C'est un message. Et il a le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Dans sa volonté de lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement ne ménage aucun effort. Samedi dernier, le Premier ministre a eu une rencontre avec les préfets, les sous-préfets, les élus à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix. Objectif? Mettre en mission ceux-ci, afin de répercuter auprès des populations en général et des commerçants en particulier, les mesures prises par le gouvernement pour réduire le coût de la vie. C'est donc à ces invités «garants de l'unité de la parole de l'Etat» dans leurs localités, mais aussi et surtout «responsables de l'application des politiques nationales et communautaires (…) chargés de la conduite des politiques de développement économique et d'aménagement du territoire au plan local» que le Premier ministre a demandé de s'impliquer dans la lutte contre la vie chère: «Vous ne devez donc pas tolérer et accepter les dérapages observés dans la fixation des prix des produits de grande consommation. Il y a urgence à réduire le coût de la vie. Ensemble, nous devons nous efforcer à le faire dans les jours, les semaines, les mois qui suivent, sans perdre une minute, sans mesure nos efforts et en ayant toujours à l'esprit que nous avons un devoir envers nos concitoyennes et concitoyens» a fait savoir Ahoussou Jeannot. Il a rappelé au passage, la détermination du président de la République, son implication personnelle et la disponibilité du gouvernement à œuvrer pour le bien-être des populations. C'est pour joindre l'acte à la parole que le successeur de Guillaume Soro a mis les préfets en mission. Avec une feuille de route tout aussi claire: «Diffuser les mesures prises par le gouvernement, sensibiliser les différents corps métier de commerce, effectuer des contrôle de terrain (…) et veiller à l'affichage des prix dans les magasins et centres de commerce, mais aussi prendre toutes les dispositions utiles pour s'assurer que ceux-ci ne sont pas excessifs, produire pour le compte du gouvernement, des comptes-rendus mensuel sur l'évolution des prix et sur le respect de l'application des mesures prises», et enfin « identifier pour chacun des produits de grande consommation, les zones d'abondance et de surplus et les communiquer au Ministère du Commerce afin qu'il prenne des dispositions pour accroître l'offre dans les zones en déficit.» Il s'agira, en réalité pour les membres du corps préfectoral et les élus d'être, selon le Premier ministre, «le prolongement naturel» des services de contrôle du ministère du Commerce dans leurs régions. Un message reçu cinq sur cinq par les hôtes du Premier ministre qui le lui ont d'ailleurs fait savoir. Tour à tour, Jean Claude Kouassi, président de l'Association des Districts et départements de Côte d'Ivoire (ADDCI) et Daouda Ouattara, préfet de Korhogo, ont dit leur disponibilité au Premier ministre pour l'accompagner dans l'application effective, sur le terrain, desdites mesures: «Nous allons appliquer ces mesures. Nous sommes à votre disposition afin que les Ivoiriens soient satisfaits. On sent la pauvreté partout et nous serons là pour appliquer ces mesures » a dit, au nom de ses pairs, Daouda Ouattara. Pour sa part, Bamba Cheik Daniel, Directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur a rassuré le Premier ministre Ahoussou sur la volonté des 95 préfets à traduire en actes, ce qui a été décidé. C'est dans ce cadre qu'il a eu une séance de travail à huis clos avec ceux-ci, juste après leur rencontre avec le Premier ministre, sur instruction, a-t-il tenu à préciser, au nom du ministre Hamed Bakayoko qu'il représentait à cette cérémonie.
C'est un message. Et il a le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Dans sa volonté de lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement ne ménage aucun effort. Samedi dernier, le Premier ministre a eu une rencontre avec les préfets, les sous-préfets, les élus à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix. Objectif? Mettre en mission ceux-ci, afin de répercuter auprès des populations en général et des commerçants en particulier, les mesures prises par le gouvernement pour réduire le coût de la vie. C'est donc à ces invités «garants de l'unité de la parole de l'Etat» dans leurs localités, mais aussi et surtout «responsables de l'application des politiques nationales et communautaires (…) chargés de la conduite des politiques de développement économique et d'aménagement du territoire au plan local» que le Premier ministre a demandé de s'impliquer dans la lutte contre la vie chère: «Vous ne devez donc pas tolérer et accepter les dérapages observés dans la fixation des prix des produits de grande consommation. Il y a urgence à réduire le coût de la vie. Ensemble, nous devons nous efforcer à le faire dans les jours, les semaines, les mois qui suivent, sans perdre une minute, sans mesure nos efforts et en ayant toujours à l'esprit que nous avons un devoir envers nos concitoyennes et concitoyens» a fait savoir Ahoussou Jeannot. Il a rappelé au passage, la détermination du président de la République, son implication personnelle et la disponibilité du gouvernement à œuvrer pour le bien-être des populations. C'est pour joindre l'acte à la parole que le successeur de Guillaume Soro a mis les préfets en mission. Avec une feuille de route tout aussi claire: «Diffuser les mesures prises par le gouvernement, sensibiliser les différents corps métier de commerce, effectuer des contrôle de terrain (…) et veiller à l'affichage des prix dans