x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mercredi 21 mars 2012 | Le Temps

Guichet Unique automobile : immatriculation des véhicules importés / Les transitaires ivoiriens dénoncent les lenteurs

Les transitaires qui travaillent avec le concessionnaire du guichet unique automobile dénoncent les lenteurs observées dans l’opération d’immatriculation des véhicules importés.

En effet, selon le confrère www.koaci.com, qui rapporte l’information, l’immatriculation selon les indications se fait en 72 heures. Malheureusement, selon ces opérateurs, «ce délai bien connu des transitaires n’est plus respecté puisque le guichet unique va souvent au-delà des trois jours prescrits. Il faut une à deux semaines pour immatriculer un véhicule importé. Les responsables du guichet unique veulent opposer les transitaires à leurs clients. Les véhicules font plus de deux semaines au Port autonome d’Abidjan (Paa), faute de places de stationnement, puisque le guichet unique ne dispose pas de parkings», a déclaré cette source. Face à cette situation, les transitaires qui veulent vite entrer en possession de leurs
véhicules sont obligés de payer des pots de vin. Les plus géréreux seraient les Libanais.

«Des responsables du guichet unique interviennent au Paa pour que les véhicules des Libanais soient libérés dans les délais, moyennant de l’argent. Ces Libanais sont connus de tous, ils leur prennent de l’argent pour leur faciliter la tâche», a insisté notre interlocuteur, dénonçant par ailleurs la magouille qui a lieu en ce moment au guichet unique. Quinze jours après, les propriétaires des véhicules non encore immatriculés sont soumis à des amendes pécuniaires. «A partir du 16è jour, le transitaire paie des taxes supplémentaires liés à l’occupation du parking qui varient entre 2000 francs cfa et 12 mille francs cfa chaque deux jours, selon la puissance du véhicule», a affirmé cette source. Fatigués de ces pratiques qui leur causent d’énormes préjudices, les transitaires souhaitent que l’on revienne à l’ancien système qui consiste à payer d’abord les taxes de l’Etat. «Quand un véhicule arrive, le transitaire, après s’être muni de la carte grise, fait l’évaluation en douane, tire la déclaration et, muni d’une assurance, remet le véhicule à son client. En attendant qu’il soit programmé pour l’immatriculation au guichet unique», rapporte un autre témoin rencontré sur le site en zone portuaire à Vridi.

B. Mafoumgbé
Source : www.koaci.com
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