Après les élections perdues à la Fédération ivoirienne de football en septembre 2011, Salif Bictogo se consacre à son club, le Stella Club d’Adjamé. Il a été récemment plébiscité à la tête des Magnans. Président de la Conférence des présidents de clubs de football de Côte d’Ivoire, Salif Bictogo a décidé de rompre le silence. L’IA l’a rencontré.
Nous avons senti une mobilisation des présidents de clubs pour vous soutenir afin de prendre en main la FIF. A l’arrivée, vous avez échoué…
Je tiens à remercier tous ceux qui ont cru en moi et tous ceux qui n’ont pas cru en moi. C’est aussi la voie des élections. Ils ont préféré l’autre candidature à la mienne. Je crois qu’il faut regarder l’avenir et construire ensemble le futur.
La conférence à l’issue de cette élection, n’existe aujourd’hui que de nom. Quel est l’état des lieux de la structure regroupant les présidents de clubs ?
La conférence des présidents de clubs n’existe pas que de nom. Il est vrai que nous n’avons pas convoqué de réunions depuis l’élection à la présidence de la FIF. Mais, je crois que comme toute élection laisse des traces, il faut du temps pour que les traces s’effacent afin de repartir sur de nouvelles bases. Toutefois, la Conférence est un organe consultatif où on se retrouve, où on échange, c’est un organe pour faire vivre la convivialité entre nous ; où on essaie d’apaiser nos différends. C’est une plate-forme qui nous réunit, qui permet au football de naviguer dans les eaux calmes.
Depuis l’élection, la conférence n’a pas tenu de réunion. Et l’on en déduit qu’il n’y a pas de véritable opposition contre la FIF. Puisque chaque président est livré à lui-même. Comment la conférence pense-t-elle s’y prendre pour un contre- poids ?
La FIF, c’est d’abord nous ; c’est l’émanation des clubs. La conférence n’est pas un syndicat. Nous ne sommes pas là pour revendiquer. Nous posons des problèmes en termes d’évolution de notre football. Nous faisons ce qui est possible. Ne voyez pas en la FIF notre adversaire ; nous sommes des partenaires et nous devons fonctionner ensemble. C’est vrai qu’au démarrage, il y a eu quelques grincements de dents, mais il faut permettre à cette fédération de se mettre en place. Sidy Diallo et ses collaborateurs ont leurs délais de grâce et en temps opportun, nous allons les rencontrer et dire ce que nous pensons.
En 2010, après la CAN angolaise, la Conférence est montée au créneau pour dire son indignation face aux échecs des Eléphants. En 2012, les Eléphants ont échoué. Quel est le sentiment de la Conférence ?
Le sentiment est mitigé. Nous étions à cette Can pour la remporter et il faudrait retenir cela. Mais je crois que les sons qui nous parviennent, ne vont pas dans le sens de ce que nous souhaitions. Des journaux ont pu écrire que malgré la défaite en finale, les Eléphants auront leurs primes comme s’ils avaient remporté la finale. Je pense que c’est une erreur. Le gouvernement a fait beaucoup. Si j’étais à la place des décideurs ou proche du gouvernement, j’aurais dit que quand on n’apporte pas de coupe, on n’a pas de primes. Et cet argent peut servir à d’autres choses, à beaucoup de choses au niveau du football local. C’est une réalité qu’il ne faut pas cacher avec la main. Je crois qu’il y a danger. A partir du moment où la promesse leur a été faite, il faut leur donner. Mais si j’étais l’interlocuteur, j’aurais conseillé au Chef de l’Etat