Malgré la décision prise par le gouvernement ivoirien de mettre fin à la pratique de l’excision, Dame Tilé Yvonne, Professeur d’espagnol et écrivain, est formellement engagée pour défendre, par tous les moyens, la pratique de l’excision dans la région du Tonkpi. Elle l’a exprimé le week-end dernier, au cours d’un point de presse qu’elle a animé à Man. Selon elle, il est inconcevable que l’on veuille supprimer ce pan important de la culture des peuples africains. Pour Dame Tilé Yvonne, les inconvénients liés à la pratique de l’excision, cités avec propagande par ceux qui veulent la combattre, ne sont toujours pas vérifiés. « J’ai moi-même été excisée, et j’ai fais deux maternités
sans difficultés. C’est pourquoi, je me suis engagée à mener le combat pour la survie de l’excision, à tout prix. Si l’excision était à reprendre, je l’aurais fait », a précisé Yvonne Tilé. Aussi précise-t-elle qu’elle informera l’opinion nationale et internationale de ce que l’excision occupe une place importante dans la région ouest du pays. Car, dit elle, cette pratique est un aspect très important de la culture du peuple ‘’Dan’’. « Je ne suis pas d’accord que l’on bafoue ma coutume. Elle doit rester, pour notre bonheur et celui des générations futures », martèle l’enseignante. Arguant qu’au Sud de la Côte d’Ivoire, des peuples ont leur fête de génération. Ceux-ci se perforent le corps avec des couteaux et cela est relayé par la télévision nationale avec fierté. « Pourquoi veulent-ils que notre coutume soit blâmée et supprimée ? », s’indigne-t-elle. C’est pourquoi, l’enseignante plaide auprès de l’Etat pour qu’il aide les exciseuses à moderniser cette pratique culturelle. Cela, en leur fournissant du matériel médical. Dame Yvonne Tilé a, par ailleurs, parlé de la sortie très prochaine de son livre, qui viendra défendre l’excision. « En plus de ce livre intitulé ‘’Ne bafoue pas ma tradition’’, j’ai déjà écris trois recueils de contes et légendes ‘’Dan’’ qui seront bientôt édités. Cela, pour l’édification des jeunes ivoiriens en général et des jeunes ‘’Dan’’ en particulier, qui ignorent encore la culture du terroir », a conclu Tilé Yvonne.
Oulaï B.N
(Correspondant régional)
sans difficultés. C’est pourquoi, je me suis engagée à mener le combat pour la survie de l’excision, à tout prix. Si l’excision était à reprendre, je l’aurais fait », a précisé Yvonne Tilé. Aussi précise-t-elle qu’elle informera l’opinion nationale et internationale de ce que l’excision occupe une place importante dans la région ouest du pays. Car, dit elle, cette pratique est un aspect très important de la culture du peuple ‘’Dan’’. « Je ne suis pas d’accord que l’on bafoue ma coutume. Elle doit rester, pour notre bonheur et celui des générations futures », martèle l’enseignante. Arguant qu’au Sud de la Côte d’Ivoire, des peuples ont leur fête de génération. Ceux-ci se perforent le corps avec des couteaux et cela est relayé par la télévision nationale avec fierté. « Pourquoi veulent-ils que notre coutume soit blâmée et supprimée ? », s’indigne-t-elle. C’est pourquoi, l’enseignante plaide auprès de l’Etat pour qu’il aide les exciseuses à moderniser cette pratique culturelle. Cela, en leur fournissant du matériel médical. Dame Yvonne Tilé a, par ailleurs, parlé de la sortie très prochaine de son livre, qui viendra défendre l’excision. « En plus de ce livre intitulé ‘’Ne bafoue pas ma tradition’’, j’ai déjà écris trois recueils de contes et légendes ‘’Dan’’ qui seront bientôt édités. Cela, pour l’édification des jeunes ivoiriens en général et des jeunes ‘’Dan’’ en particulier, qui ignorent encore la culture du terroir », a conclu Tilé Yvonne.
Oulaï B.N
(Correspondant régional)
