Du 19 au 23 mars 2012, le ministre Gnénéma Coulibaly a séjourné à Genève dans le cadre d’une mission officielle auprès des Nations Unies, de l’OMC et bien d’autres organisations internationales ayant leur siège dans la capitale helvétique. Au cours de ces rencontres, il a assisté à la présentation du rapport de l’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Selon le ministre des droits de l’homme, le gouvernement ivoirien «prend acte du rapport» de l’expert indépendant. Selon lui, la Côte d’Ivoire postélectorale connaît toujours des problèmes de sécurité intérieure, car les forces de l’ordre n’ont pas l’armement nécessaire pour combattre de manière efficiente la criminalité. Aussi, a-t-il plaidé devant les organisations du système des Nations Unies pour la levée de l’embargo sur les armes. «Mon pays reste confronté à la situation de l’embargo sur l’importation des armes qui réduit considérablement la possibilité de sécuriser efficacement l’ensemble de son territoire. Il convient également de relever les réformes entreprises par le gouvernement en vue de ramener la sécurité dans le pays. Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation des casernes et des dispositions spécifiques relatives à la lutte contre l’insécurité généralisée sur certains axes routiers du pays, notamment la brigade de lutte contre les coupeurs de route et la police militaire», a-t-il plaidé. Toutefois, il a émis des observations sur le rapport de Doudou Diène. «Le gouvernement ivoirien prend note du rapport de l’expert indépendant et voudrait par ma voix saluer la pertinence de ses observations sur certaines situations, notamment les efforts déployés par l’Etat de Côte d’Ivoire (…) Le gouvernement de la Côte d’Ivoire voudrait cependant faire quelques commentaires pour une meilleure compréhension des informations et recommandations contenues dans ce rapport, eu égard à l’évolution rapide et positive vers une sortie de crise et rassurer quant à sa volonté de travailler promptement à la mise en œuvre des conclusions et recommandations de l’expert». Depuis le passage de l’expert à Abidjan, bien des observations contenues dans son rapport ont évolué positivement. Il s’agit, entre autres, du début de la réhabilitation de certaines casernes pour l’encasernement et la mise en place de dispositions spécifiques relatives à la lutte contre l’insécurité généralisée sur certains axes routiers du pays, notamment la brigade de lutte contre les coupeurs de route et la police militaire.
K. Hyacinthe
Selon le ministre des droits de l’homme, le gouvernement ivoirien «prend acte du rapport» de l’expert indépendant. Selon lui, la Côte d’Ivoire postélectorale connaît toujours des problèmes de sécurité intérieure, car les forces de l’ordre n’ont pas l’armement nécessaire pour combattre de manière efficiente la criminalité. Aussi, a-t-il plaidé devant les organisations du système des Nations Unies pour la levée de l’embargo sur les armes. «Mon pays reste confronté à la situation de l’embargo sur l’importation des armes qui réduit considérablement la possibilité de sécuriser efficacement l’ensemble de son territoire. Il convient également de relever les réformes entreprises par le gouvernement en vue de ramener la sécurité dans le pays. Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation des casernes et des dispositions spécifiques relatives à la lutte contre l’insécurité généralisée sur certains axes routiers du pays, notamment la brigade de lutte contre les coupeurs de route et la police militaire», a-t-il plaidé. Toutefois, il a émis des observations sur le rapport de Doudou Diène. «Le gouvernement ivoirien prend note du rapport de l’expert indépendant et voudrait par ma voix saluer la pertinence de ses observations sur certaines situations, notamment les efforts déployés par l’Etat de Côte d’Ivoire (…) Le gouvernement de la Côte d’Ivoire voudrait cependant faire quelques commentaires pour une meilleure compréhension des informations et recommandations contenues dans ce rapport, eu égard à l’évolution rapide et positive vers une sortie de crise et rassurer quant à sa volonté de travailler promptement à la mise en œuvre des conclusions et recommandations de l’expert». Depuis le passage de l’expert à Abidjan, bien des observations contenues dans son rapport ont évolué positivement. Il s’agit, entre autres, du début de la réhabilitation de certaines casernes pour l’encasernement et la mise en place de dispositions spécifiques relatives à la lutte contre l’insécurité généralisée sur certains axes routiers du pays, notamment la brigade de lutte contre les coupeurs de route et la police militaire.
K. Hyacinthe