que cela ne valait pas la peine. C’est vrai que le chef de l’Etat dans sa magnanimité a voulu faire plaisir. Mais on aurait dû l’interpeller, pour dire qu’un contrat reste un contrat. Vous remportez la coupe, vous avez telle somme ; vous ne la remportez pas, vous n’avez rien. Les Eléphants gagnent beaucoup d’argent et on ne les envie pas. Mais pour construire les clubs en Côte d’Ivoire, il faut beaucoup plus de moyens. Les Eléphants ont échoué, ils ne méritent pas de primes. Le football ivoirien ne se limite pas à une CAN. C’est une préparation avant d’arriver à la CAN. Il y a trop de folklores au niveau du ministère des Sports et Loisirs. On invite des gens à chaque compétition de football, c’est inadmissible ! Le CNSE (Comité national de soutien aux Eléphants, ndrl) vit sur les caisses de l’Etat, il faut arrêter ce cafouillage. Je n’ai jamais vu le président du CNSE venir voir un match de championnat. Les supporters choisis pour voyager ne vont jamais aux stades ici en Côte d’Ivoire, on ne les voit pas lors des matches du championnat. Si le CNSE mobilise des fonds auprès des privés pour se prendre en charge, Dieu merci. Mais c’est l’Etat qui doit décaisser 700 à 800 millions FCFA pour inviter les gens. A quand la construction des infrastructures ? Ça fait mal au cœur. Il faut que ceux qui se privent de tout pour que le football existe en Côte d’Ivoire soient réunis autour de l’Etat, autour des décideurs pour qu’une bonne fois pour toute, on trouve la meilleure solution à tous ces problèmes.
Vous songez au forum qui devrait se tenir sous l’ère Jacques Anouma ?
Ce sont de grands mots. Il faut qu’on s’asseye. Les membres de la Conférence ont échangé avec Jacques Anouma à l’époque. Et nous avons dit ce que nous pensions. Nous lui avons dit que nous n’étions pas d’accord pour qu’on investisse autant d’argent pour recruter un coach pour la Coupe du Monde 2012 dont on n’était pas sûr de passer le premier tour vu notre poule. On sort d’une élection et ce sont des éléments que nous avons relevés. Mais à partir du moment où nous n’avons pas pris conscience des actes posés, nous nous retrouvons dans une situation d’ambigüité. L’Etat met assez d’argent dans le football, mais il est très mal utilisé. Je suis contre ces invitations. Je l’ai dit depuis l’avènement du Ministre Banzio au Sport. Lorsqu’on était qualifié pour la Coupe du Monde en 2006, en tant que comptable, je me suis mis à calculer. De 2006 à 2012, on se retrouve à plus de 6 milliards FCFA, rien que pour des invitations. Quel gâchis ! Alors qu’on retrouve, aujourd’hui, des clubs sans terrains, sans infrastructures pour s’entraîner. D’autres clubs se retrouvent à dix sur un stade ; et sur quel stade ? Si nous voulons être une grande nation du football, c’est d’abord la base. Parce que ceux qui forment l’équipe nationale ne sont pas des extra-terrestres. Gosso Gosso est l’un des meilleurs éléments de la sélection nationale, mais personne ne sait qu’il est parti du Stella Club d’Adjamé. Nous l’avons entretenu avec nos maigres moyens, mais aujourd’hui, c’est une star de l’équipe nationale. On dit souvent que nous sommes des services privés. Mais des services privés au service de l’Etat. Je pense qu’il faut s’asseoir pour dialoguer directement et trouver les maux qui minent notre football. On ne construit pas une pyramide par le haut.
Comment jugez-vous les débuts du président Sidy Diallo ?
