Les nouvelles autorités ivoiriennes tiennent à la réussite du processus de réconciliation nationale engagé après la crise post-électorale. A l’occasion de la présentation du rapport de l’expert indépendant de l’ONU, Doudou Diène, sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, à la 19è session du conseil des droits de l’homme tenue à Genève, le ministre ivoirien des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, est monté mercredi dernier à la tribune, pour rassurer la communauté internationale. Selon lui, le gouvernement est à la tâche pour construire un Etat de droit. Après avoir énuméré, en effet, les différentes actions de l’équipe gouvernementale pour assurer aux populations ivoiriennes les droits à la santé, à l’éducation, à la sécurité… il a souligné que des efforts considérables sont consentis pour le succès du processus de réconciliation nationale. «Je voudrais réaffirmer l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter résolument contre l’impunité, à promouvoir les droits de l’homme et les libertés publiques et à tout mettre en œuvre pour construire un Etat de droit. Aucun effort dans ce sens ne sera économisé pour réussir la réconciliation nationale», a-t-il précisé. Le ministre ivoirien a une fois de plus plaidé pour la levée de l’embargo sur les armes imposé à la Côte d’Ivoire pour permettre au pays de faire efficacement face à l’équation du rétablissement de la sécurité sur toute l’entendue du territoire national. .
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