Le service de communication de la FIF l`a dit et plusieurs tabloïds ont repris la liste des sept candidats au poste de directeur technique national. Fait remarquable, c`est que tous les postulants au poste qu`occupe Yéo Martial (il est l`intérimaire actuel après avoir été DTN plusieurs années durant) sont tous Ivoiriens. Des techniciens bien connus des fichiers pour avoir tous été, à un moment ou un autre, membre ou proche de la direction technique nationale. C`est justement ce qui donne quelques frayeurs dans le dos. Timité Vassouleymane, Kaé Oulaï, Koné Tiêgbê, Gbonké Tia, N`Guessan Clément, Kouadio Georges et Lama Bamba.
Ce sont ces sept personnalités du football ivoirien qui aspirent aujourd`hui contrôler la structure qui doit penser, concevoir et organiser la nouvelle philosophie du football ivoirien. Car, en réalité c`est de cela qu`il s`agit désormais. La direction technique nationale doit être le laboratoire du football en Côte d`Ivoire. Du moins au niveau de sa politique générale de jeu et surtout au niveau des équipes nationales. C`est pourquoi, le DTN, qui sera retenu, doit être une personnalité qui a non seulement suffisamment de qualités mais qui est capable de proposer quelque chose de clair et surtout de donner une véritable identité au football de notre pays. Un peu comme ce fut le cas en France, en Espagne ou plus récemment en Allemagne quatre ans avant son mondial en 2006.
A l`analyse de la liste des prétendants, on se rend compte que la quasi-totalité a servi à la direction technique nationale. Kouadio Georges, Timité Vassouleymane, N`Guessan Clément et Kaé Oulaï étaient les bras séculiers de Yéo Martial pendant de longues années à la DTN. Ils ont, pendant ce séjour, pu apporter leur science et leur expertise à la construction du football ivoirien. Quant à Koné Tiegbê et Lama Bamba, ils n`ont vraiment jamais été loin. Même si ces deux entraîneurs n`ont jamais fait partie directement de cette structure. Lama Bamba et son adjoint avait déjà conduit la Côte d`Ivoire à la CAN 2002 au Mali (Les Eléphants avaient terminé à une humiliante 16ième place) et Tiegbê n`avait pas réussi à atteindre les demi-finales de la CAN junior avec les Eléphanteaux au Bénin en 2005. Kaé Oulaï et Gbonké Tia n`avaient pas fait le voyage avec les pachydermes en 2000 au Ghana. Au regard de cette liste et des noms qui se suivent, l`inquiétude ne peut que gagner l`observateur ordinaire de notre football. Surtout que sous Yéo Martial, cette structure fonctionnait comme un véritable panier à crabes. Les uns voulant monter sur les autres pour se faire une place au soleil. Des peaux de banane aux calomnies, tout y passait. Et à l`arrivée, cette DTN avec tous les grands diplômés n`a servi à rien ? Le football ivoirien, dans sa conception de jeu et dans la recherche d`une identité claire, n`a pas évolué d`un iota. C`est certainement cet échec patent qui avait amené l`ancien président Jacques Anouma à porter son choix sur le Français Jean-Marc Nobilo. Malheureusement, la crise post-électorale n`aura pas permis à ce dernier de se faire valoir. Pis, il ne sera pas reconduit par la nouvelle équipe dirigeante de la FIF. Aujourd`hui, il faut lui trouver un successeur et ceux qui ont animé ou co-animé l`ex-DTN s`agitent. Que peuvent-ils apporter encore à notre football ? Cette question mérite d`être posée car toutes ces intelligences, qui se signalent aujourd`hui, ont déjà été sur le terrain. Et au bilan qui leur colle à la peau il y a le récurrent problème de favoritisme. Certains, parmi eux, se sont servis de la DTN pour vendre des joueurs ou placer leurs protégés dans les différentes sélections. Il faut mettre fin à ces manières de faire. Si Augustin Sidy Diallo veut réussir dans la construction d`une vraie direction technique, il doit rompre avec cet ordre ancien qui tire des boulets au pied. Tout le monde sait qu`il est difficile de faire du neuf avec du vieux. Il serait intéressant de rechercher le profil du nouveau DTN ailleurs. Il s`agira de quelqu`un de nouveau, avec un discours nouveau et une vision nouvelle. Quelqu`un qui est capable de penser une philosophie de jeu adaptée à notre environnement et à notre football. Un vrai chef de laboratoire. Il le faut sinon avec la liste présentée, il y a péril en la demeure.
