La défense nationale est désormais l’affaire du président de la République. Et les décisions se font déjà remarquer.
Les ex-combattants peuvent s’estimer heureux. Après les opérations de profilage et reprofilage qui n’ont pas totalement donné satisfaction, le président de la République s’est saisi personnellement de leurs dossiers. Selon une source digne de foi, il a fait partir récemment plus de 250 ex-combattants en formation à l’étranger. A leur retour, poursuit notre source, ces militaires désormais immatriculés, auront également des ‘’mécanos’’. Ce qui leur permettra d’émarger aux comptes de l’Etat ivoirien. A en croire cette même source, près de 600 autres ex-combattants quitteront bientôt Abidjan pour participer à des formations, avant d’être affectés dans l’armée nationale. Cette mesure, selon un Commandant des Frci qui a requis l’anonymat, constitue un soulagement pour les chefs de troupe. « Nous sommes soulagés depuis que le président de la République a décidé de régler définitivement cette situation. Nos éléments crient de joie, car ils se sentaient oubliés et nous ne pouvions plus rien dire pour les rassurer », s’est-il réjoui. Ces jeunes gens qui ont contribué activement à la chute du Machiavel des lagunes, ont connu des périodes d’incertitude. Le 23 février à Yopougon, certains ex-combattants avaient manifesté pour attirer l’attention des autorités. En prenant les commandes de l’armée, Alassane Ouattara ne fait pas de mystère sur son ambition d’offrir aux Ivoiriens un climat social sécurisé. Ce qui lui permet non seulement de rassurer les investisseurs, mais aussi et surtout, d’accélérer la mise en œuvre de son programme de gouvernement. Surtout que des structures telles que le Pnrcc, le Snrr, l’Anarrec et la Papc, se sont longtemps chevauchées sur le dossier des ex-combattants. Le président de la République, chef suprême des armées, avec la rigueur qui le caractérise, a décidé de récupérer l’appareil militaire. Certains observateurs pourraient interpréter cette décision comme une stratégie du président pour avoir une réelle emprise sur son armée. Mais personne ne peut lui reprocher de vouloir mettre de l’ordre dans un secteur aussi important que celui de l’armée.
Ben Ayoub
Les ex-combattants peuvent s’estimer heureux. Après les opérations de profilage et reprofilage qui n’ont pas totalement donné satisfaction, le président de la République s’est saisi personnellement de leurs dossiers. Selon une source digne de foi, il a fait partir récemment plus de 250 ex-combattants en formation à l’étranger. A leur retour, poursuit notre source, ces militaires désormais immatriculés, auront également des ‘’mécanos’’. Ce qui leur permettra d’émarger aux comptes de l’Etat ivoirien. A en croire cette même source, près de 600 autres ex-combattants quitteront bientôt Abidjan pour participer à des formations, avant d’être affectés dans l’armée nationale. Cette mesure, selon un Commandant des Frci qui a requis l’anonymat, constitue un soulagement pour les chefs de troupe. « Nous sommes soulagés depuis que le président de la République a décidé de régler définitivement cette situation. Nos éléments crient de joie, car ils se sentaient oubliés et nous ne pouvions plus rien dire pour les rassurer », s’est-il réjoui. Ces jeunes gens qui ont contribué activement à la chute du Machiavel des lagunes, ont connu des périodes d’incertitude. Le 23 février à Yopougon, certains ex-combattants avaient manifesté pour attirer l’attention des autorités. En prenant les commandes de l’armée, Alassane Ouattara ne fait pas de mystère sur son ambition d’offrir aux Ivoiriens un climat social sécurisé. Ce qui lui permet non seulement de rassurer les investisseurs, mais aussi et surtout, d’accélérer la mise en œuvre de son programme de gouvernement. Surtout que des structures telles que le Pnrcc, le Snrr, l’Anarrec et la Papc, se sont longtemps chevauchées sur le dossier des ex-combattants. Le président de la République, chef suprême des armées, avec la rigueur qui le caractérise, a décidé de récupérer l’appareil militaire. Certains observateurs pourraient interpréter cette décision comme une stratégie du président pour avoir une réelle emprise sur son armée. Mais personne ne peut lui reprocher de vouloir mettre de l’ordre dans un secteur aussi important que celui de l’armée.
Ben Ayoub