Comme prévu, le Premier ministre a rencontré, hier, les médecins qui prévoyaient entrer en grève de cinq jours. Rien n’a véritablement filtré de ce conclave. A part la prochaine rencontre prévue demain entre les deux parties.
Visages fermés et silence radio. Les médecins sont sortis, hier, de leur rencontre avec le Premier ministre Jeannot Ahoussou, comme d’une cérémonie initiatique, munis d’un lot de secrets à garder. Ils ont quitté précipitamment l’enceinte de la Primature, sans la moindre déclaration officielle. C’était, dit-on, la consigne édictée par l’autorité gouvernementale, qui se réserve le droit de publier un communiqué au terme des consultations. Elle a, d’ailleurs, observé la même attitude. Tout comme la ministre de la Santé, Thérèse N’Dri Yoman, qui s’est engouffrée dans son véhicule de commandement aussitôt le conclave terminé. Une autre rencontre est prévue demain entre les deux parties. Les médecins, qui avaient déposé un préavis de grève (celle-ci devait avoir lieu hier, ndlr) le 16 mars dernier, avaient eu une première rencontre avec la Primature, selon des indiscrétions. Et, c’est justement au sujet des conclusions de ce premier tête-à-tête que les deux parties se seraient retrouvées, hier, une heure durant (15h-16h. Mais, la fumée blanche n’est pas sortie. Conduit par Dr Ernest Boka, le Directoire de la coordination des syndicats des personnels soignants (14 syndicats) revendique, entre autres, le paiement de l’entièreté du montant des indemnités de fonction accordées en 2007 aux cadres supérieurs de la santé et aux personnels techniques de la santé, avec début de règlement de la moitié depuis janvier 2009, le paiement de l’intégralité des 38 mois d’arriérés, de la moitié des indemnités de fonction qui ont pris effet depuis janvier 2009, le paiement de l’intégralité des émoluments hospitaliers des ‘’bi-appartenants’’. Avec la rallonge souhaitée par la Primature, le suspense reste entier sur le dénouement de la crise. A noter qu’en marge de cette importante réunion, on a enregistré la grogne du secrétaire général du Syndicat national des agents et employés de santé communautaire de Côte d’Ivoire (Synaescomci) Meney Kaman. Interdit d’accès à la salle, Georges s’est offusqué de cette « discrimination ». Il a ajouté que ses camarades des formations sanitaires à base communautaire et lui n’ont pas perçu de salaire depuis trois mois.
MARTIAL GALE
Visages fermés et silence radio. Les médecins sont sortis, hier, de leur rencontre avec le Premier ministre Jeannot Ahoussou, comme d’une cérémonie initiatique, munis d’un lot de secrets à garder. Ils ont quitté précipitamment l’enceinte de la Primature, sans la moindre déclaration officielle. C’était, dit-on, la consigne édictée par l’autorité gouvernementale, qui se réserve le droit de publier un communiqué au terme des consultations. Elle a, d’ailleurs, observé la même attitude. Tout comme la ministre de la Santé, Thérèse N’Dri Yoman, qui s’est engouffrée dans son véhicule de commandement aussitôt le conclave terminé. Une autre rencontre est prévue demain entre les deux parties. Les médecins, qui avaient déposé un préavis de grève (celle-ci devait avoir lieu hier, ndlr) le 16 mars dernier, avaient eu une première rencontre avec la Primature, selon des indiscrétions. Et, c’est justement au sujet des conclusions de ce premier tête-à-tête que les deux parties se seraient retrouvées, hier, une heure durant (15h-16h. Mais, la fumée blanche n’est pas sortie. Conduit par Dr Ernest Boka, le Directoire de la coordination des syndicats des personnels soignants (14 syndicats) revendique, entre autres, le paiement de l’entièreté du montant des indemnités de fonction accordées en 2007 aux cadres supérieurs de la santé et aux personnels techniques de la santé, avec début de règlement de la moitié depuis janvier 2009, le paiement de l’intégralité des 38 mois d’arriérés, de la moitié des indemnités de fonction qui ont pris effet depuis janvier 2009, le paiement de l’intégralité des émoluments hospitaliers des ‘’bi-appartenants’’. Avec la rallonge souhaitée par la Primature, le suspense reste entier sur le dénouement de la crise. A noter qu’en marge de cette importante réunion, on a enregistré la grogne du secrétaire général du Syndicat national des agents et employés de santé communautaire de Côte d’Ivoire (Synaescomci) Meney Kaman. Interdit d’accès à la salle, Georges s’est offusqué de cette « discrimination ». Il a ajouté que ses camarades des formations sanitaires à base communautaire et lui n’ont pas perçu de salaire depuis trois mois.
MARTIAL GALE