Elle est spécialiste du sprint pourtant, c`est une journée marathon que la nouvelle vice-championne du monde sur 60m a servie hier. Au terme d`une journée chargée, Murielle Ahouré a rencontré le Président ivoirien, Alassane Ouattara, animé une conférence de presse, avant d`être décorée par le ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré. Tout commence pour la jeune fille de 24 ans dans la matinée. En début de soirée, elle a été reçue par le numéro Un Ivoirien, Alassane Ouattara. A sa sortie d`audience, Murielle a lancé : « Je suis fière de la Côte d`Ivoire ». Comme pour dire qu`elle venait d`avoir plus que des garanties, mais de l`assurance de la part du premier des Ivoiriens quant à la suite de sa carrière. Elle a une nouvelle fois exprimé toute sa gratitude au président Ouattara qui est intervenu personnellement auprès des Etats-Unis pour lui permettre d`avoir ses papiers en règle. Et qui a ensuite financé sa participation à ce championnat du monde où elle est montée sur la deuxième marche du podium. Mais avant cette audience, dans un hôtel de la place, elle était la principale animatrice d`une conférence de presse rondement organisée par la fédération ivoirienne d`athlétisme.
L`appel aux autorités
Aux côtés du président Debrimou Nicolas et de Mme Cissé, chef de mission des JO, Murielle, s`est dite heureuse de l`accueil qui lui a été réservé dans son pays à travers les plus hautes autorités, le ministère du Sport, la fédération et tous les Ivoiriens qui sont venus lui témoigner leur reconnaissance. La jeune championne a ensuite dédié son sacre à la « jeunesse ivoirienne et africaine ». « Cette victoire est, pour moi, l`occasion de dire à cette jeunesse que tout est possible si on travaille dur et quand on y croit », a lancé gentiment celle qui, il y a 12 ans, quittait la Côte d`Ivoire pour les Etats-Unis avec ses parents. Une manière pour elle d`inviter la jeunesse ivoirienne à croire en elle et à se prendre en charge à travers le sport. « Je voulais montrer qu`il n`y a pas que le football», a-t-elle ajouté.
Lors de sa conférence de presse, Murielle n`a pas fait que remercier le chef de l`Etat qui a tout mis en œuvre pour lui permettre d`avoir non seulement ses papiers mais de prendre part aux mondiaux d`Istanbul. Elle a saisi l`occasion pour demander à l`Etat de l`aider à mieux se préparer pour les Jeux olympiques de 2012. « Jusqu`ici, ce sont mes parents qui se sont saignés pour me permettre de m`entraîner dans les meilleures conditions. Aujourd`hui, je pense que les autorités ivoiriennes doivent pouvoir permettre aux athlètes de haut niveau de se préparer dans les meilleures conditions pour affronter les meilleurs de la planète », a-t-elle imploré. Une brèche dans laquelle s`est engouffré le président Debrimou pour demander le soutien total, et effectif de l`Etat pour ces athlètes qui peuvent valoir des lauriers pour la Côte d`Ivoire. Surtout que la Côte d`Ivoire regorge de beaucoup d`autres talents comme l`a fait savoir Mme Cissé qui était chargée de la détection des talents à l`extérieur. Un appel qui n`est pas tombé dans les oreilles d`un sourd. Car celle qui a fait douter la championne du monde jamaïcaine, Campbell, a été reçue par le patron du sport ivoirien. A son cabinet, Legré Philippe a élevé Murielle Ahouré au grade de Chevalier dans l`ordre du mérite sportif ivoirien. Une décoration qui sonne comme une reconnaissance pour le grand honneur qu`elle vient de faire à la Côte d`Ivoire et l`Afrique toute entière. Désormais, Murielle Ahouré sera traitée avec la plus grande attention car elle vient de montrer que 28 ans après Gabriel Tiacoh, elle est une réelle chance de médaille Olympique pour la Côte d`Ivoire. En attendant, celle qui a pour idole, Florence Griffith Joyner est retournée dans le centre d`entraînement de Carl Lewis à Houston pour fourbir ses armes avant les JO de Londres.
Koné Lassiné
L`appel aux autorités
Aux côtés du président Debrimou Nicolas et de Mme Cissé, chef de mission des JO, Murielle, s`est dite heureuse de l`accueil qui lui a été réservé dans son pays à travers les plus hautes autorités, le ministère du Sport, la fédération et tous les Ivoiriens qui sont venus lui témoigner leur reconnaissance. La jeune championne a ensuite dédié son sacre à la « jeunesse ivoirienne et africaine ». « Cette victoire est, pour moi, l`occasion de dire à cette jeunesse que tout est possible si on travaille dur et quand on y croit », a lancé gentiment celle qui, il y a 12 ans, quittait la Côte d`Ivoire pour les Etats-Unis avec ses parents. Une manière pour elle d`inviter la jeunesse ivoirienne à croire en elle et à se prendre en charge à travers le sport. « Je voulais montrer qu`il n`y a pas que le football», a-t-elle ajouté.
Lors de sa conférence de presse, Murielle n`a pas fait que remercier le chef de l`Etat qui a tout mis en œuvre pour lui permettre d`avoir non seulement ses papiers mais de prendre part aux mondiaux d`Istanbul. Elle a saisi l`occasion pour demander à l`Etat de l`aider à mieux se préparer pour les Jeux olympiques de 2012. « Jusqu`ici, ce sont mes parents qui se sont saignés pour me permettre de m`entraîner dans les meilleures conditions. Aujourd`hui, je pense que les autorités ivoiriennes doivent pouvoir permettre aux athlètes de haut niveau de se préparer dans les meilleures conditions pour affronter les meilleurs de la planète », a-t-elle imploré. Une brèche dans laquelle s`est engouffré le président Debrimou pour demander le soutien total, et effectif de l`Etat pour ces athlètes qui peuvent valoir des lauriers pour la Côte d`Ivoire. Surtout que la Côte d`Ivoire regorge de beaucoup d`autres talents comme l`a fait savoir Mme Cissé qui était chargée de la détection des talents à l`extérieur. Un appel qui n`est pas tombé dans les oreilles d`un sourd. Car celle qui a fait douter la championne du monde jamaïcaine, Campbell, a été reçue par le patron du sport ivoirien. A son cabinet, Legré Philippe a élevé Murielle Ahouré au grade de Chevalier dans l`ordre du mérite sportif ivoirien. Une décoration qui sonne comme une reconnaissance pour le grand honneur qu`elle vient de faire à la Côte d`Ivoire et l`Afrique toute entière. Désormais, Murielle Ahouré sera traitée avec la plus grande attention car elle vient de montrer que 28 ans après Gabriel Tiacoh, elle est une réelle chance de médaille Olympique pour la Côte d`Ivoire. En attendant, celle qui a pour idole, Florence Griffith Joyner est retournée dans le centre d`entraînement de Carl Lewis à Houston pour fourbir ses armes avant les JO de Londres.
Koné Lassiné