Annoncée pour le 03 avril 2012, la grève des syndicats de santé n’aura plus lieu à partir de ce jour. Le Premier ministre Ahoussou Jeannot a obtenu le non dépôt du mot d’ordre de grève pour aujourd’hui lundi 02 avril. Ce dépôt est désormais lié à l’issue de la rencontre entre le Gouvernement et les syndicats de santé qui se tient dans l’après-midi du 03 avril.
Le porte-parole de la plateforme des 14 syndicats de santé le Dr Boka Atté Ernest et ses pairs leaders syndicaux ne déposeront pas ce lundi 02 avril le mot d’ordre de grève décidé lors de l’assemblée générale tenue en fin février 2012. En lieu et place du dépôt du mot d’ordre, ils sont conviés à une rencontre à la Primature 24 heures après. Soit le mardi 03 avril. Date qui avait été arrêtée pour le début de la grève de protestation contre la non application du décret du 04 janvier 2009 portant grilles indemnitaire et indiciaire revalorisées des personnels soignants exerçant dans les hôpitaux publics. Il est prévu un ‘’dialogue direct’’ avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot autour de la question du paiement des salaires revalorisés. Mais aussi et surtout les autres points de revendications. Notamment la prise d’un décret portant instauration de la fonction publique hospitalière qui doit conférer aux acteurs de la santé publique un statut particulier, le paiement de primes spéciales de risque aux sages-femmes et aux infirmiers, l’intégration à la fonction publique des filles et garçons ainsi que l’octroi du statut d’école d’enseignement supérieur à l’INFAS. «La grève n’est pas suspendue. Nous irons à une rencontre à laquelle nous convie le Premier ministre Ahoussou Jeannot. C’est la rencontre de la dernière chance pour éviter la grève. Nous l’avons dit : 2012 est l’année des solutions aux problèmes que nous traînons depuis 2007 et pour lesquels des actes administratifs ont été pris sans être appliqués. Si la réunion va dans le sens des solutions concrètes que nous attendons, il n’y a pas de raison que la grève ait lieu.
Nous irons à la Primature avec dans nos sacs le mot d’ordre de grève. Si la rencontre accouche d’une souris, il est clair que nous n’aurons d’autres choix que de déposer immédiatement le mot d’ordre de grève et déclencher ainsi la grève qui sera active le mercredi 04 avril 2012», a confié au téléphone le Dr Atté Boka.
Le PM Ahoussou évite le piège des syndicalistes
Selon une source proche de la Primature qui a confirmé la rencontre de « sortie de crise », le PM Ahoussou Jeannot a évité «habilement un piège» des acteurs syndicaux de la santé.
Ces derniers, à en croire notre source, souhaitaient que la rencontre se tienne le lundi 02 avril. Ainsi, en cas de désaccord, conformément aux textes en vigueur, ils auraient déposé ce même jour le mot d’ordre de grève. Une semaine après le dépôt du préavis. En maintenant les échanges dans l’après-midi du 03 avril, le PM Ahoussou Jeannot empêche le déclenchement de la grève ce jour et perturbe quelque peu le plan des syndicalistes.
Contraints à aller à la négociation et à renoncer au bras de fer. Les malades qui ne veulent pas revivre la galère connue par le passé, et qui hante encore les esprits, ont tous les regards rivés vers la Primature. Et les espoirs placés en Ahoussou Jeannot, le ''pompier'' qui doit éteindre le ''feu'' de la fermeture des services hospitaliers publics.
M Tié Traoré
Le porte-parole de la plateforme des 14 syndicats de santé le Dr Boka Atté Ernest et ses pairs leaders syndicaux ne déposeront pas ce lundi 02 avril le mot d’ordre de grève décidé lors de l’assemblée générale tenue en fin février 2012. En lieu et place du dépôt du mot d’ordre, ils sont conviés à une rencontre à la Primature 24 heures après. Soit le mardi 03 avril. Date qui avait été arrêtée pour le début de la grève de protestation contre la non application du décret du 04 janvier 2009 portant grilles indemnitaire et indiciaire revalorisées des personnels soignants exerçant dans les hôpitaux publics. Il est prévu un ‘’dialogue direct’’ avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot autour de la question du paiement des salaires revalorisés. Mais aussi et surtout les autres points de revendications. Notamment la prise d’un décret portant instauration de la fonction publique hospitalière qui doit conférer aux acteurs de la santé publique un statut particulier, le paiement de primes spéciales de risque aux sages-femmes et aux infirmiers, l’intégration à la fonction publique des filles et garçons ainsi que l’octroi du statut d’école d’enseignement supérieur à l’INFAS. «La grève n’est pas suspendue. Nous irons à une rencontre à laquelle nous convie le Premier ministre Ahoussou Jeannot. C’est la rencontre de la dernière chance pour éviter la grève. Nous l’avons dit : 2012 est l’année des solutions aux problèmes que nous traînons depuis 2007 et pour lesquels des actes administratifs ont été pris sans être appliqués. Si la réunion va dans le sens des solutions concrètes que nous attendons, il n’y a pas de raison que la grève ait lieu.
Nous irons à la Primature avec dans nos sacs le mot d’ordre de grève. Si la rencontre accouche d’une souris, il est clair que nous n’aurons d’autres choix que de déposer immédiatement le mot d’ordre de grève et déclencher ainsi la grève qui sera active le mercredi 04 avril 2012», a confié au téléphone le Dr Atté Boka.
Le PM Ahoussou évite le piège des syndicalistes
Selon une source proche de la Primature qui a confirmé la rencontre de « sortie de crise », le PM Ahoussou Jeannot a évité «habilement un piège» des acteurs syndicaux de la santé.
Ces derniers, à en croire notre source, souhaitaient que la rencontre se tienne le lundi 02 avril. Ainsi, en cas de désaccord, conformément aux textes en vigueur, ils auraient déposé ce même jour le mot d’ordre de grève. Une semaine après le dépôt du préavis. En maintenant les échanges dans l’après-midi du 03 avril, le PM Ahoussou Jeannot empêche le déclenchement de la grève ce jour et perturbe quelque peu le plan des syndicalistes.
Contraints à aller à la négociation et à renoncer au bras de fer. Les malades qui ne veulent pas revivre la galère connue par le passé, et qui hante encore les esprits, ont tous les regards rivés vers la Primature. Et les espoirs placés en Ahoussou Jeannot, le ''pompier'' qui doit éteindre le ''feu'' de la fermeture des services hospitaliers publics.
M Tié Traoré