J’ai longtemps hésité avant de prendre la responsabilité de t’adresser ces quelques lignes. Je me suis posé la question de savoir si cela en valait vraiment la peine. Puis, après mûre réflexion, j’ai estimé utile de le faire.
Cher frère, voudrais-je tout simplement interpeller ta conscience et t’amener une fois pour toutes, à modérer, voire mettre fin, à tes sorties tonitruantes outrageuses et attentatoires à l’honorabilité du Président Ouattara. Un homme, si magnanime, qui t’a maintes fois exprimé son estime fraternelle. L’illustration la plus éclatante a été l’audience solennelle et télévisée qu’il t’a accordée au Golf, quelques jours seulement après la capitulation de l’ancien président et de son régime. C’était un signe de très haute considération qui attestait de la grandeur d’âme du Président Ouattara. Ta déclaration au vitriol, et pour le moins irrévérencieuse au sortir de cet entretien, sonne encore dans les oreilles comme un acte manqué.
La grandeur d’âme du président Ouattara
Le chef de l’Etat fit mine de n’avoir rien entendu. Il continua à entretenir à ton égard, une posture de sollicitude et de respect dus à un jeune frère certes, de qualité mais, pour le moins turbulent, aux réactions maladroites, inattendues et outrancières.
De ce jour jusqu’à ta dernière sortie qui fustige ses décisions d’Etat, tu veux jouer les cassandres et les rabat-joies de la République. Qui sous l’ancien régime, aurait eu une telle posture à l’égard de l’ancien président ? Et pourtant, Dieu seul sait si de nombreux griefs pouvaient justifier que celui-ci, soit autant de fois voué aux gémonies… Jusqu’à ce qu’il organise son propre suicide politique en refusant sa défaite politique le 28 novembre 2010.
Cette fois-ci cher frère, ta dernière sortie est de trop.
Il faut arrêter tes philippiques et autres pamphlets totalement injustifiés contre le président Ouattara. Le simple fait du jeu politique ne saurait t’autoriser à porter des jugements de valeurs erronés sur un Homme de l’envergure et de la dimension du Dr Ouattara. Sur aucun registre, vous n’êtes comparables. Tu n’es pas son égal. Il n’est pas ton condisciple et encore moins ton petit copain de quartier. Tu n’es pas une instance de validation qui t’autoriserait à porter un jugement de valeur sur les actions du Président Ouattara. Le parcours professionnel et politique de l’actuel chef de l’Etat ivoirien, est toute une école, avec des enseignements et hauts faits d’armes économique, financier, social et politique. L’histoire de cette personnalité s’est déroulée sous nos yeux et, est un modèle d’hommes exceptionnels et de combattants exemplaires qui ont fait le don de soi à leur pays et à leur patrie.
A contrario, quels sont les faits à mettre à ton actif ? Avoir été adoubé (parce que jeune Agrégé et Dioula) par l’ancien Président ? Avoir été nommé Ministre sous le Général Guéi et avoir participé ensuite au processus de décomposition morale, culturelle et politique de la Côte d’Ivoire au cours de la décennie perdue (2000-2010) ?
Y avoir obtenu quasiment tous les privilèges ? Vois-tu, cher frère, tu ne seras jamais comme le président Ouattara dont le parcours prodigieux te hante chaque nuit. Voyons : à 28 ans, Ouattara, jeune Dr d’Etat a été coopté par le FMI, il a participé à l’odysée de la BCEAO du siège à Paris jusqu’à ce qu’il soit transféré à Dakar avec pour gouverneur, l’emblématique Abdoulaye Fadiga, l’Ange protecteur et mentor du jeune technocrate.
