Le Conseil National du Travail (CNT) a fait sa rentrée solennelle le jeudi 22 mars 2012 à l’hôtel Pullman au Plateau. A cette occasion, une communication a été faite par M. Marcel Zady Kessy, actuel Président du Conseil Economique et Social (CES).
C’est M. Bernard N’Doumi, président du CNT et directeur de la CNPS qui a situé sur la mission de ladite structure. Il a indiqué que la forte crise économique et financière a eu pour effet l’accroissement de la pauvreté des populations et une réduction des possibilités d’emplois en Afrique. Dans un tel contexte, la volonté des partenaires sociaux s’est heurtée à l’inefficacité des mécanismes de règlement des conflits malgré l’existence de structures de concertation prévues dans les différents codes du travail. Créé par le décret n° 2007-608 du 08 novembre 2007, le Conseil National du Travail (CNT) a pour mission, la promotion du dialogue social en Côte d’Ivoire. A ce titre, il apporte sa contribution au maintien d’un climat social paisible, notamment dans le monde du travail et à la recherche d’une justice sociale. En initiant cette rentrée solennelle, il s’agit pour le CNT de s’ouvrir au monde en général et à celui du travail en particulier en insistant sur son utilité et sa capacité à anticiper, à réduire les conflits sociaux tant dans le secteur public que dans le secteur privé et à envisager des climats sociaux plus apaisés en vue du renforcement de la confiance entre les acteurs du monde du travail. Après lui, M. Zady Kessy qui est frappé par un deuil a indiqué qu’à cause de cette situation, il n’avait pas préparé de présentation, cependant ayant donné sa parole, il se devait d’apporter sa contribution à ce débat d’importance pour la paix sociale autour du thème : «l’intérêt d’une institution nationale de dialogue social dans l’objectif de la relance économique post-crise». Après avoir fait la genèse de la lutte syndicale depuis les travaux forcés jusqu’aux indépendances, il a reconnu que de nos jours, le dialogue social en entreprise bute sur des faits incompris des travailleurs et des populations. «Nos patrons de grandes entreprises, surtout ceux du privé, n’ont pas le pouvoir financier pour donner les gages nécessaires aux employés. Car, ces patrons sont eux-mêmes des employés. Le vrai pouvoir se trouvant soit en Europe, en Amérique ou en Asie», a-t-il révélé. Pour lui, les conflits majeurs dans le monde du travail seront appréhendés dans toute leur globalité lorsque des entreprises privées véritablement nationales auront toutes les cartes en main. Il a reconnu que des structures telles que le CNT sont nécessaires dans la mesure où les règlements des conflits nationaux en matière de travail, font partie des priorités d’un pays. Le CNT a obtenu en 2009 une trêve sociale avec le privé qui dure depuis.
Olivier Guédé
C’est M. Bernard N’Doumi, président du CNT et directeur de la CNPS qui a situé sur la mission de ladite structure. Il a indiqué que la forte crise économique et financière a eu pour effet l’accroissement de la pauvreté des populations et une réduction des possibilités d’emplois en Afrique. Dans un tel contexte, la volonté des partenaires sociaux s’est heurtée à l’inefficacité des mécanismes de règlement des conflits malgré l’existence de structures de concertation prévues dans les différents codes du travail. Créé par le décret n° 2007-608 du 08 novembre 2007, le Conseil National du Travail (CNT) a pour mission, la promotion du dialogue social en Côte d’Ivoire. A ce titre, il apporte sa contribution au maintien d’un climat social paisible, notamment dans le monde du travail et à la recherche d’une justice sociale. En initiant cette rentrée solennelle, il s’agit pour le CNT de s’ouvrir au monde en général et à celui du travail en particulier en insistant sur son utilité et sa capacité à anticiper, à réduire les conflits sociaux tant dans le secteur public que dans le secteur privé et à envisager des climats sociaux plus apaisés en vue du renforcement de la confiance entre les acteurs du monde du travail. Après lui, M. Zady Kessy qui est frappé par un deuil a indiqué qu’à cause de cette situation, il n’avait pas préparé de présentation, cependant ayant donné sa parole, il se devait d’apporter sa contribution à ce débat d’importance pour la paix sociale autour du thème : «l’intérêt d’une institution nationale de dialogue social dans l’objectif de la relance économique post-crise». Après avoir fait la genèse de la lutte syndicale depuis les travaux forcés jusqu’aux indépendances, il a reconnu que de nos jours, le dialogue social en entreprise bute sur des faits incompris des travailleurs et des populations. «Nos patrons de grandes entreprises, surtout ceux du privé, n’ont pas le pouvoir financier pour donner les gages nécessaires aux employés. Car, ces patrons sont eux-mêmes des employés. Le vrai pouvoir se trouvant soit en Europe, en Amérique ou en Asie», a-t-il révélé. Pour lui, les conflits majeurs dans le monde du travail seront appréhendés dans toute leur globalité lorsque des entreprises privées véritablement nationales auront toutes les cartes en main. Il a reconnu que des structures telles que le CNT sont nécessaires dans la mesure où les règlements des conflits nationaux en matière de travail, font partie des priorités d’un pays. Le CNT a obtenu en 2009 une trêve sociale avec le privé qui dure depuis.
Olivier Guédé
