« C’est une importante opportunité pour les populations de l’Ouest : une zone qui a énormément souffert de la crise. La visite d’Etat que la population attend va être une véritable bouffée d’oxygène pour les populations. Elles vont se sentir soutenues par le premier responsable du pays. En tout cas, la mobilisation est en train de se faire pour que le chef de l’Etat se rendre compte que cette région, malgré les difficultés qu’elle a vécues, est prête pour amorcer avec lui le développement de ce pays. Beaucoup d’armes y ont été distribuées pendant la crise. Et, on ne sait pas qui est armé. L’Etat doit aider à nous débarrasser des bandes-armées. Il est vrai que des efforts sont en train d’être faits, mais pour l’instant nous souhaitons qu’ils soient un plus importants. Pour sécuriser complètement cette zone. Deuxièmement, c’est que tout a été détruit et des efforts sont faits pour la réhabilitation de pas mal de structures administratives et sociales. Mais, il reste encore beaucoup à faire. Nous avons des problèmes de route, inexistantes. L’Ouest a été complètement envahi par les personnes venant des pays voisins qui occupent les forêts classées et des terres appartenant aux populations. La cohabitation devient de plus en plus difficile. Il faut qu’on puisse rassurer cette population des efforts qui vont être faits, pour aplanir ces questions de conflits fonciers. Si cela est fait, on aura réglé une grande partie des problèmes. Le reste, les questions politiques, vont se résoudre au fur et à mesure ».
Politique Publié le mercredi 4 avril 2012 | Nord-Sud