Directeur Afrique du FMI en 1984 puis Gouverneur de la BCEAO en Octobre 1988, c’est un parcours professionnel de haut vol, qui illustre le brio de l’actuel chef de l’Etat ivoirien. Et, si des circonstances extraordinaires et politiques l’ont appelé au chevet de son pays, malade, polytraumatisé et miné par des maux multiples en 1990, à la demande du vieux sage Houphouët, c’est précisément que, plus qu’un médecin généraliste, il fallait un spécialiste pour pratiquer le bon diagnostic et prescrire la thérapie de choc, pour sortir le patient de son état d’impotence. Le « chirurgien » qui a réussi à extraire la Côte d’Ivoire de l’emprise des forces obscurantistes, qui voulurent humilier Houphouët Boigny en 1990, s’appelle : Alassane Ouattara.
La mélancolie
de fin de règne
C’est vrai, votre clan l’a toujours détesté. Ouattara était (et a été) le seul à vous terrasser, chaque fois que de besoin. Il faut arrêter de vivre dans le passé et le souvenir. La mélancolie de fin de règne de votre ancienne équipe, ne doit pas te hanter en permanence. Réussis le sursaut, comme tu as franchi le rubicond en opérant la césure politique d’avec le clan pour créer LIDER.
Notre pays a échappé à la mise sous coupe réglée des ethnies et tribus du Nord. C’est quasiment à un exil intérieur auquel étaient promis, rabaissés et déshumanisés, les habitants de cette région du pays. La Côte d’Ivoire ne serait jamais devenue une nation. Mais grâce au Dr Alassane Ouattara, notre pays a évité ce scénario apocalyptique. Avec lui, la très grande majorité des Ivoiriens a dit non à la théorie rétrograde et surannée de la race pure.
S’agissant du jugement de valeur que tu portes sur le « rattrapage ethnique » dont aurait parlé le président Ouattara, en quoi, cela te triture et dérange tant les méninges?
Dialectiquement on peut démontrer que ce que le chef de l’Etat a dit n’est pas faux. Seulement tu fais la « surenchère ethnique », tu tronques et déformes à dessein, les propos du chef de l’Etat.
L’ostracisme, la ségrégation ainsi que l’injustice que les cadres du Nord ont subis, ne datent pas uniquement de la période de la triste parenthèse, de ceux qui ont semé et moissonné la haine. Mais remonte bien au-delà, des années en arrière. Il fallait donc que, d’une manière d’une autre, l’on corrigeât ce qui apparaissait comme une tache noire sur les habits de la République. Des cadres compétents et méritants ont été promus. Quel mal y a-t-il à cela ?
L’ossature actuelle du gouvernement illustre bien un parfait équilibre géopolitique et culturel. Le Président Ouattara en homme d’honneur a fait plus que respecter sa parole : Outre le Premier ministre Ahoussou Jeannot, des ministères de souveraineté ainsi que de grandes ambassades ont été attribués à des alliés politiques qui ne sont pas forcément du Nord.
Ces faits infirment tes allégations.
De même, affirmer que le Premier Ministre Ahoussou a été dépouillé de ses pouvoirs démontre à l’envi que tu n’es pas dans le vrai.
Tout d’abord, qui fixe et détermine les pouvoirs du Premier ministre ? Ensuite qui a la légitimité voire la mission de contrôler pour savoir si oui ou non, les prérogatives du Premier ministre sont bafouées ou non ?
Et puis, faut il le rappeler, nous ne sommes pas dans un régime parlementaire.
Le régime présidentiel dans lequel nous sommes ne souffre pas d’interprétations. Pour avoir siégé pendant dix ans au perchoir, tu es censé le savoir.
Quant aux voies bitumées auxquelles tu fais allusion, je pense que tu n’as pas besoin de dessin. Tu circules aujourd’hui librement dans Abidjan, débarrassé des nids de poules et autres crevasses. Ce qui te permet un gain appréciable de temps dans tes déplacements avec en prime des économies par rapport à ton véhicule qui ne va plus souvent chez le mécano du coin.
Il faut savoir raisonner par comparaison au comparable. Là encore, cher frère, tu as tout faux.
Je me suis astreint à cet exercice pour t’appeler à plus de modestie voire à un peu plus d’humilité. Tu n’aurais pas eu autant de liberté d’action et de parole si le président Ouattara n’était pas un démocrate et un humaniste.
