Maintenant au travail ! Le président de la République a fait sa part. Tout le monde a été servi ou presque au niveau du Rhdp et de ses alliés. Le Pdci-Rda a eu la Primature tout en préservant ses portefeuilles ministériels. La promesse électorale a été tenue. De plus, le parti du président Bédié a récupéré le Conseil économique et social, l’Inspection générale d’Etat, plusieurs postes clefs au niveau de l’administration publique. Les ex-Forces nouvelles contrôlent le parlement ainsi que la plus haute institution judiciaire de notre pays, la Cour suprême. Les cadres de ce mouvement sont également très présents dans l’administration publique où ils occupent des postes de direction. Le Rdr a, bien entendu, la présidence de la République avec d’autres institutions telles que la Grande chancellerie, la Médiature et des cadres un peu partout dans l’administration publique. Tout cela atteste bien que le pouvoir est co-géré par le Rhdp et ses alliés. La victoire, le succès du président de la République sera le succès de tous. Son échec aussi sera l’échec de tous. Il n’y a donc pas de calcul à faire, il ne faut pas, pour des questions purement personnelles, chercher à mettre des grains de sable dans la machine.
C’est ensemble que le Rhdp est allé à la conquête du pouvoir, c’est ensemble que le Rhdp gère ce pouvoir pour le bonheur des Ivoiriens. Il est vrai que dans la façon de repartir les rôles, on peut avoir à redire. C’est la raison pour laquelle, le président Bédié parlait de "petits réglages" à effectuer au sein de la famille Rhdp. Mais c’est assurément faire preuve de mauvaise foi que de soutenir que la volonté d’associer les autres alliés à la gestion du pouvoir n’existe pas chez le président de la République. Certains ont été casés, beaucoup attendent, c’est sûr. Mais tout cela relève d’un processus. Il faut savoir parfois être patient. Le président Ouattara et le président Bédié n’ont aucune intention d’écarter une catégorie de personnes de la gestion des affaires publiques. L’Etat a besoin de toutes les compétences.
Et c’est tous ensemble que le Rhdp réussira ou alors il périra. On a parfois le sentiment que certains, parce qu’ils n’ont pas été nommés quelque part, veulent recommencer à faire le chemin inverse en se comportant comme des opposants au régime de Ouattara. En réalité, on devrait dire le régime du Rhdp puisque celui qui est au sommet de l’Etat était le candidat du Rhdp. Avec le rôle qu’il joue aujourd’hui auprès du président de la République, le président Bédié peut-il critiquer en public le gouvernement Ouattara dirigé par un Premier ministre Pdci ? Mabri Toikeusse peut-il critiquer le gouvernement dans lequel il siège ? Cela démontre à quel point les partis sont condamnés à réussir ensemble. Le Rhdp ne s’est-il pas donné un programme commun de gouvernement à Yamoussoukro avant la présidentielle d’octobre 2010 ? Entre les militants du Pdci, du Rdr, de l’Udpci et du Mfa, le premier problème à l’heure actuelle est le déficit de communication. Il n’y a plus de forum de discussion parce que le Directoire du Rhdp ne se réunit plus pour parler des problèmes du Rhdp. A l’intérieur des partis, chacun s’occupe de ses oignons. Or, peut-on gérer durablement ensemble un pouvoir sans se parler, sans se rencontrer ?
Akwaba Saint-Clair
C’est ensemble que le Rhdp est allé à la conquête du pouvoir, c’est ensemble que le Rhdp gère ce pouvoir pour le bonheur des Ivoiriens. Il est vrai que dans la façon de repartir les rôles, on peut avoir à redire. C’est la raison pour laquelle, le président Bédié parlait de "petits réglages" à effectuer au sein de la famille Rhdp. Mais c’est assurément faire preuve de mauvaise foi que de soutenir que la volonté d’associer les autres alliés à la gestion du pouvoir n’existe pas chez le président de la République. Certains ont été casés, beaucoup attendent, c’est sûr. Mais tout cela relève d’un processus. Il faut savoir parfois être patient. Le président Ouattara et le président Bédié n’ont aucune intention d’écarter une catégorie de personnes de la gestion des affaires publiques. L’Etat a besoin de toutes les compétences.
Et c’est tous ensemble que le Rhdp réussira ou alors il périra. On a parfois le sentiment que certains, parce qu’ils n’ont pas été nommés quelque part, veulent recommencer à faire le chemin inverse en se comportant comme des opposants au régime de Ouattara. En réalité, on devrait dire le régime du Rhdp puisque celui qui est au sommet de l’Etat était le candidat du Rhdp. Avec le rôle qu’il joue aujourd’hui auprès du président de la République, le président Bédié peut-il critiquer en public le gouvernement Ouattara dirigé par un Premier ministre Pdci ? Mabri Toikeusse peut-il critiquer le gouvernement dans lequel il siège ? Cela démontre à quel point les partis sont condamnés à réussir ensemble. Le Rhdp ne s’est-il pas donné un programme commun de gouvernement à Yamoussoukro avant la présidentielle d’octobre 2010 ? Entre les militants du Pdci, du Rdr, de l’Udpci et du Mfa, le premier problème à l’heure actuelle est le déficit de communication. Il n’y a plus de forum de discussion parce que le Directoire du Rhdp ne se réunit plus pour parler des problèmes du Rhdp. A l’intérieur des partis, chacun s’occupe de ses oignons. Or, peut-on gérer durablement ensemble un pouvoir sans se parler, sans se rencontrer ?
Akwaba Saint-Clair