Le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, a annoncé que le gouvernement écrira à l’opposition pour répondre officiellement au dialogue avec lui.
Jeannot Ahoussou Kouadio entend donner, encore une fois, la preuve que les houphouétistes sont « les enfants du dialogue ». « En conseil de gouvernement, nous avons pris la décision de reprendre contact avec l’opposition dans un cadre officiel. Le gouvernement sera désormais l’interlocuteur de nos frères et sœurs du Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) et de Lmp (La majorité présidentielle, ndlr). Nous allons discuter. Nous allons leur envoyer un courrier officiel pour reprendre le dialogue ». Pour le Premier ministre, « il faut que les Ivoiriens s’entendent, se regardent autrement pour le bonheur de cette population qui a trop souffert de la division, de la mésentente entre ses fils et filles ». Jeannot Ahoussou qui s’exprimait après le traditionnel déjeuner de travail avec le président de la République (c’était son premier) a confié qu’ils ont préparé le conseil des ministres d’aujourd’hui.
Avant le Premier ministre, Alassane Ouattara a reçu en audience le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). Charles Konan Banny a confié qu’il est venu faire le point de sa mission avec son hôte. « Je suis venu lui dire où est-ce que nous en étions. Relever les zones de progrès et les zones de moins progrès parce que le processus est long. Il est délicat et difficile », s’est-il exprimé. Il a rappelé que la réconciliation est un processus inclusif et participatif. Il s’est félicité de l’amélioration des rapports entre les Ivoiriens. « On voit que l’atmosphère s’apaise de plus en plus. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Mais au moins, les rapports se normalisent au point où ça n’aboutit pas automatiquement à l’usage de la violence ». A l’en croire, c’est parce que la violence a été enterrée notamment avec la cérémonie de purification qui a été lancée, le week-end à Treichville : « nous avons fait le deuil de toutes les violences mêmes verbales et écrites. Nous voulons des relations fraternelles, amicales, un environnement de paix qui nous permet d’avancer vers la réconciliation ». Il a révélé que le président s’est montré disposé à améliorer le cadre de dialogue avec l’opposition. Contrairement à l’analyse faite par certains, Konan Banny estime que le Fpi n’a pas boycotter la cérémonie de Treichville. « Certains de nos frères ont des préoccupations. Ils souhaitent que ces préoccupations trouvent réponse pour les encourager à venir à la réconciliation. Et, cela concerne les deux camps ». A l’en croire, le souci de l’un des camps est qu’on reconnaisse qu’il y a eu des choses pas correctes dans le pays. Le président de la Cdvr estime que pour arriver à ce niveau de sincérité, il faudra aux Ivoiriens du courage et de l’humilité. « Pour le moment, on n’est pas en train de dire qui a fait quoi. Reconnaissons que nous avons fauté vis-à-vis de la Nation ivoirienne ». Il s’est réjoui de l’amélioration de la sécurité.
Bamba K. Inza
Jeannot Ahoussou Kouadio entend donner, encore une fois, la preuve que les houphouétistes sont « les enfants du dialogue ». « En conseil de gouvernement, nous avons pris la décision de reprendre contact avec l’opposition dans un cadre officiel. Le gouvernement sera désormais l’interlocuteur de nos frères et sœurs du Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) et de Lmp (La majorité présidentielle, ndlr). Nous allons discuter. Nous allons leur envoyer un courrier officiel pour reprendre le dialogue ». Pour le Premier ministre, « il faut que les Ivoiriens s’entendent, se regardent autrement pour le bonheur de cette population qui a trop souffert de la division, de la mésentente entre ses fils et filles ». Jeannot Ahoussou qui s’exprimait après le traditionnel déjeuner de travail avec le président de la République (c’était son premier) a confié qu’ils ont préparé le conseil des ministres d’aujourd’hui.
Avant le Premier ministre, Alassane Ouattara a reçu en audience le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). Charles Konan Banny a confié qu’il est venu faire le point de sa mission avec son hôte. « Je suis venu lui dire où est-ce que nous en étions. Relever les zones de progrès et les zones de moins progrès parce que le processus est long. Il est délicat et difficile », s’est-il exprimé. Il a rappelé que la réconciliation est un processus inclusif et participatif. Il s’est félicité de l’amélioration des rapports entre les Ivoiriens. « On voit que l’atmosphère s’apaise de plus en plus. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Mais au moins, les rapports se normalisent au point où ça n’aboutit pas automatiquement à l’usage de la violence ». A l’en croire, c’est parce que la violence a été enterrée notamment avec la cérémonie de purification qui a été lancée, le week-end à Treichville : « nous avons fait le deuil de toutes les violences mêmes verbales et écrites. Nous voulons des relations fraternelles, amicales, un environnement de paix qui nous permet d’avancer vers la réconciliation ». Il a révélé que le président s’est montré disposé à améliorer le cadre de dialogue avec l’opposition. Contrairement à l’analyse faite par certains, Konan Banny estime que le Fpi n’a pas boycotter la cérémonie de Treichville. « Certains de nos frères ont des préoccupations. Ils souhaitent que ces préoccupations trouvent réponse pour les encourager à venir à la réconciliation. Et, cela concerne les deux camps ». A l’en croire, le souci de l’un des camps est qu’on reconnaisse qu’il y a eu des choses pas correctes dans le pays. Le président de la Cdvr estime que pour arriver à ce niveau de sincérité, il faudra aux Ivoiriens du courage et de l’humilité. « Pour le moment, on n’est pas en train de dire qui a fait quoi. Reconnaissons que nous avons fauté vis-à-vis de la Nation ivoirienne ». Il s’est réjoui de l’amélioration de la sécurité.
Bamba K. Inza