Les populations issues des régions du ‘’V’’ Baoulé envahissent les gares routières à la veille de la fête de Pâques pour aller célébrer ‘’ Paquinou’’ avec les parents au village. Cette tradition s’est confirmée cette année. L’ambiance était particulière, hier vendredi 6 avril 2012, dans les gares routières assurant le transport vers les régions Baoulé (Yamoussokro, Bouaké,…).
Des transporteurs font la différence
A la gare TCF d’Adjamé, Coulibaly Drissa, responsable de cette gare qui assure les transports d’Abidjan en direction de Yamoussoukro, Bouaké et Daloa, se félicite d’une forte affluence depuis quelques jours. «La clientèle augmente au fur et à mesure que le jour de la Pâques approche», se réjouit-il. Idem à la gare CTB de la même commune, où le responsable Ouattara Daouda nous informe qu’à la faveur de ‘’Paquinou’’, les premiers voyages s’effectuent à partir de 5 heures de matin. « Habituellement, c’était après 6 heures 30 minutes », précise-t-il. L’affluence est plus forte dans les gares UTB. D’Abobo à Port-Bouët en passant par Adjamé, Yopougon et Koumassi, l’envie des populations d’aller fêter ‘’Paquinou’’ est plus remarquable dans ces gares. L’affluence est presqu’insupportable à la gare principale d’Adjamé de cette entreprise de transport. Pourquoi cette ruée vers les « gares N’si kan » ? Kouakou Ahou en partance pour Djénéboua explique : « c’est plus sécurisé et il y a un excellent confort ». Cette mobilisation n’est pas sans conséquence. Il faut passer des heures pour avoir un car. «Depuis 6 heures, je suis à la gare. Il est midi passé et je me demande à quel moment je vais emprunter mon car on m’a programmé pour le 10ème voyage or nous n’en sommes qu’au 6ème», s’impatiente Yao Koffi Laurent qui va fêter «Paquinou» avec la famille à Bouaké. Sa préoccupation est partagée par Mokan Rosalie en partance également pour la capitale de la région du Gbêkê. «Je suis à la gare depuis 4 heures du matin. Les déplacements se font lentement. Je me demande si je vais effectuer mon voyage. Je constate qu’il n’y a pas assez de cars pour tout ce monde », s’inquiète-t-elle. Malgré les angoisses des voyageurs, Dakia Tapé Michel, chef de cette gare, rassure que tout le monde sera transporté. « A la faveur de ‘’Paquinou’’, le premier voyage qui se faisait habituellement à 6 heures 30 minutes, commence à 4 heures 45 minutes. Le dernier départ est pour 21 heures. D’habitude le dernier voyage est pour 17 heures 30 minutes », soutient-il. Pour entretenir ses clients avant leur départ, une ambiance particulière a été créée à la gare principale de l’entreprise de transport. La musique baoulé, notamment les chansons des artistes N’guess Bon Sens, Sidonie la Tigresse sont joués pour divertir les voyageurs. Tout ceci chapeauté par des jeux avec à la clé des gadgets (Tee-shirts, ustensiles de cuisine) offerts aux gagnants. ‘’Paquinou’’ est aussi un moment d’affaire pour des entreprises qui ont disposés leur stand à cette gare principale pour faire la promotion de leurs produits.
R. Dibi
Des transporteurs font la différence
A la gare TCF d’Adjamé, Coulibaly Drissa, responsable de cette gare qui assure les transports d’Abidjan en direction de Yamoussoukro, Bouaké et Daloa, se félicite d’une forte affluence depuis quelques jours. «La clientèle augmente au fur et à mesure que le jour de la Pâques approche», se réjouit-il. Idem à la gare CTB de la même commune, où le responsable Ouattara Daouda nous informe qu’à la faveur de ‘’Paquinou’’, les premiers voyages s’effectuent à partir de 5 heures de matin. « Habituellement, c’était après 6 heures 30 minutes », précise-t-il. L’affluence est plus forte dans les gares UTB. D’Abobo à Port-Bouët en passant par Adjamé, Yopougon et Koumassi, l’envie des populations d’aller fêter ‘’Paquinou’’ est plus remarquable dans ces gares. L’affluence est presqu’insupportable à la gare principale d’Adjamé de cette entreprise de transport. Pourquoi cette ruée vers les « gares N’si kan » ? Kouakou Ahou en partance pour Djénéboua explique : « c’est plus sécurisé et il y a un excellent confort ». Cette mobilisation n’est pas sans conséquence. Il faut passer des heures pour avoir un car. «Depuis 6 heures, je suis à la gare. Il est midi passé et je me demande à quel moment je vais emprunter mon car on m’a programmé pour le 10ème voyage or nous n’en sommes qu’au 6ème», s’impatiente Yao Koffi Laurent qui va fêter «Paquinou» avec la famille à Bouaké. Sa préoccupation est partagée par Mokan Rosalie en partance également pour la capitale de la région du Gbêkê. «Je suis à la gare depuis 4 heures du matin. Les déplacements se font lentement. Je me demande si je vais effectuer mon voyage. Je constate qu’il n’y a pas assez de cars pour tout ce monde », s’inquiète-t-elle. Malgré les angoisses des voyageurs, Dakia Tapé Michel, chef de cette gare, rassure que tout le monde sera transporté. « A la faveur de ‘’Paquinou’’, le premier voyage qui se faisait habituellement à 6 heures 30 minutes, commence à 4 heures 45 minutes. Le dernier départ est pour 21 heures. D’habitude le dernier voyage est pour 17 heures 30 minutes », soutient-il. Pour entretenir ses clients avant leur départ, une ambiance particulière a été créée à la gare principale de l’entreprise de transport. La musique baoulé, notamment les chansons des artistes N’guess Bon Sens, Sidonie la Tigresse sont joués pour divertir les voyageurs. Tout ceci chapeauté par des jeux avec à la clé des gadgets (Tee-shirts, ustensiles de cuisine) offerts aux gagnants. ‘’Paquinou’’ est aussi un moment d’affaire pour des entreprises qui ont disposés leur stand à cette gare principale pour faire la promotion de leurs produits.
R. Dibi
