La fête de la Pâques est devenue un moment de convivialité et de retrouvailles en pays Baoulé. Depuis le jeudi 5 avril 2012, la plupart des Baoulé des villes de la Côte d’Ivoire, après de durs de travaux champêtres pour certains, s’activent à retourner dans leurs villages respectifs pour fêter avec faste. Communément appelée « Paquinou » par les Baoulé, un des groupes ethniques de la Côte d’Ivoire, la fête de Pâques sera célébrée le dimanche 08 Avril 2012. Cette fête chrétienne est pour le peuple baoulé une occasion de retour au village.
Il est 8h, ce vendredi 6 avril lorsque notre équipe de reportage effectue une visite sur les gares routières de la capitale économique ivoirienne. De la gare routière de Koumassi à celle d’Abobo en passant par la gare routière d’Adjamé, le constat est le même. Il y a des ballets de cars et minicars bondés. Les filles et fils du Centre qui sont sur le territoire ivoirien se déplacent en grand nombre pour les fêtes en famille. Yamoussoukro, Tiebissou, Bouaké, Toumodi, Dimbokro, sont entre autre les destinations les plus prisées. Koffi Konan, planteur à Soubré, que nous avons accosté à la gare UTB de Koumassi nous explique les raisons de son départ à Yamoussoukro. «Je viens de Soubré et je suis venu chercher mes enfants qui vont à l’école ici pour aller dans un village de la sous préfecture de Yamoussoukro. Il y a un bon moment qu’on ne s’est pas retrouvé pour fêter. Je pense qu’avec la fin de la crise ivoirienne, nous allons profiter de l’occasion pour nous amuser. Pour cette raison, je me suis approvisionné en vivres. J’ai même acheté quelques poulets et assez de poissons fumés juste pour ces retrouvailles», a-t-il confié. Avant de dire, que ce serait l’occasion pour lui, ses frères et amis d’organiser des réunions de familles et de génération pour décider des projets de développement du village et de la communauté. Les Baoulé, planteurs de cacao avaient par beaucoup, fui l’Ouest lors de la crise postélectorale de 2011, avant la traite qui leur aurait permis d’avoir de l’argent pour fêter tout en participant au développement socioculturel des villages. Avec le retour à la stabilité, pour cette année 2012, ce sera un rendez-vous d’ambiance pour le peuple Baoulé.
AK
Il est 8h, ce vendredi 6 avril lorsque notre équipe de reportage effectue une visite sur les gares routières de la capitale économique ivoirienne. De la gare routière de Koumassi à celle d’Abobo en passant par la gare routière d’Adjamé, le constat est le même. Il y a des ballets de cars et minicars bondés. Les filles et fils du Centre qui sont sur le territoire ivoirien se déplacent en grand nombre pour les fêtes en famille. Yamoussoukro, Tiebissou, Bouaké, Toumodi, Dimbokro, sont entre autre les destinations les plus prisées. Koffi Konan, planteur à Soubré, que nous avons accosté à la gare UTB de Koumassi nous explique les raisons de son départ à Yamoussoukro. «Je viens de Soubré et je suis venu chercher mes enfants qui vont à l’école ici pour aller dans un village de la sous préfecture de Yamoussoukro. Il y a un bon moment qu’on ne s’est pas retrouvé pour fêter. Je pense qu’avec la fin de la crise ivoirienne, nous allons profiter de l’occasion pour nous amuser. Pour cette raison, je me suis approvisionné en vivres. J’ai même acheté quelques poulets et assez de poissons fumés juste pour ces retrouvailles», a-t-il confié. Avant de dire, que ce serait l’occasion pour lui, ses frères et amis d’organiser des réunions de familles et de génération pour décider des projets de développement du village et de la communauté. Les Baoulé, planteurs de cacao avaient par beaucoup, fui l’Ouest lors de la crise postélectorale de 2011, avant la traite qui leur aurait permis d’avoir de l’argent pour fêter tout en participant au développement socioculturel des villages. Avec le retour à la stabilité, pour cette année 2012, ce sera un rendez-vous d’ambiance pour le peuple Baoulé.
AK
