La participation de la Côte d’Ivoire au 32ème Salon du livre de Paris, du 16 au 19 mars, a été l’occasion de faire de bonnes affaires pour les acteurs du secteur.
Historique ! C’est le premier mot prononcé par Jérôme Kouassi, directeur du livre et de la lecture au ministère de la Culture et de la Francophonie, à l’évocation de la participation de la Côte d’Ivoire au 32ème Salon du livre de Paris. Ce rendez-vous planétaire des amoureux du livre, qui a eu lieu du 16 au 19 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, a vu cette année, encore, la participation de la Côte d’Ivoire. De l’avis de tous les participants à ce salon, la présence de la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous a été un franc succès. Outre le fait que le salon lui-même a épaté plus d’un. Ce n’est pas l’ancien président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire, Foua Ernest de Saint Sauveur, qui dira le contraire. «Imaginez un espace grand comme deux fois la place Ficgayo de Yopougon, entièrement couvert de stands au milieu desquels se bouscule une marée immense de professionnels du livre, d’hommes et de femmes qui sont la caution de l’énorme vitalité de l’industrie du livre en France : éditeurs, écrivains, libraires, bibliothécaires, documentalistes, archivistes, imprimeurs, etc.», s’enthousiasme l’écrivain. Qui s’est dit «totalement émerveillé» devant ce spectacle «vivant, coloré, ininterrompu, de rencontres, d’échanges et de partage autour du livre». Si l’objectif premier du ministère de la Culture et de la Francophonie, qui a décidé de s’investir passionnément dans la participation de la Côte d’Ivoire à ce 32ème salon, était de redonner leurs lettres de noblesse au Belles lettres ivoiriennes après le brouillard de la crise postélectorale, plusieurs bons points ont également été engrangés par les professionnels du secteur et par ricochet par la Côte d’Ivoire. En attendant de tirer un bilan de cette participation, Isabelle Kassy Fofana, l’une des responsables du comité ivoirien d’organisation, souligne et salue l’initiative du ministre Bandama qui était représenté au salon par son directeur de cabinet, Dembélé Fausséni. «C’est la première fois que le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé d’avoir une telle présence importante à Paris. Le ministre, un homme du sérail, connaît l’importance du salon, pour y avoir lui-même participé à plusieurs reprises. La Côte d’Ivoire marque son retour au niveau de la culture de fort belle manière. Le ministère a décrété 2012, année du livre. Nous démarrons cette action en force», a-t-elle indiqué. Durant ces cinq jours qu’a duré le salon, près d’une trentaine d’écrivains ivoiriens dont une dizaine installée en France ont échangé avec le maximum de lecteurs. Outre les écrivains, des imprimeurs, des éditeurs, des bibliothécaires et autres professionnels du secteur du livre en Côte d’Ivoire ont pu nouer des contacts fructueux. Pour Jérôme Konan, directeur du livre et de la lecture, au ministère de la Culture et de la Francophonie, la participation de la Côte d’Ivoire à ce salon a été l’occasion de faire savoir que le pays d’Houphouët-Boigny veut reprendre sa place après sur l’échiquier international et qu’il est redevenu fréquentable. Il en veut pour preuve le souhait émis par le ministre français de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, après s’être longuement arrêté au stand ivoirien, de visiter la Côte d’Ivoire. «C’est un très bon signe», indique Jérôme Konan. Autre bon point, l’intention affichée par Jean-François Colosimo, président du conseil d’administration du Centre national du livre, de conclure un partenariat avec la direction du livre et de la lecture. Toute chose qui permettra, de l’avis de Jérôme Konan, de s’inspirer de l’exemple français pour améliorer ce qui se fait déjà sur le terrain. Jean-François Colosimo séjournera d’ailleurs dans cette optique sur les bords de la lagune Ebrié dans quelques semaines. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembélé Fausséni, chef de la délégation qui a séjourné sur les bords de la Seine, espère de son côté que tous les acteurs de la chaîne du livre pourront tirer bénéfice des contacts noués pour la bonne marche du livre en Côte d’Ivoire.