Koné Lassiné
Ce sont ces sept personnalités du football ivoirien qui aspirent aujourd`hui contrôler la structure qui doit penser, concevoir et organiser la nouvelle philosophie du football ivoirien. Car, en réalité c`est de cela qu`il s`agit désormais. La direction technique nationale doit être le laboratoire du football en Côte d`Ivoire. Du moins au niveau de sa politique générale de jeu et surtout au niveau des équipes nationales. C`est pourquoi, le DTN, qui sera retenu, doit être une personnalité qui a non seulement suffisamment de qualités mais qui est capable de proposer quelque chose de clair et surtout de donner une véritable identité au football de notre pays. Un peu comme ce fut le cas en France, en Espagne ou plus récemment en Allemagne quatre ans avant son mondial en 2006.
A l`analyse de la liste des prétendants, on se rend compte que la quasi-totalité a servi à la direction technique nationale. Kouadio Georges, Timité Vassouleymane, N`Guessan Clément et Kaé Oulaï étaient les bras séculiers de Yéo Martial pendant de longues années à la DTN. Ils ont, pendant ce séjour, pu apporter leur science et leur expertise à la construction du football ivoirien. Quant à Koné Tiegbê et Lama Bamba, ils n`ont vraiment jamais été loin. Même si ces deux entraîneurs n`ont jamais fait partie directement de cette structure. Lama Bamba et son adjoint avait déjà conduit la Côte d`Ivoire à la CAN 2002 au Mali (Les Eléphants avaient terminé à une humiliante 16ième place) et Tiegbê n`avait pas réussi à atteindre les demi-finales de la CAN junior avec les Eléphanteaux au Bénin en 2005. Kaé Oulaï et Gbonké Tia n`avaient pas fait le voyage avec les pachydermes en 2000 au Ghana. Au regard de cette liste et des noms qui se suivent, l`inquiétude ne peut que gagner l`observateur ordinaire de notre football. Surtout que sous Yéo Martial, cette structure fonctionnait comme un véritable panier à crabes. Les uns voulant monter sur les autres pour se faire une place au soleil. Des peaux de banane aux calomnies, tout y passait. Et à l`arrivée, cette DTN avec tous les grands diplômés n`a servi à rien ? Le football ivoirien, dans sa conception de jeu et dans la recherche d`une identité claire, n`a pas évolué d`un iota. C`est certainement cet échec patent qui avait amené l`ancien président Jacques Anouma à porter son choix sur le Français Jean-Marc Nobilo. Malheureusement, la crise post-électorale n`aura pas permis à ce dernier de se faire valoir. Pis, il ne sera pas reconduit par la nouvelle équipe dirigeante de la FIF. Aujourd`hui, il faut lui trouver un successeur et ceux qui ont animé ou co-animé l`ex-DTN s`agitent. Que peuvent-ils apporter encore à notre football ? Cette question mérite d`être posée car toutes ces intelligences, qui se signalent aujourd`hui, ont déjà été sur le terrain. Et au bilan qui leur colle à la peau il y a le récurrent problème de favoritisme. Certains, parmi eux, se sont servis de la DTN pour vendre des joueurs ou placer leurs protégés dans les différentes sélections. Il faut mettre fin à ces manières de faire. Si Augustin Sidy Diallo veut réussir dans la construction d`une vraie direction technique, il doit rompre avec cet ordre ancien qui tire des boulets au pied. Tout le monde sait qu`il est difficile de faire du neuf avec du vieux. Il serait intéressant de rechercher le profil du nouveau DTN ailleurs. Il s`agira de quelqu`un de nouveau, avec un discours nouveau et une vision nouvelle. Quelqu`un qui est capable de penser une philosophie de jeu adaptée à notre environnement et à notre football. Un vrai chef de laboratoire. Il le faut sinon avec la liste présentée, il y a péril en la demeure.
Koné Lassiné