est mon idole.
Réalisé Par Moïse N’Guessan
Vous n’êtes pas très connue….
Je me nomme Murielle Ahouré. Je suis née en 1987 à Abidjan. Je suis la fille du Gal Mathias Doué, ma mère est originaire de Bonoua. Je suis partie aux Etats Unis en 2000 après le coup d’Etat de 1999. Une fois là-bas, j’ai commencé à pratiquer l’athlétisme et voilà que j’ai été récompensée avec cette médaille d’argent.
Comment êtes-vous arrivée à ce niveau?
Je n’avais jamais pratiqué l’athlétisme quand j’étais à Abidjan. C’est aux Etats-Unis que tout a commencé. Je suis rentrée à l’Université où je n’avais pas d’amis. On m’a dit que si je voulais en avoir, il fallait que je pratique le sport. C’est ainsi que j’ai choisi l’athlétisme. Je me suis entrainée régulièrement dans des centres de haut niveau parmi lesquels celui de Carl Lewis. J’ai participé à plusieurs compétitions, mais pour ma première au plan international, j’ai réussi à obtenir la médaille d’argent.
Vous attendiez-vous à un tel accueil à Abidjan?
Pas vraiment. On a l’habitude de fêter le football. Aujourd’hui, ça m’a fait vraiment plaisir de voir une telle mobilisation à l’aéroport. Je veux remercier l’implication des autorités ivoiriennes grâce à qui j’ai pu participer à ce rendez-vous mondial.
Pour vous, que représente cette médaille ?
Cette médaille représente beaucoup pour moi. Elle me permet déjà de participer aux prochains Jeux Olympiques à Londres. En plus, je tenais à la remporter pour la jeunesse ivoirienne. Une façon de dire que dans la vie, tout est possible. A force de travail on arrive à ses fins.
Vous étiez sollicitée par plusieurs pays. Pourquoi avoir décliné l’offre pour courir forcément pour la Côte d’Ivoire ?
C’est par amour pour mon pays. C’est également un message fort que je voulais donner à l’Afrique entière. Concernant la Côte d’Ivoire, je voulais montrer qu’il n’y a pas que le football. Je veux être un modèle pour les jeunes filles.
28 ans après l’exploit de Gabriel Tiacoh, vous êtes une réelle chance pour la Côte d’Ivoire. Etes-vous consciente de la responsabilité qui pèse désormais sur vous ?
Bien sûr que j’en suis consciente. Je vais me préparer sérieusement pour les Jeux Olympiques de Londres 2012. J’espère qu’à ce rendez-vous, je pourrai revenir avec la médaille d’or. C’est même mon vœu. Je me rends désormais compte que l’attente du peuple ivoirien sera grande.
Vous étiez bien partie pour remporter l’or à la dernière compétition. Que s’est-il passé dans les derniers instants ?
Effectivement, j’étais bien partie, mais la Jamaïcaine, Véronica Campbell, celle qui a remporté l’or, est une habituée des circuits européens. Quant à moi, c’était ma première compétition internationale. Je suis bien sortie, mais elle a beaucoup plus d’expérience. A partir de 10 m, elle a commencé à plonger et elle est arrivée en tête.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour faire une bonne carrière ?
Il me faut beaucoup de moyens. Il faut qu’on m’aide financièrement. Mes parents m’ont beaucoup aidée dans ce sens. A présent, l’Etat doit prendre la relève. J’ai un médecin et un kiné qu’il me faut rémunérer. Il me faut aussi des moyens pour me déplacer dans les différents Etats pour me préparer convenablement.
Vous avez été reçue par le président Ouattara. Avez-vous été rassurée dans ce sens ?
Ça a été un plaisir pour moi de rencontrer le président de la République. Il a promis de m’aider. D’ailleurs, il m’a fait savoir qu’il est très fier de moi. Il dit que je suis une étoile pour la Côte d’Ivoire. Je suis convaincue qu’il mettra tout à ma disposition pour que je fasse une grande carrière. Je repars rassurée.
A quel athlète vous identifiez-vous ?
Je m’identifie à une championne américaine du nom de Florence Griffith-Joyner. Elle est brillante et très belle. Malgré ces exploits, elle est toujours féminine, le maquillage, les vêtements féminins etc. Elle est mon idole.
Réalisé Par Moïse N’Guessan