M’Bah Aboubakar
Historique ! C’est le premier mot prononcé par Jérôme Kouassi, directeur du livre et de la lecture au ministère de la Culture et de la Francophonie, à l’évocation de la participation de la Côte d’Ivoire au 32ème Salon du livre de Paris. Ce rendez-vous planétaire des amoureux du livre, qui a eu lieu du 16 au 19 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, a vu cette année, encore, la participation de la Côte d’Ivoire. De l’avis de tous les participants à ce salon, la présence de la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous a été un franc succès. Outre le fait que le salon lui-même a épaté plus d’un. Ce n’est pas l’ancien président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire, Foua Ernest de Saint Sauveur, qui dira le contraire. «Imaginez un espace grand comme deux fois la place Ficgayo de Yopougon, entièrement couvert de stands au milieu desquels se bouscule une marée immense de professionnels du livre, d’hommes et de femmes qui sont la caution de l’énorme vitalité de l’industrie du livre en France : éditeurs, écrivains, libraires, bibliothécaires, documentalistes, archivistes, imprimeurs, etc.», s’enthousiasme l’écrivain. Qui s’est dit «totalement émerveillé» devant ce spectacle «vivant, coloré, ininterrompu, de rencontres, d’échanges et de partage autour du livre». Si l’objectif premier du ministère de la Culture et de la Francophonie, qui a décidé de s’investir passionnément dans la participation de la Côte d’Ivoire à ce 32ème salon, était de redonner leurs lettres de noblesse au Belles lettres ivoiriennes après le brouillard de la crise postélectorale, plusieurs bons points ont également été engrangés par les professionnels du secteur et par ricochet par la Côte d’Ivoire. En attendant de tirer un bilan de cette participation, Isabelle Kassy Fofana, l’une des responsables du comité ivoirien d’organisation, souligne et salue l’initiative du ministre Bandama qui était représenté au salon par son directeur de cabinet, Dembélé Fausséni. «C’est la première fois que le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé d’avoir une telle présence importante à Paris. Le ministre, un homme du sérail, connaît l’importance du salon, pour y avoir lui-même participé à plusieurs reprises. La Côte d’Ivoire marque son retour au niveau de la culture de fort belle manière. Le ministère a décrété 2012, année du livre. Nous démarrons cette action en force», a-t-elle indiqué. Durant ces cinq jours qu’a duré le salon, près d’une trentaine d’écrivains ivoiriens dont une dizaine installée en France ont échangé avec le maximum de lecteurs. Outre les écrivains, des imprimeurs, des éditeurs, des bibliothécaires et autres professionnels du secteur du livre en Côte d’Ivoire ont pu nouer des contacts fructueux. Pour Jérôme Konan, directeur du livre et de la lecture, au ministère de la Culture et de la Francophonie, la participation de la Côte d’Ivoire à ce salon a été l’occasion de faire savoir que le pays d’Houphouët-Boigny veut reprendre sa place après sur l’échiquier international et qu’il est redevenu fréquentable. Il en veut pour preuve le souhait émis par le ministre français de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, après s’être longuement arrêté au stand ivoirien, de visiter la Côte d’Ivoire. «C’est un très bon signe», indique Jérôme Konan. Autre bon point, l’intention affichée par Jean-François Colosimo, président du conseil d’administration du Centre national du livre, de conclure un partenariat avec la direction du livre et de la lecture. Toute chose qui permettra, de l’avis de Jérôme Konan, de s’inspirer de l’exemple français pour améliorer ce qui se fait déjà sur le terrain. Jean-François Colosimo séjournera d’ailleurs dans cette optique sur les bords de la lagune Ebrié dans quelques semaines. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembélé Fausséni, chef de la délégation qui a séjourné sur les bords de la Seine, espère de son côté que tous les acteurs de la chaîne du livre pourront tirer bénéfice des contacts noués pour la bonne marche du livre en Côte d’Ivoire.
M’Bah Aboubakar