Je n’ai pas de jugement à faire sur la fédération. La fédération, c’est nous. S’il y a un jugement à faire, je le lui dirais directement. Ce n’est pas à travers un journal que je le lui dirai. Mais ce que je dénonce, c’est au niveau de la promotion du sport roi. Et nous interpellons le gouvernement pour qu’il y ait des installations sportives pour la Côte d’Ivoire. Le Stella Club est un club omnisports. Nous avons le volleyball, le handball, la boxe. J’ai pratiqué le handball et le volley quand j’étais élève et étudiant sur le goudron, je suis grand- père aujourd’hui, mes enfants, mes petits enfants jouent sur du goudron. Je pense qu’il y a un problème. Il y a un problème sur lequel, il faut s’appesantir. Nous avons mal. Tous les nouveaux ministres qui arrivent visitent les grands chantiers que sont le stade Félix Houphouët- Boigny, le Parc des sports, ensuite on se retrouve avec des sommes colossales. Mais en réalité, ce sont des terrains, des salles de compétitions. C’est comme on demande à des élèves de passer le Baccalauréat sans faire la classe de terminale. Mais ils vont échouer. La base, c’est d’avoir des terrains de proximité qui puissent permettre aux équipes et aux centres de formations de s’entraîner ; c’est de là que la graine part. Il faut y songer. C’est un cri de détresse. Quand on prend les pays de l’Afrique du Nord, où nous étions en compétition et où nous avons des amis présidents de clubs, ces derniers ne sortent pas un rond. Lorsque nous sommes allés en Algérie, ce sont les anciens joueurs de Sétif qui deviennent présidents. Quand on les a rencontrés, ils nous ont fait savoir que c’est le district qui gère le club avec un représentant du conseil d’administration. En Côte d’Ivoire, on veut que le président soit tout pour la structure. Jamais, on n’y arrivera. Le football est une industrie qui demande beaucoup de risques.
L’actualité, c’est la présidence de la CAF en 2013. La candidature de l’ivoirien Jacques Anouma est annoncée. Pensez- vous qu’il a les atouts pour défier le camerounais Issa Hayatou?
De façon officielle, je ne suis pas informé. Mais j’ai lu comme vous. On ne peut pas empêcher l’ambition des uns et des autres. Mais je pense que Jacques Bernard Anouma a l’expérience et la compétence nécessaires pour briguer un poste à la CAF. Il l’a démontré au niveau de la Côte d’Ivoire, au niveau de la CAF, de la FIFA, au niveau de l’Ufoa. Il a des qualités. Mais une élection est une élection. En temps opportun, s’il donne le signal, en tant qu’Ivoirien, il obtiendra notre bénédiction et notre soutien. Ce sera agréable pour la Côte d’Ivoire qu’il postule à ce poste.
Réalisé par Annoncia Sehoué ; Coll :K.Ange
Nous avons senti une mobilisation des présidents de clubs pour vous soutenir afin de prendre en main la FIF. A l’arrivée, vous avez échoué…
Je tiens à remercier tous ceux qui ont cru en moi et tous ceux qui n’ont pas cru en moi. C’est aussi la voie des élections. Ils ont préféré l’autre candidature à la mienne. Je crois qu’il faut regarder l’avenir et construire ensemble le futur.
La conférence à l’issue de cette élection, n’existe aujourd’hui que de nom. Quel est l’état des lieux de la structure regroupant les présidents de clubs ?
La conférence des présidents de clubs n’existe pas que de nom. Il est vrai que nous n’avons pas convoqué de réunions depuis l’élection à la présidence de la FIF. Mais, je crois que comme toute élection laisse des traces, il faut du temps pour que les traces s’effacent afin de repartir sur de nouvelles bases. Toutefois, la Conférence est un organe consultatif où on se retrouve, où on échange, c’est un organe pour faire vivre la convivialité entre nous ; où on essaie d’apaiser nos différends. C’est une plate-forme qui nous réunit, qui permet au football de naviguer dans les eaux calmes.
Depuis l’élection, la conférence n’a pas tenu de réunion. Et l’on en déduit qu’il n’y a pas de véritable opposition contre la FIF. Puisque chaque président est livré à lui-même. Comment la conférence pense-t-elle s’y prendre pour un contre- poids ?
La FIF, c’est d’abord nous ; c’est l’émanation des clubs. La conférence n’est pas un syndicat. Nous ne sommes pas là pour revendiquer. Nous posons des problèmes en termes d’évolution de notre football. Nous faisons ce qui est possible. Ne voyez pas en la FIF notre adversaire ; nous sommes des partenaires et nous devons fonctionner ensemble. C’est vrai qu’au démarrage, il y a eu quelques grincements de dents, mais il faut permettre à cette fédération de se mettre en place. Sidy Diallo et ses collaborateurs ont leurs délais de grâce et en temps opportun, nous allons les rencontrer et dire ce que nous pensons.
