C’est ouvert pour le poste du directeur technique national (DTN) à la FIF. Parmi les postulants, Gbonké Tia fait figure de favori. Parce que plus au fait des réalités de la DTN et aussi pour sa longue expérience et connaissance du football ivoirien. Gbonké Tia Martin est présentement le directeur technique national adjoint aux côtés du titulaire Paul Yéo Martial. Le succès au tournoi OISSU avec l’équipe de Katiola en 1974 lui a ouvert la voie du métier d’entraineur. Spécialiste du foot bien connu dans le monde des techniciens africains et en particulier en Côte d’Ivoire, Gbonké Tia Martin est un technicien dont l’expérience mérite d’être mise à profit. Nul doute que ce besoin de toujours servir son pays ‘contraint’ ‘Mana’ à postuler pour le poste de directeur technique national en remplacement de l’intérimaire Yéo Martial. Bamba Lama Kaé Oulaï, Koné Tiégbé, Kouadio Georges, Nguessan Clément et Timité Vassouleymane sont les autres postulants à ce poste. Si les candidats ont tous fière allure, il n’est pas maladroit de dire qu’après Yéo Martial, Gbonké Tia Martin est le titulaire logique. Les raisons sont nombreuses. Gbonké Tia sort d’une école ou la pratique s’appuie sur la théorie. A la longue pratique du métier d’entraîneur, Gbonké ajoute les trois premiers degrés d’entraîneurs. En 1980, il obtient le diplôme d’instructeur FIFA coca-cola sous la supervision de l’actuel président de la FIFA. Cet acquis déjà solide vient d’être conforté par le diplôme FIFA 4. Son expérience en qualité d’entraineur est variée. Car l’homme est parti des clubs de D2 comme Katiola, l’ASCB pour poursuivre l’aventure avec des clubs de renommée comme l’Africa sport, le stade d’Abidjan. Ce parcours respectable le propulse en sélection. Gbonké et la sélection nationale. Après l’apprentissage au sein du collège d’entraineur aux côtés du Brésilien Duke Péreira lors de Côte d’Ivoire 1984, il entame réellement avec les cadets. Son premier grand coup est la médaille d’argent qu’il remporte en 1991 avec les Juniors en Egyte. Une place qui lui permet de disputer la coupe du monde des juniors au cours de la même année au Portugal. Même si les Eléphanteaux ne passent pas le premier tour, ils font sensation avec leur héroïque nul face aux Brésil (2-2). Fort de la progression remarquable de l’homme, Yéo l’admet comme adjoint en 1992. Le succès de Sénégal 1992 porte naturellement sa griffe aussi. En 2000 au Ghana, il est éliminé au premier tour de la CAN. Jouissant du même nombre de points que le Ghana, ‘Mana’ et sa bande sortent pour déficit de goal avérage. Son potentiel de grand formateur fait de lui, l’une des satisfactions de la FIFA sur le continent. Un atout que la FIF devrait savoir exploiter. «Je veux mettre mon expérience de longue date au sein de notre DTN, en apporter mes connaissances au plan administratif et technique». Gbonké a le potentiel et présente le profil du directeur technique national dont a besoin la FIF aujourd’hui. Le parcours, le bagage et la logique militent forcement en faveur de Gbonké Tia.
Mathieu BLET
Mathieu BLET