Bamba Alex Souleymane
Conseiller spécial du SGI du RDR
Chargé de l’information et de la communication
Cher frère, voudrais-je tout simplement interpeller ta conscience et t’amener une fois pour toutes, à modérer, voire mettre fin, à tes sorties tonitruantes outrageuses et attentatoires à l’honorabilité du Président Ouattara. Un homme, si magnanime, qui t’a maintes fois exprimé son estime fraternelle. L’illustration la plus éclatante a été l’audience solennelle et télévisée qu’il t’a accordée au Golf, quelques jours seulement après la capitulation de l’ancien président et de son régime. C’était un signe de très haute considération qui attestait de la grandeur d’âme du Président Ouattara. Ta déclaration au vitriol, et pour le moins irrévérencieuse au sortir de cet entretien, sonne encore dans les oreilles comme un acte manqué.
La grandeur d’âme du président Ouattara
Le chef de l’Etat fit mine de n’avoir rien entendu. Il continua à entretenir à ton égard, une posture de sollicitude et de respect dus à un jeune frère certes, de qualité mais, pour le moins turbulent, aux réactions maladroites, inattendues et outrancières.
De ce jour jusqu’à ta dernière sortie qui fustige ses décisions d’Etat, tu veux jouer les cassandres et les rabat-joies de la République. Qui sous l’ancien régime, aurait eu une telle posture à l’égard de l’ancien président ? Et pourtant, Dieu seul sait si de nombreux griefs pouvaient justifier que celui-ci, soit autant de fois voué aux gémonies… Jusqu’à ce qu’il organise son propre suicide politique en refusant sa défaite politique le 28 novembre 2010.
Cette fois-ci cher frère, ta dernière sortie est de trop.
Il faut arrêter tes philippiques et autres pamphlets totalement injustifiés contre le président Ouattara. Le simple fait du jeu politique ne saurait t’autoriser à porter des jugements de valeurs erronés sur un Homme de l’envergure et de la dimension du Dr Ouattara. Sur aucun registre, vous n’êtes comparables. Tu n’es pas son égal. Il n’est pas ton condisciple et encore moins ton petit copain de quartier. Tu n’es pas une instance de validation qui t’autoriserait à porter un jugement de valeur sur les actions du Président Ouattara. Le parcours professionnel et politique de l’actuel chef de l’Etat ivoirien, est toute une école, avec des enseignements et hauts faits d’armes économique, financier, social et politique. L’histoire de cette personnalité s’est déroulée sous nos yeux et, est un modèle d’hommes exceptionnels et de combattants exemplaires qui ont fait le don de soi à leur pays et à leur patrie.
A contrario, quels sont les faits à mettre à ton actif ? Avoir été adoubé (parce que jeune Agrégé et Dioula) par l’ancien Président ? Avoir été nommé Ministre sous le Général Guéi et avoir participé ensuite au processus de décomposition morale, culturelle et politique de la Côte d’Ivoire au cours de la décennie perdue (2000-2010) ?
Y avoir obtenu quasiment tous les privilèges ? Vois-tu, cher frère, tu ne seras jamais comme le président Ouattara dont le parcours prodigieux te hante chaque nuit. Voyons : à 28 ans, Ouattara, jeune Dr d’Etat a été coopté par le FMI, il a participé à l’odysée de la BCEAO du siège à Paris jusqu’à ce qu’il soit transféré à Dakar avec pour gouverneur, l’emblématique Abdoulaye Fadiga, l’Ange protecteur et mentor du jeune technocrate.
Directeur Afrique du FMI en 1984 puis Gouverneur de la BCEAO en Octobre 1988, c’est un parcours professionnel de haut vol, qui illustre le brio de l’actuel chef de l’Etat ivoirien. Et, si des circonstances extraordinaires et politiques l’ont appelé au chevet de son pays, malade, polytraumatisé et miné par des maux multiples en 1990, à la demande du vieux sage Houphouët, c’est précisément que, plus qu’un médecin généraliste, il fallait un spécialiste pour pratiquer le bon diagnostic et prescrire la thérapie de choc, pour sortir le patient de son état d’impotence. Le « chirurgien » qui a réussi à extraire la Côte d’Ivoire de l’emprise des forces obscurantistes, qui voulurent humilier Houphouët Boigny en 1990, s’appelle : Alassane Ouattara.
