La libération de Michel Gbagbo, le fils de l’ex-chef de l’Etat ne devrait plus tarder. La Cour de justice de la CEDEAO après une analyse de son dossier estime que sa détention doit prendre fin.
Michel Gbagbo pourrait retrouver la liberté dans quelques semaines. Selon une information publiée sur Abidjandirect.net, c’est une exigence de la Cour de justice de la communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A en croire le site, les juristes de l’organisation sous-régionale, saisis par le conseil de Michel Gbagbo ; ont statué sur la question le jeudi 22 mars dernier à Abuja la capitale nigériane. Après analyse du dossier, il ressort que la Cour de justice de la CEDEAO demande au gouvernement ivoirien la relaxe pure et simple du fils de l’ex-chef de l’Etat. Cette décision a été rendue publique le vendredi 23 mars dernier. Et comme le veut la procédure, elle devrait avoir été notifiée aux dirigeants du pays. En tout état de cause, le conseil de Michel Gbagbo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Selon le site, Me LY son avocat devrait rencontrer dans les jours à venir la presse pour évoquer avec les journalistes le sujet et informer l’opinion nationale et internationale de cette décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Michel Gbagbo faut-il le rappeler a été mis aux arrêts depuis le 11 avril dernier au même moment que ses parents Laurent Gbagbo et Simone Ehivet (qui eux, sont encore détenus pour le premier à la Haye, et pour l’autre à Odienné) pendant la crise postélectorale. Détenu à Bouna dans le nord de la Côte d’Ivoire depuis lors, puis interné il y a quelques jours dans un hôpital abidjanais pour des soins ; il lui est reproché d’avoir été auprès de son père dans le ‘’bunker’’ pendant le raid lancé sur Abidjan par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Avec cette décision de la justice de la CEDEAO, on peut dire que c’est un ouf de soulagement pour la famille Gbagbo, et au- delà, pour l’ex-majorité présidentielle. Dont les responsables et partisans pourraient y voir un début du processus de libération de nombreux de leurs ‘’camarades’’ encore en prison. Ce d’autant plus que l’application de cette volonté de la justice de la CEDEAO devrait se faire sans anicroche. Le président Ouattara étant par ailleurs le président en exercice de l’organisation sous-régionale, devrait aller dans le même sens que cette exigence. Pour le bien-être de son mandat.
Richard Yasseu
Michel Gbagbo pourrait retrouver la liberté dans quelques semaines. Selon une information publiée sur Abidjandirect.net, c’est une exigence de la Cour de justice de la communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A en croire le site, les juristes de l’organisation sous-régionale, saisis par le conseil de Michel Gbagbo ; ont statué sur la question le jeudi 22 mars dernier à Abuja la capitale nigériane. Après analyse du dossier, il ressort que la Cour de justice de la CEDEAO demande au gouvernement ivoirien la relaxe pure et simple du fils de l’ex-chef de l’Etat. Cette décision a été rendue publique le vendredi 23 mars dernier. Et comme le veut la procédure, elle devrait avoir été notifiée aux dirigeants du pays. En tout état de cause, le conseil de Michel Gbagbo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Selon le site, Me LY son avocat devrait rencontrer dans les jours à venir la presse pour évoquer avec les journalistes le sujet et informer l’opinion nationale et internationale de cette décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Michel Gbagbo faut-il le rappeler a été mis aux arrêts depuis le 11 avril dernier au même moment que ses parents Laurent Gbagbo et Simone Ehivet (qui eux, sont encore détenus pour le premier à la Haye, et pour l’autre à Odienné) pendant la crise postélectorale. Détenu à Bouna dans le nord de la Côte d’Ivoire depuis lors, puis interné il y a quelques jours dans un hôpital abidjanais pour des soins ; il lui est reproché d’avoir été auprès de son père dans le ‘’bunker’’ pendant le raid lancé sur Abidjan par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Avec cette décision de la justice de la CEDEAO, on peut dire que c’est un ouf de soulagement pour la famille Gbagbo, et au- delà, pour l’ex-majorité présidentielle. Dont les responsables et partisans pourraient y voir un début du processus de libération de nombreux de leurs ‘’camarades’’ encore en prison. Ce d’autant plus que l’application de cette volonté de la justice de la CEDEAO devrait se faire sans anicroche. Le président Ouattara étant par ailleurs le président en exercice de l’organisation sous-régionale, devrait aller dans le même sens que cette exigence. Pour le bien-être de son mandat.
Richard Yasseu