Les partisans de Laurent Gbagbo qui veulent s’essayer à la déstabilisation, ont choisi la voie de l’émigration. Terrés pour la plupart, dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) où ils préparaient leurs coups fourrés, les frontistes commencent à décamper. Destination : l’Afrique centrale où ils se sentent plus en sécurité. La raison de ces déménagements à la va-vite, c’est la volonté affichée des autorités ivoiriennes de boucler les frontières ivoiriennes, avec l’élection d’Alassane Ouattara à la tête de la Cedeao. Avec cette redistribution des cartes, les partisans de M. Gbagbo ont compris qu’à défaut de les extrader, les autorités de leurs pays d’accueil seront moins tolérantes. Surtout que les chefs d’états-majors des armées de la sous-région ont décidé de jouer franc jeu dans la sécurisation des frontières de la sous-région. Pour l’essentiel, ils ont donc commencé à fuir vers l’Afrique centrale. De bonnes sources, ils sont arrivés, ces derniers temps, par vagues importantes en Guinée Equatoriale, en transitant par le Cameroun. Au pays de Theodoro Obiang N’Guema, certains bénéficieraient de plusieurs avantages (argent, passeport diplomatique, etc.). Ils y retrouvent des faucons comme Ahoua Don Mello qui entretiendrait de bons rapports avec le président équato-guinéen. C’est donc à partir de cette nouvelle cachette que les frontistes fomentent tous leurs projets de déstabilisation du régime au pouvoir à Abidjan. Nous y reviendrons.
Marc Dossa
Marc Dossa