En 2010, après la CAN angolaise, la Conférence est montée au créneau pour dire son indignation face aux échecs des Eléphants. En 2012, les Eléphants ont échoué. Quel est le sentiment de la Conférence ?
Le sentiment est mitigé. Nous étions à cette Can pour la remporter et il faudrait retenir cela. Mais je crois que les sons qui nous parviennent, ne vont pas dans le sens de ce que nous souhaitions. Des journaux ont pu écrire que malgré la défaite en finale, les Eléphants auront leurs primes comme s’ils avaient remporté la finale. Je pense que c’est une erreur. Le gouvernement a fait beaucoup. Si j’étais à la place des décideurs ou proche du gouvernement, j’aurais dit que quand on n’apporte pas de coupe, on n’a pas de primes. Et cet argent peut servir à d’autres choses, à beaucoup de choses au niveau du football local. C’est une réalité qu’il ne faut pas cacher avec la main. Je crois qu’il y a danger. A partir du moment où la promesse leur a été faite, il faut leur donner. Mais si j’étais l’interlocuteur, j’aurais conseillé au Chef de l’Etat que cela ne valait pas la peine. C’est vrai que le chef de l’Etat dans sa magnanimité a voulu faire plaisir. Mais on aurait dû l’interpeller, pour dire qu’un contrat reste un contrat. Vous remportez la coupe, vous avez telle somme ; vous ne la remportez pas, vous n’avez rien. Les Eléphants gagnent beaucoup d’argent et on ne les envie pas. Mais pour construire les clubs en Côte d’Ivoire, il faut beaucoup plus de moyens. Les Eléphants ont échoué, ils ne méritent pas de primes. Le football ivoirien ne se limite pas à une CAN. C’est une préparation avant d’arriver à la CAN. Il y a trop de folklores au niveau du ministère des Sports et Loisirs. On invite des gens à chaque compétition de football, c’est inadmissible ! Le CNSE (Comité national de soutien aux Eléphants, ndrl) vit sur les caisses de l’Etat, il faut arrêter ce cafouillage. Je n’ai jamais vu le président du CNSE venir voir un match de championnat. Les supporters choisis pour voyager ne vont jamais aux stades ici en Côte d’Ivoire, on ne les voit pas lors des matches du championnat. Si le CNSE mobilise des fonds auprès des privés pour se prendre en charge, Dieu merci. Mais c’est l’Etat qui doit décaisser 700 à 800 millions FCFA pour inviter les gens. A quand la construction des infrastructures ? Ça fait mal au cœur. Il faut que ceux qui se privent de tout pour que le football existe en Côte d’Ivoire soient réunis autour de l’Etat, autour des décideurs pour qu’une bonne fois pour toute, on trouve la meilleure solution à tous ces problèmes.
Vous songez au forum qui devrait se tenir sous l’ère Jacques Anouma ?
