L’animateur de la célèbre émission radio ‘’Toukpê’’, Mister Dioum, a définitivement déposé le micro. Diomandé Louti, de son vrai nom, est mort hier vendredi 16 mars 2012 des suites d’une tuberculose. Placé en quarantaine depuis quelques jours à la chambre N° 42 du service des maladies infectieuses du Chu de Treichville, l’animateur de Fréquence 2 avait désespérement lutté contre la mort qui a fini par l’emporter. Il laisse derrière lui 2 enfants encore dans la fleur de l’âge. Jointe par téléphone un peu plus tard dans l’aprés-midi, Juliette Anzian n’a pas souhaité se prononcer sur la mort de son ex-collaborateur. “Je n’ai rien à dire.
Je souhaiterais que les gens laissent le corps se refroidir. Aujourd’hui, je n’ai rien à dire”, a-t-elle lâché encore sous le choc. Pour rappel, Mister Dioum avait été mis en chômage technique depuis le 11 novembre 2011 à l’instar de 321 autres agents de la RTI (Radiodifusion télévision ivoirienne). Contraint de vivre avec une moitié de salaire et amputé de toutes les primes de logement, transport et d’ancienneté auxquelles il a logiquement droit en pareille circonstance, l’animateur a vécu en silence son mal jusqu’à ce que la mort ait raison de lui, a témoigné Stéphane Goué, le secrétaire général du Cipj (Comié ivoirien pour la protection des journalistes). “Nous déplorons que Mister Dioum n’ait pas bénéficié d’une situation adéquate pour se faire soigner. Nous exprimons toutefois nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’animateur, à la presse et à toutes ses connaissances”, a-t-il ajouté.
David Yala
Je souhaiterais que les gens laissent le corps se refroidir. Aujourd’hui, je n’ai rien à dire”, a-t-elle lâché encore sous le choc. Pour rappel, Mister Dioum avait été mis en chômage technique depuis le 11 novembre 2011 à l’instar de 321 autres agents de la RTI (Radiodifusion télévision ivoirienne). Contraint de vivre avec une moitié de salaire et amputé de toutes les primes de logement, transport et d’ancienneté auxquelles il a logiquement droit en pareille circonstance, l’animateur a vécu en silence son mal jusqu’à ce que la mort ait raison de lui, a témoigné Stéphane Goué, le secrétaire général du Cipj (Comié ivoirien pour la protection des journalistes). “Nous déplorons que Mister Dioum n’ait pas bénéficié d’une situation adéquate pour se faire soigner. Nous exprimons toutefois nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’animateur, à la presse et à toutes ses connaissances”, a-t-il ajouté.
David Yala
