La rentrée budgétaire 2012 du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida s’est effectuée hier, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. L’exposé du directeur des Affaires financières, Amani Yao Joseph, relève qu’à la date du 13 janvier 2012, la dotation totale pour le budget exécutable, s’élève à 93 608 548 678 F CFA, soit 3,5% du budget de l’Etat. 87,80% de ce budget est alloué au fonctionnement et 12,20% aux investissements. Il a relevé que le budget exécutable est en hausse de 0,96% par rapport au budget par ordonnance. Le budget de fonctionnement a augmenté de 02,58% avec un montant de 2.351 134 326 F CFA. Les investissements eux, ont baissé de 9,3%. Ce qui représente un montant de 1.333 078 036 F CFA. En 2011, le budget alloué à ce ministère sur la base de l’ordonnance, s’élevait à 105. 597 419 781 francs CFA y compris les salaires et les abonnements. Ce montant représentait 3,46% du budget de l’Etat. Il a par ailleurs, révélé que cette proportion reste largement en deçà des 15% recommandés par la Conférence des chefs d’Etat africains à Abuja (Nigeria), en 2011. Le professeur Thérèse N’dri Yoman, premier responsable de ce Département, a rappelé à ses collaborateurs, la nécessité d’une utilisation judicieuse des crédits budgétaires alloués pour l’atteinte des objectifs consignés dans les différents plans d’action du ministère. Dans cette perspective, les administrateurs de crédits et les responsables des services médicaux doivent, selon la ministre, s’approprier les instructions suivantes : amélioration de la capacité d’absorption, utilisation rationnelle des crédits budgétaires d’investissement et renforcement du contrôle et de lutte contre la corruption. Cette réalité s’impose selon la ministre qui a rappelé que le président Alassane Ouattara a inscrit la promotion de la bonne gouvernance au nombre des actions majeures à respecter. Elle a invité ses collaborateurs à ne pas constituer de frein ou d’obstacle dans l’exécution des opérations financières car ce département est ‘’un ministère des urgences’’. Mme Lattro Marie Essoh, Conseiller Technique du ministre de l’Economie et des Finances, a indiqué que le défi, ‘‘c’est l’utilisation des crédits budgétaires pour des résultats tangibles dans le souci de l’amélioration du vécu des populations’’. Elle a donc prôné une rationalisation des dépenses, gage de la bonne gouvernance.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana