Le dialogue direct tenu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de la Primature au Plateau entre le Premier ministre Kouadio Ahoussou Jeannot et les leaders syndicaux des 14 syndicats de la santé a permis de différer la grève qui devrait démarrer dans les hôpitaux publics hier. Médecins, sages-femmes, infirmiers et les autres personnels soignants sont désormais suspendu aux décisions du prochain conseil des ministres.
Les leaders syndicaux des 14 syndicats de santé et leurs camarades attendaient du dialogue direct avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot des engagements immédiats pour la résolution des différents points de la plateforme de revendications. Ils devront attendre 48 heures avant de songer à une quelque grève. Ils sont dans l’impossibilité de déposer le mot d’ordre de grève du fait de l’ouverture de négociations. Ainsi se présente le point de la rencontre d’hier avec le Chef du gouvernement Ahoussou Jeannot qui avait à ses côtés des ministres techniques dont N’Dri Yoman et Gnamien Konan. Au terme de la rencontre, le porte-parole Dr Atté Boka s’est refusé à toute déclaration à la presse pour livrer le bilan. S’ils ont pu recevoir des consignes de ne pas se confier à la presse pour ne pas gêner la négociation, les mines défaites des syndicalistes cachaient difficilement la mauvaise moisson. «Même si ce ne fut pas un échec, nous n’avons pas eu immédiatement ce que nous étions en droit d’attendre. La négociation continue. Et le Premier ministre nous a appelés à jouer à fond cette carte pour éviter de faire souffrir les populations. Nous avons donc été conviés à une autre rencontre le jeudi 05 avril. Pour ce qui est du maintien ou non de la grève, nous allons informer la base qui va décider et vous serez informés le moment opportun», a confié l’un des participants. Avant cette seconde rencontre, même si les syndicalistes refusent de le dire, la fermeture des hôpitaux semble ne plus être la carte à jouer. Chacune des parties a décidé désormais de jouer la carte de l’apaisement du front social et de la concertation pour des solutions aux problèmes posés pour lesquels des actes administratifs dont des décrets qui engagent l’Etat de Côte d’Ivoire ont été pris depuis 2007. Sans connaître le moindre début d’application. Les malades qui ont à nouveau 48 heures avant qu’une éventuelle fermeture des hôpitaux ne puisse survenir, retiennent encore leur souffle.
M Tié Traoré
Les leaders syndicaux des 14 syndicats de santé et leurs camarades attendaient du dialogue direct avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot des engagements immédiats pour la résolution des différents points de la plateforme de revendications. Ils devront attendre 48 heures avant de songer à une quelque grève. Ils sont dans l’impossibilité de déposer le mot d’ordre de grève du fait de l’ouverture de négociations. Ainsi se présente le point de la rencontre d’hier avec le Chef du gouvernement Ahoussou Jeannot qui avait à ses côtés des ministres techniques dont N’Dri Yoman et Gnamien Konan. Au terme de la rencontre, le porte-parole Dr Atté Boka s’est refusé à toute déclaration à la presse pour livrer le bilan. S’ils ont pu recevoir des consignes de ne pas se confier à la presse pour ne pas gêner la négociation, les mines défaites des syndicalistes cachaient difficilement la mauvaise moisson. «Même si ce ne fut pas un échec, nous n’avons pas eu immédiatement ce que nous étions en droit d’attendre. La négociation continue. Et le Premier ministre nous a appelés à jouer à fond cette carte pour éviter de faire souffrir les populations. Nous avons donc été conviés à une autre rencontre le jeudi 05 avril. Pour ce qui est du maintien ou non de la grève, nous allons informer la base qui va décider et vous serez informés le moment opportun», a confié l’un des participants. Avant cette seconde rencontre, même si les syndicalistes refusent de le dire, la fermeture des hôpitaux semble ne plus être la carte à jouer. Chacune des parties a décidé désormais de jouer la carte de l’apaisement du front social et de la concertation pour des solutions aux problèmes posés pour lesquels des actes administratifs dont des décrets qui engagent l’Etat de Côte d’Ivoire ont été pris depuis 2007. Sans connaître le moindre début d’application. Les malades qui ont à nouveau 48 heures avant qu’une éventuelle fermeture des hôpitaux ne puisse survenir, retiennent encore leur souffle.
M Tié Traoré