A près les vagues de licenciements « abusifs » dont ils ont été victimes, courant novembre - décembre 2011, voici une autre « bombe » qui se trame contre les proches de l’ancien Directeur Général, Marcel Gossio.
La direction Générale du Port Autonome d’Abidjan à décider de revoir les décisions de reclassement exceptionnelle signées courant 2000 à 2011. Son objectif : déclasser ceux qui ne mériteraient pas cet avantage.
Deux raisons fondamentales justifient que cette opération est encore lancée contre ceux que le Directeur général, Sié Hien, reproche d’avoir été fidèles à son prédécesseur. D’abord, la période sur laquelle la « commission de reclassement » créée expressément, à cet effet, entend étendre ses investigations ; Elle court de 2000 à 2011. Une période qui, comme par hasard, couvre le temps exact de gestion de Marcel Gossio. Or, s’il y a besoin réel d’extirper des rangs des bénéficiaires des reclassements exceptionnels les « non méritants », il aurait fallu étendre les enquêtes sur tout le long de la gestion des différents directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de l’entreprise. Puisque rien, en réalité, ne dit que les mêmes "anomalies" recherchées dans la gestion de Gossio ne pourraient être constatées sous les mandats des autres ex- directeurs généraux du Port. Rien du tout ! Tel que les choses semblent se dérouler, on voit clairement que les véritables objectifs se trouvent, ailleurs. Dérouler avec dynamisme la machine de brimade mise en place contre des fidèles de Marcel Gossio.
Ensuite, l’attitude du Chef de cette fameuse commission de reclassement interpelle. Selon les infos provenant de ladite commission, le conseiller du Directeur Général qui pilote les investigations affiche une certaine intransigeance sur les cas des proches collaborateurs de l’ancien DG. Le conseiller Technique Etienne N’Gbala car c’est de lui qu’il s’agit, qui, apparemment cherche à se racheter auprès de son directeur général après avoir dénoncé dans la presse les premiers licenciements abusifs des travailleurs du Port , ne serait pas disposé à prendre en compte toute explication visant à justifier les cas des proches de Gossio. Les choses semblent malheureusement tard pour les travailleurs concernés par la situation. Puisqu’il ne reste plus au directeur général qu’à « arracher » » l’approbation de l’inspecteur de travail pour déclasser les pauvres agents, précisent nos sources.
Pourtant ces travailleurs n’ont fait que donner beaucoup d’eux-mêmes, même dans les moments difficiles, pour permettre au Port Autonome d’Abidjan de redorer son blason. Ayant hérité d’une situation où le port d’Abidjan était en baisse de régime avec un trafic global de 14 millions de tonnes de marchandises, ils ont permis à leur entreprise d’atteindre un trafic record de 22 millions de tonnes de marchandises dans une période trouble stigmatisée par une crise sanglante de 10 ans. Rappelons que le Port Autonome d’Abidjan a enregistré une baisse de 27% de son trafic initial en 2011 passant de 22 millions de tonnes de marchandises à 16 millions. Et c’est dans cette période de stagnation et peu enviable que, ce qui a toujours été considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne reçoit, la visite du fournisseur de la certification.
Wognin Dieudonné
La direction Générale du Port Autonome d’Abidjan à décider de revoir les décisions de reclassement exceptionnelle signées courant 2000 à 2011. Son objectif : déclasser ceux qui ne mériteraient pas cet avantage.
Deux raisons fondamentales justifient que cette opération est encore lancée contre ceux que le Directeur général, Sié Hien, reproche d’avoir été fidèles à son prédécesseur. D’abord, la période sur laquelle la « commission de reclassement » créée expressément, à cet effet, entend étendre ses investigations ; Elle court de 2000 à 2011. Une période qui, comme par hasard, couvre le temps exact de gestion de Marcel Gossio. Or, s’il y a besoin réel d’extirper des rangs des bénéficiaires des reclassements exceptionnels les « non méritants », il aurait fallu étendre les enquêtes sur tout le long de la gestion des différents directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de l’entreprise. Puisque rien, en réalité, ne dit que les mêmes "anomalies" recherchées dans la gestion de Gossio ne pourraient être constatées sous les mandats des autres ex- directeurs généraux du Port. Rien du tout ! Tel que les choses semblent se dérouler, on voit clairement que les véritables objectifs se trouvent, ailleurs. Dérouler avec dynamisme la machine de brimade mise en place contre des fidèles de Marcel Gossio.
Ensuite, l’attitude du Chef de cette fameuse commission de reclassement interpelle. Selon les infos provenant de ladite commission, le conseiller du Directeur Général qui pilote les investigations affiche une certaine intransigeance sur les cas des proches collaborateurs de l’ancien DG. Le conseiller Technique Etienne N’Gbala car c’est de lui qu’il s’agit, qui, apparemment cherche à se racheter auprès de son directeur général après avoir dénoncé dans la presse les premiers licenciements abusifs des travailleurs du Port , ne serait pas disposé à prendre en compte toute explication visant à justifier les cas des proches de Gossio. Les choses semblent malheureusement tard pour les travailleurs concernés par la situation. Puisqu’il ne reste plus au directeur général qu’à « arracher » » l’approbation de l’inspecteur de travail pour déclasser les pauvres agents, précisent nos sources.
Pourtant ces travailleurs n’ont fait que donner beaucoup d’eux-mêmes, même dans les moments difficiles, pour permettre au Port Autonome d’Abidjan de redorer son blason. Ayant hérité d’une situation où le port d’Abidjan était en baisse de régime avec un trafic global de 14 millions de tonnes de marchandises, ils ont permis à leur entreprise d’atteindre un trafic record de 22 millions de tonnes de marchandises dans une période trouble stigmatisée par une crise sanglante de 10 ans. Rappelons que le Port Autonome d’Abidjan a enregistré une baisse de 27% de son trafic initial en 2011 passant de 22 millions de tonnes de marchandises à 16 millions. Et c’est dans cette période de stagnation et peu enviable que, ce qui a toujours été considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne reçoit, la visite du fournisseur de la certification.
Wognin Dieudonné