Abidjan – Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi rassure que dans quelques mois, les problèmes d’approvisionnement en eau potable des ménages dans le grand Abidjan seront un lointain souvenir car l’Etat a injecté 120 milliards FCFA pour résorber définitivement le déficit de 150.000 m3 actuellement ressenti, sur une demande de 500.000 m3.
Jeudi, lors d’une conférence de presse organisée après l’inauguration du château d’eau d’Angré Djibi (Cocody) par le Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot, le ministre des Infrastructures économiques s’est dit conscient des problèmes vécus par les Ivoiriens du fait du manque d’eau potable, au point d’avoir le sommeil trouble face aux plaintes, témoignages et cris de détresse qu’il recueille couramment.
«La nuit, le jour, je n’en dors pas. (…) Moi, je témoigne de mes engagements, je fais peu de choses dont je ne saurai y mettre du cœur », a fait savoir, pathétique, Patrick Achi. Il a noté que la difficulté d’approvisionnement en eau potable est moins un problème d’argent que de délai incompressible de réalisation des travaux.
Aussi, le premier responsable des infrastructures économiques, après avoir énuméré les différentes étapes du traitement de l’eau de surface ou souterraine à la distribution dans les robinets, a souligné que face à la limite de saturation atteinte par la nappe phréatique dont provient essentiellement l’approvisionnement d’Abidjan, une série d’ouvrages dont trois forages -réalisé (Abatta), en cours (Niangon) ou à suivre- sont initiés en vue de soulager les Abidjanais d’ici la fin de l’année.
L’Etat envisage également, à moyen terme, des travaux en vue d’acheminer de l’eau de Bonoua à Abidjan pour compléter les ressources, ainsi qu’au niveau de la Comoé (Alépé) et du Bandama (Tiassalé). Achi Patrick a fait observer que la gravité du problème qui n’est pas liée à la disponibilité des ressources (Abidjan recèle 12 milliards de m3 d’eau pour un taux de renouvellement annuel de l’ordre de 140 millions de m3) s’explique notamment par l’inexistence d’investissement dans le secteur.
« A part La Djibi (château d’eau qui venait d’être inauguré, ndlr), la dernière station de traitement construite date de 1986 », a-t-il dit, soulignant qu’un projet existait en 1997 qui a été estompé par le coup d’Etat de 1999. Ce projet est en train de reprendre depuis six mois, a précisé Patrick Achi. Ce, pour que partout en Côte d’Ivoire, les populations aient accès à l’eau potable dans les trois prochaines années.
(AIP)
cmas
Jeudi, lors d’une conférence de presse organisée après l’inauguration du château d’eau d’Angré Djibi (Cocody) par le Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot, le ministre des Infrastructures économiques s’est dit conscient des problèmes vécus par les Ivoiriens du fait du manque d’eau potable, au point d’avoir le sommeil trouble face aux plaintes, témoignages et cris de détresse qu’il recueille couramment.
«La nuit, le jour, je n’en dors pas. (…) Moi, je témoigne de mes engagements, je fais peu de choses dont je ne saurai y mettre du cœur », a fait savoir, pathétique, Patrick Achi. Il a noté que la difficulté d’approvisionnement en eau potable est moins un problème d’argent que de délai incompressible de réalisation des travaux.
Aussi, le premier responsable des infrastructures économiques, après avoir énuméré les différentes étapes du traitement de l’eau de surface ou souterraine à la distribution dans les robinets, a souligné que face à la limite de saturation atteinte par la nappe phréatique dont provient essentiellement l’approvisionnement d’Abidjan, une série d’ouvrages dont trois forages -réalisé (Abatta), en cours (Niangon) ou à suivre- sont initiés en vue de soulager les Abidjanais d’ici la fin de l’année.
L’Etat envisage également, à moyen terme, des travaux en vue d’acheminer de l’eau de Bonoua à Abidjan pour compléter les ressources, ainsi qu’au niveau de la Comoé (Alépé) et du Bandama (Tiassalé). Achi Patrick a fait observer que la gravité du problème qui n’est pas liée à la disponibilité des ressources (Abidjan recèle 12 milliards de m3 d’eau pour un taux de renouvellement annuel de l’ordre de 140 millions de m3) s’explique notamment par l’inexistence d’investissement dans le secteur.
« A part La Djibi (château d’eau qui venait d’être inauguré, ndlr), la dernière station de traitement construite date de 1986 », a-t-il dit, soulignant qu’un projet existait en 1997 qui a été estompé par le coup d’Etat de 1999. Ce projet est en train de reprendre depuis six mois, a précisé Patrick Achi. Ce, pour que partout en Côte d’Ivoire, les populations aient accès à l’eau potable dans les trois prochaines années.
(AIP)
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