La mélancolie
de fin de règne
C’est vrai, votre clan l’a toujours détesté. Ouattara était (et a été) le seul à vous terrasser, chaque fois que de besoin. Il faut arrêter de vivre dans le passé et le souvenir. La mélancolie de fin de règne de votre ancienne équipe, ne doit pas te hanter en permanence. Réussis le sursaut, comme tu as franchi le rubicond en opérant la césure politique d’avec le clan pour créer LIDER.
Notre pays a échappé à la mise sous coupe réglée des ethnies et tribus du Nord. C’est quasiment à un exil intérieur auquel étaient promis, rabaissés et déshumanisés, les habitants de cette région du pays. La Côte d’Ivoire ne serait jamais devenue une nation. Mais grâce au Dr Alassane Ouattara, notre pays a évité ce scénario apocalyptique. Avec lui, la très grande majorité des Ivoiriens a dit non à la théorie rétrograde et surannée de la race pure.
S’agissant du jugement de valeur que tu portes sur le « rattrapage ethnique » dont aurait parlé le président Ouattara, en quoi, cela te triture et dérange tant les méninges?
Dialectiquement on peut démontrer que ce que le chef de l’Etat a dit n’est pas faux. Seulement tu fais la « surenchère ethnique », tu tronques et déformes à dessein, les propos du chef de l’Etat.
L’ostracisme, la ségrégation ainsi que l’injustice que les cadres du Nord ont subis, ne datent pas uniquement de la période de la triste parenthèse, de ceux qui ont semé et moissonné la haine. Mais remonte bien au-delà, des années en arrière. Il fallait donc que, d’une manière d’une autre, l’on corrigeât ce qui apparaissait comme une tache noire sur les habits de la République. Des cadres compétents et méritants ont été promus. Quel mal y a-t-il à cela ?
L’ossature actuelle du gouvernement illustre bien un parfait équilibre géopolitique et culturel. Le Président Ouattara en homme d’honneur a fait plus que respecter sa parole : Outre le Premier ministre Ahoussou Jeannot, des ministères de souveraineté ainsi que de grandes ambassades ont été attribués à des alliés politiques qui ne sont pas forcément du Nord.
Ces faits infirment tes allégations.
De même, affirmer que le Premier Ministre Ahoussou a été dépouillé de ses pouvoirs démontre à l’envi que tu n’es pas dans le vrai.
Tout d’abord, qui fixe et détermine les pouvoirs du Premier ministre ? Ensuite qui a la légitimité voire la mission de contrôler pour savoir si oui ou non, les prérogatives du Premier ministre sont bafouées ou non ?
Et puis, faut il le rappeler, nous ne sommes pas dans un régime parlementaire.
Le régime présidentiel dans lequel nous sommes ne souffre pas d’interprétations. Pour avoir siégé pendant dix ans au perchoir, tu es censé le savoir.
Quant aux voies bitumées auxquelles tu fais allusion, je pense que tu n’as pas besoin de dessin. Tu circules aujourd’hui librement dans Abidjan, débarrassé des nids de poules et autres crevasses. Ce qui te permet un gain appréciable de temps dans tes déplacements avec en prime des économies par rapport à ton véhicule qui ne va plus souvent chez le mécano du coin.
Il faut savoir raisonner par comparaison au comparable. Là encore, cher frère, tu as tout faux.
Je me suis astreint à cet exercice pour t’appeler à plus de modestie voire à un peu plus d’humilité. Tu n’aurais pas eu autant de liberté d’action et de parole si le président Ouattara n’était pas un démocrate et un humaniste.
Bamba Alex Souleymane
Conseiller spécial du SGI du RDR
Chargé de l’information et de la communication