Une délégation ministérielle conduite par le Premier ministre Ahoussou Jeannot a visité le marché Gouro d’Adjamé et celui de Treichville, ainsi que l’abattoir de Port-Bouët. C’était le jeudi 22 mars 2012. Cette visite consistait pour le chef du gouvernement, à s’imprégner du coût des produits sur les marchés avant la mise en application des onze mesures de lutte contre la vie chère adoptées en conseil de ministres le mercredi 21 mars 2012.
La visite a débuté à 9h 50 au marché Gouro d’Adjamé. En sa qualité de présidente de ce marché, Yvonne Lou Irié, a expliqué au Premier ministre le fonctionnement de ce marché, de même que le mode de fixation des prix. Elle a indiqué que le transport de la marchandise était pour beaucoup dans le coût élevé des produits. Le chef du gouvernement l’a écoutée avec grand soin. Au marché de Treichville, Ahoussou Jeannot a pu parcourir les étals et demander les prix des différents produits aux commerçantes qui ont toutes été unanimes sur la cherté de la vie. Des populations rencontrées sur le marché ont salué la présence du Premier ministre même si elles semblaient «douter de sa capacité à réduire le prix des denrées». «Ce n’est pas la première visite d’un Premier ministre dans les marchés, on espère que celle-là sera la bonne car les prix augmentent de jour en jour», note dame T.A venue faire le marché. Dernière étape de cette visite, l’abattoir de Port-Bouët. Là-bas, la délégation du Premier ministre a été accueillie par le gouverneur du District d’Abidjan, Beugré Mambé et le premier magistrat de la commune, Mme Aka Angui. Le coordonnateur de la réhabilitation de l’abattoir, Adiko Laurent, a présenté à la délégation ministérielle le plan de réhabilitation de cette infrastructure dont le coût total s’élève à 3,3 milliards FCFA et qui comprend la réhabilitation du parc à bétail avec son esplanade et ses hangars. Le gouvernement, par l’entremise du ministre Kobenan Adjoumani, a fait des dons en nature d’une valeur de près de dix (10) millions de FCFA aux agents du ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques détachés à l’abattoir de Port-Bouët. Après ces différentes visites, le Premier ministre Ahoussou Jeannot a animé un point de presse au sein de l’abattoir. Répondant aux questions des journalistes, le chef du gouvernement a souligné que les 11 mesures adoptées en conseil des ministres la veille (ndlr : mercredi 21 mars 2012) vont trouver une mise en œuvre rapide et les effets de ces mesures vont se ressentir dans le panier de la ménagère. Selon Ahoussou Jeannot, cette visite est la preuve que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a entendu le cri du cœur des mères. Pour le Premier ministre, le chronogramme a déjà été arrêté pour ressentir ces effets. «Donnez-nous 3 mois pour faire une évaluation, nous avons des problèmes structurels, notamment le transport et l’impraticabilité des pistes, sans oublier les circuits de distribution. Dans trois (3) mois les prix vont baisser». Quant à l’applicabilité de ces nouvelles mesures, le chef du gouvernement a été ferme : «La loi va s’appliquer», tranche t-il. Il a annoncé la mise en place d’un comité de veille interministériel incluant les élus locaux afin que les plaintes des populations soient sues et traitées. Poursuivant, le chef du gouvernement espère compter sur la sensibilisation auprès des opérateurs économiques pour la mise en œuvre rapide de ces mesures, avant d’annoncer une grande concertation ce vendredi matin dans les locaux de la Caistab avec des opérateurs économiques pour résoudre le problème de la cherté de la vie. Le Premier ministre a terminé en lançant une «guerre contre les intermédiaires ou encore les faux frais», qui a fustigé les personnes qui empêchent les règles de s’appliquer correctement, dit-il. «Que les faux frais disparaissent de tous les secteurs. Le contrôle des prix est amoindri par des engagements internationaux. Mais celui qui pose des entraves aux règles subira la rigueur de la loi», a menacé Ahoussou Jeannot.
Franck O.
La visite a débuté à 9h 50 au marché Gouro d’Adjamé. En sa qualité de présidente de ce marché, Yvonne Lou Irié, a expliqué au Premier ministre le fonctionnement de ce marché, de même que le mode de fixation des prix. Elle a indiqué que le transport de la marchandise était pour beaucoup dans le coût élevé des produits. Le chef du gouvernement l’a écoutée avec grand soin. Au marché de Treichville, Ahoussou Jeannot a pu parcourir les étals et demander les prix des différents produits aux commerçantes qui ont toutes été unanimes sur la cherté de la vie. Des populations rencontrées sur le marché ont salué la présence du Premier ministre même si elles semblaient «douter de sa capacité à réduire le prix des denrées». «Ce n’est pas la première visite d’un Premier ministre dans les marchés, on espère que celle-là sera la bonne car les prix augmentent de jour en jour», note dame T.A venue faire le marché. Dernière étape de cette visite, l’abattoir de Port-Bouët. Là-bas, la délégation du Premier ministre a été accueillie par le gouverneur du District d’Abidjan, Beugré Mambé et le premier magistrat de la commune, Mme Aka Angui. Le coordonnateur de la réhabilitation de l’abattoir, Adiko Laurent, a présenté à la délégation ministérielle le plan de réhabilitation de cette infrastructure dont le coût total s’élève à 3,3 milliards FCFA et qui comprend la réhabilitation du parc à bétail avec son esplanade et ses hangars. Le gouvernement, par l’entremise du ministre Kobenan Adjoumani, a fait des dons en nature d’une valeur de près de dix (10) millions de FCFA aux agents du ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques détachés à l’abattoir de Port-Bouët. Après ces différentes visites, le Premier ministre Ahoussou Jeannot a animé un point de presse au sein de l’abattoir. Répondant aux questions des journalistes, le chef du gouvernement a souligné que les 11 mesures adoptées en conseil des ministres la veille (ndlr : mercredi 21 mars 2012) vont trouver une mise en œuvre rapide et les effets de ces mesures vont se ressentir dans le panier de la ménagère. Selon Ahoussou Jeannot, cette visite est la preuve que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a entendu le cri du cœur des mères. Pour le Premier ministre, le chronogramme a déjà été arrêté pour ressentir ces effets. «Donnez-nous 3 mois pour faire une évaluation, nous avons des problèmes structurels, notamment le transport et l’impraticabilité des pistes, sans oublier les circuits de distribution. Dans trois (3) mois les prix vont baisser». Quant à l’applicabilité de ces nouvelles mesures, le chef du gouvernement a été ferme : «La loi va s’appliquer», tranche t-il. Il a annoncé la mise en place d’un comité de veille interministériel incluant les élus locaux afin que les plaintes des populations soient sues et traitées. Poursuivant, le chef du gouvernement espère compter sur la sensibilisation auprès des opérateurs économiques pour la mise en œuvre rapide de ces mesures, avant d’annoncer une grande concertation ce vendredi matin dans les locaux de la Caistab avec des opérateurs économiques pour résoudre le problème de la cherté de la vie. Le Premier ministre a terminé en lançant une «guerre contre les intermédiaires ou encore les faux frais», qui a fustigé les personnes qui empêchent les règles de s’appliquer correctement, dit-il. «Que les faux frais disparaissent de tous les secteurs. Le contrôle des prix est amoindri par des engagements internationaux. Mais celui qui pose des entraves aux règles subira la rigueur de la loi», a menacé Ahoussou Jeannot.
Franck O.