Le représentant du Facilitateur de l’APO (Accord Politique de Ouagadougou), M. Bouréïma Badini a été reçu en audience, le lundi 19 mars 2012, par le Premier ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot. Au-delà des félicitations pour sa nomination, il est venu faire le point des avancées de l’APO au chef du gouvernement.
Trois points essentiels, à en croire Bouréïma Badini, ont été à l’ordre du jour de cette rencontre. «Je pense qu’il était de mon devoir, en tant que représentant spécial du Président Blaise Compaoré de passer tout d’abord présenter ses félicitations au Premier ministre qui vient d’être nommé. Il a eu la confiance du Président de la République donc nous sommes venus lui souhaiter bon vent et lui dire que toute la confiance qui est placée en lui, doit amener effectivement la Côte d’Ivoire à pouvoir se réconcilier et à sortir de cette crise qui a duré depuis quelque temps», a-t-il indiqué. Poursuivant, il a fait savoir qu’un bilan de l’application de l’APO a été dressé. «Le deuxième point c’est que nous sommes venus lui faire le point de l’accord politique de Ouagadougou. Cet accord politique était fait pour durer dix (10) mois malheureusement avec toutes les péripéties et les contraintes du processus, nous en sommes arrivés à 4 ans. Nous sommes venus lui faire le point et lui traduire notre satisfaction quant à l’issue de cet accord. Nous demeurons toujours disposés à accompagner la Côte d’Ivoire sous toutes ses formes à retrouver la paix. En réalité, l’APO est un processus qui ne s’arrêtera pas uniquement aux élections mais un long processus qui continue », a-t-il souligné. Avant de confier avoir plaidé aussi pour un «dialogue politique dynamique, républicain» entre les partis politiques afin de consolider davantage la cohésion nationale. «Le troisième point, c’est que nous avons abordé avec lui, le sujet relatif à la réconciliation en général. Il y a certes la CDVR qui travaille déjà mais nous avons demandé à ce qu’il y ait un dialogue politique dynamique, républicain qui puisse amener tous les partis politiques à adhérer à ce programme de sortie de crise bâti par le président de la République Alassane Ouattara. L’essentiel c’est de poser les bases et de voir ceux qui sont volontaires pour accompagner le processus», a-t-il suggéré. Pour le représentant de Blaise Compaoré, qui n’a pas caché sa satisfaction à sa sortie d’audience, ce n’est qu’à ce prix que la Côte d’Ivoire retrouvera son lustre d’antan.
K. Hyacinthe
Trois points essentiels, à en croire Bouréïma Badini, ont été à l’ordre du jour de cette rencontre. «Je pense qu’il était de mon devoir, en tant que représentant spécial du Président Blaise Compaoré de passer tout d’abord présenter ses félicitations au Premier ministre qui vient d’être nommé. Il a eu la confiance du Président de la République donc nous sommes venus lui souhaiter bon vent et lui dire que toute la confiance qui est placée en lui, doit amener effectivement la Côte d’Ivoire à pouvoir se réconcilier et à sortir de cette crise qui a duré depuis quelque temps», a-t-il indiqué. Poursuivant, il a fait savoir qu’un bilan de l’application de l’APO a été dressé. «Le deuxième point c’est que nous sommes venus lui faire le point de l’accord politique de Ouagadougou. Cet accord politique était fait pour durer dix (10) mois malheureusement avec toutes les péripéties et les contraintes du processus, nous en sommes arrivés à 4 ans. Nous sommes venus lui faire le point et lui traduire notre satisfaction quant à l’issue de cet accord. Nous demeurons toujours disposés à accompagner la Côte d’Ivoire sous toutes ses formes à retrouver la paix. En réalité, l’APO est un processus qui ne s’arrêtera pas uniquement aux élections mais un long processus qui continue », a-t-il souligné. Avant de confier avoir plaidé aussi pour un «dialogue politique dynamique, républicain» entre les partis politiques afin de consolider davantage la cohésion nationale. «Le troisième point, c’est que nous avons abordé avec lui, le sujet relatif à la réconciliation en général. Il y a certes la CDVR qui travaille déjà mais nous avons demandé à ce qu’il y ait un dialogue politique dynamique, républicain qui puisse amener tous les partis politiques à adhérer à ce programme de sortie de crise bâti par le président de la République Alassane Ouattara. L’essentiel c’est de poser les bases et de voir ceux qui sont volontaires pour accompagner le processus», a-t-il suggéré. Pour le représentant de Blaise Compaoré, qui n’a pas caché sa satisfaction à sa sortie d’audience, ce n’est qu’à ce prix que la Côte d’Ivoire retrouvera son lustre d’antan.
K. Hyacinthe