les magasins et centres de commerce, mais aussi prendre toutes les dispositions utiles pour s'assurer que ceux-ci ne sont pas excessifs, produire pour le compte du gouvernement, des comptes-rendus mensuel sur l'évolution des prix et sur le respect de l'application des mesures prises», et enfin « identifier pour chacun des produits de grande consommation, les zones d'abondance et de surplus et les communiquer au Ministère du Commerce afin qu'il prenne des dispositions pour accroître l'offre dans les zones en déficit.» Il s'agira, en réalité pour les membres du corps préfectoral et les élus d'être, selon le Premier ministre, «le prolongement naturel» des services de contrôle du ministère du Commerce dans leurs régions. Un message reçu cinq sur cinq par les hôtes du Premier ministre qui le lui ont d'ailleurs fait savoir. Tour à tour, Jean Claude Kouassi, président de l'Association des Districts et départements de Côte d'Ivoire (ADDCI) et Daouda Ouattara, préfet de Korhogo, ont dit leur disponibilité au Premier ministre pour l'accompagner dans l'application effective, sur le terrain, desdites mesures: «Nous allons appliquer ces mesures. Nous sommes à votre disposition afin que les Ivoiriens soient satisfaits. On sent la pauvreté partout et nous serons là pour appliquer ces mesures » a dit, au nom de ses pairs, Daouda Ouattara. Pour sa part, Bamba Cheik Daniel, Directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur a rassuré le Premier ministre Ahoussou sur la volonté des 95 préfets à traduire en actes, ce qui a été décidé. C'est dans ce cadre qu'il a eu une séance de travail à huis clos avec ceux-ci, juste après leur rencontre avec le Premier ministre, sur instruction, a-t-il tenu à préciser, au nom du ministre Hamed Bakayoko qu'il représentait à cette cérémonie.
Yves-M. ABIET,
Envoyé spécial à Yamoussoukro
C'est un message. Et il a le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Dans sa volonté de lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement ne ménage aucun effort. Samedi dernier, le Premier ministre a eu une rencontre avec les préfets, les sous-préfets, les élus à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix. Objectif? Mettre en mission ceux-ci, afin de répercuter auprès des populations en général et des commerçants en particulier, les mesures prises par le gouvernement pour réduire le coût de la vie. C'est donc à ces invités «garants de l'unité de la parole de l'Etat» dans leurs localités, mais aussi et surtout «responsables de l'application des politiques nationales et communautaires (…) chargés de la conduite des politiques de développement économique et d'aménagement du territoire au plan local» que le Premier ministre a demandé de s'impliquer dans la lutte contre la vie chère: «Vous ne devez donc pas tolérer et accepter les dérapages observés dans la fixation des prix des produits de grande consommation. Il y a urgence à réduire le coût de la vie. Ensemble, nous devons nous efforcer à le faire dans les jours, les semaines, les mois qui suivent, sans perdre une minute, sans mesure nos efforts et en ayant toujours à l'esprit que nous avons un devoir envers nos concitoyennes et concitoyens» a fait savoir Ahoussou Jeannot. Il a rappelé au passage, la détermination du président de la République, son implication personnelle et la disponibilité du gouvernement à œuvrer pour le bien-être des populations. C'est pour joindre l'acte à la parole que le successeur de Guillaume Soro a mis les préfets en mission. Avec une feuille de route tout aussi claire: «Diffuser les mesures prises par le gouvernement, sensibiliser les différents corps métier de commerce, effectuer des contrôle de terrain (…) et veiller à l'affichage des prix dans les magasins et centres de commerce, mais aussi prendre toutes les dispositions utiles pour s'assurer que ceux-ci ne sont pas excessifs, produire pour le compte du gouvernement, des comptes-rendus mensuel sur l'évolution des prix et sur le respect de l'application des mesures prises», et enfin « identifier pour chacun des produits de grande consommation, les zones d'abondance et de surplus et les communiquer au Ministère du Commerce afin qu'il prenne des dispositions pour accroître l'offre dans les zones en déficit.» Il s'agira, en réalité pour les membres du corps préfectoral et les élus d'être, selon le Premier ministre, «le prolongement naturel» des services de contrôle du ministère du Commerce dans leurs régions. Un message reçu cinq sur cinq par les hôtes du Premier ministre qui le lui ont d'ailleurs fait savoir. Tour à tour, Jean Claude Kouassi, président de l'Association des Districts et départements de Côte d'Ivoire (ADDCI) et Daouda Ouattara, préfet de Korhogo, ont dit leur disponibilité au Premier ministre pour l'accompagner dans l'application effective, sur le terrain, desdites mesures: «Nous allons appliquer ces mesures. Nous sommes à votre disposition afin que les Ivoiriens soient satisfaits. On sent la pauvreté partout et nous serons là pour appliquer ces mesures » a dit, au nom de ses pairs, Daouda Ouattara. Pour sa part, Bamba Cheik Daniel, Directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur a rassuré le Premier ministre Ahoussou sur la volonté des 95 préfets à traduire en actes, ce qui a été décidé. C'est dans ce cadre qu'il a eu une séance de travail à huis clos avec ceux-ci, juste après leur rencontre avec le Premier ministre, sur instruction, a-t-il tenu à préciser, au nom du ministre Hamed Bakayoko qu'il représentait à cette cérémonie.
Yves-M. ABIET,
Envoyé spécial à Yamoussoukro