Ce sont de grands mots. Il faut qu’on s’asseye. Les membres de la Conférence ont échangé avec Jacques Anouma à l’époque. Et nous avons dit ce que nous pensions. Nous lui avons dit que nous n’étions pas d’accord pour qu’on investisse autant d’argent pour recruter un coach pour la Coupe du Monde 2012 dont on n’était pas sûr de passer le premier tour vu notre poule. On sort d’une élection et ce sont des éléments que nous avons relevés. Mais à partir du moment où nous n’avons pas pris conscience des actes posés, nous nous retrouvons dans une situation d’ambigüité. L’Etat met assez d’argent dans le football, mais il est très mal utilisé. Je suis contre ces invitations. Je l’ai dit depuis l’avènement du Ministre Banzio au Sport. Lorsqu’on était qualifié pour la Coupe du Monde en 2006, en tant que comptable, je me suis mis à calculer. De 2006 à 2012, on se retrouve à plus de 6 milliards FCFA, rien que pour des invitations. Quel gâchis ! Alors qu’on retrouve, aujourd’hui, des clubs sans terrains, sans infrastructures pour s’entraîner. D’autres clubs se retrouvent à dix sur un stade ; et sur quel stade ? Si nous voulons être une grande nation du football, c’est d’abord la base. Parce que ceux qui forment l’équipe nationale ne sont pas des extra-terrestres. Gosso Gosso est l’un des meilleurs éléments de la sélection nationale, mais personne ne sait qu’il est parti du Stella Club d’Adjamé. Nous l’avons entretenu avec nos maigres moyens, mais aujourd’hui, c’est une star de l’équipe nationale. On dit souvent que nous sommes des services privés. Mais des services privés au service de l’Etat. Je pense qu’il faut s’asseoir pour dialoguer directement et trouver les maux qui minent notre football. On ne construit pas une pyramide par le haut.
Comment jugez-vous les débuts du président Sidy Diallo ?
Je n’ai pas de jugement à faire sur la fédération. La fédération, c’est nous. S’il y a un jugement à faire, je le lui dirais directement. Ce n’est pas à travers un journal que je le lui dirai. Mais ce que je dénonce, c’est au niveau de la promotion du sport roi. Et nous interpellons le gouvernement pour qu’il y ait des installations sportives pour la Côte d’Ivoire. Le Stella Club est un club omnisports. Nous avons le volleyball, le handball, la boxe. J’ai pratiqué le handball et le volley quand j’étais élève et étudiant sur le goudron, je suis grand- père aujourd’hui, mes enfants, mes petits enfants jouent sur du goudron. Je pense qu’il y a un problème. Il y a un problème sur lequel, il faut s’appesantir. Nous avons mal. Tous les nouveaux ministres qui arrivent visitent les grands chantiers que sont le stade Félix Houphouët- Boigny, le Parc des sports, ensuite on se retrouve avec des sommes colossales. Mais en réalité, ce sont des terrains, des salles de compétitions. C’est comme on demande à des élèves de passer le Baccalauréat sans faire la classe de terminale. Mais ils vont échouer. La base, c’est d’avoir des terrains de proximité qui puissent permettre aux équipes et aux centres de formations de s’entraîner ; c’est de là que la graine part. Il faut y songer. C’est un cri de détresse. Quand on prend les pays de l’Afrique du Nord, où nous étions en compétition et où nous avons des amis présidents de clubs, ces derniers ne sortent pas un rond. Lorsque nous sommes allés en Algérie, ce sont les anciens joueurs de Sétif qui deviennent présidents. Quand on les a rencontrés, ils nous ont fait savoir que c’est le district qui gère le club avec un représentant du conseil d’administration. En Côte d’Ivoire, on veut que le président soit tout pour la structure. Jamais, on n’y arrivera. Le football est une industrie qui demande beaucoup de risques.
L’actualité, c’est la présidence de la CAF en 2013. La candidature de l’ivoirien Jacques Anouma est annoncée. Pensez- vous qu’il a les atouts pour défier le camerounais Issa Hayatou?
De façon officielle, je ne suis pas informé. Mais j’ai lu comme vous. On ne peut pas empêcher l’ambition des uns et des autres. Mais je pense que Jacques Bernard Anouma a l’expérience et la compétence nécessaires pour briguer un poste à la CAF. Il l’a démontré au niveau de la Côte d’Ivoire, au niveau de la CAF, de la FIFA, au niveau de l’Ufoa. Il a des qualités. Mais une élection est une élection. En temps opportun, s’il donne le signal, en tant qu’Ivoirien, il obtiendra notre bénédiction et notre soutien. Ce sera agréable pour la Côte d’Ivoire qu’il postule à ce poste.
Réalisé par Annoncia Sehoué ; Coll :K.Ange