Abidjan - Le partenariat public-privé (PPP) a nécessairement besoin d’une économie suffisamment financée pour sa viabilité, a reconnu, jeudi, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), Jean-Baptiste Aman Ayé.
Lors de la présentation d’une communication portant sur la "problématique du financement dans le PPP", au deuxième jour du forum international des investissements sur le partenariat public-privé à Abidjan, M. Aman Ayé a insisté sur l’impérieuse nécessité d’un cadre réglementaire, permettant au secteur privé de "capter plus d’épargne".
Il a exhorté les banques à "plus de pugnacité et de créativité" dans la mise en œuvre de leur stratégie d’incitation à l’épargne, et dans la volonté de "convaincre la clientèle à réinvestir son épargne", matérialisée par une souscription aux produits offerts par l’établissement.
Cette politique leur permettra, a-t-il souligné, de "figer" les épargnes en vue de leur investissement dans le partenariat public-privé.
Jean-Baptiste Aman Ayé a invité le privé à "s’impliquer résolument dans le PPP, en vue d’un financement "plus probant des services sociaux de base" (éducation, santé, logement, voiries), assurant que le partenariat leur garantit "un partage de risques avec l’Etat".
La première édition du Forum international des investissements en partenariat public-privé prend fin vendredi, rappelle-t-on.
(aip)
Hb/kp
Lors de la présentation d’une communication portant sur la "problématique du financement dans le PPP", au deuxième jour du forum international des investissements sur le partenariat public-privé à Abidjan, M. Aman Ayé a insisté sur l’impérieuse nécessité d’un cadre réglementaire, permettant au secteur privé de "capter plus d’épargne".
Il a exhorté les banques à "plus de pugnacité et de créativité" dans la mise en œuvre de leur stratégie d’incitation à l’épargne, et dans la volonté de "convaincre la clientèle à réinvestir son épargne", matérialisée par une souscription aux produits offerts par l’établissement.
Cette politique leur permettra, a-t-il souligné, de "figer" les épargnes en vue de leur investissement dans le partenariat public-privé.
Jean-Baptiste Aman Ayé a invité le privé à "s’impliquer résolument dans le PPP, en vue d’un financement "plus probant des services sociaux de base" (éducation, santé, logement, voiries), assurant que le partenariat leur garantit "un partage de risques avec l’Etat".
La première édition du Forum international des investissements en partenariat public-privé prend fin vendredi, rappelle-t-on.
(aip)
Hb/kp