La commémoration de la Pâques, dans la nuit du samedi dernier, à la cathédrale Saint Paul, au Plateau, a été l’occasion pour l’archevêque d’Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, de dénoncer les difficultés sociales dans le monde, en général, et en Côte d’Ivoire, en particulier, dont le chômage, les maladies, les injustices en politique, en finance, dans les administrations, etc.
A la paroisse Notre Dame de l’Incarnation, à Angré, le curé Jean Pierre Ouédraogo, lui, a recommandé aux fidèles de croire en la résurrection.
L’office et la liturgie de la lumière, la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal, la procession d’entrée au sein de la cathédrale du Plateau ont précédé la liturgie de la parole au cours de laquelle 7 textes ont été lus. Le texte de l’évangile est issu de Marc, au chapitre 16 versets 1 à 8. Mgr Jean Pierre Kutwa, dans son homélie, a annoncé que la résurrection du Christ est un événement porteur d’espérance nouvelle pour l’humanité et les pays d’Afrique. « Certes, la vie sur terre est difficile, le monde n’est toujours pas beau : le chômage, les maladies, les souffrances, les injustices de toutes sortes, dans la politique, dans le sport, dans les finances, dans les administrations sont là pour nous le rappeler chaque fois. Bien plus, nous ne sommes pas à l’abri d’un quelconque « esprit illuminé », prêt à nous entraîner dans des actes insensés et mortifères », a-t-il argumenté. Les Ivoiriens, a avoué l’Archevêque d’Abidjan, ne sont pas à l’abri non plus du doute, du découragement et de la peur. «Oui, nous avons éprouvé la peur au plus fort de la crise et peut-être l’éprouvons- nous encore aujourd’hui pour certains : peur d’être agressés, peur du lendemain, peur du chant lugubre des oiseaux nocturnes, si ce n’est celui des prophètes de malheur ! » Fort heureusement tout, selon Mgr Jean Pierre Kutwa, n’est pas que laideur dans le monde et les raisons d’espérer en des lendemains meilleurs existent bel et bien. «La résurrection du Christ est là pour nous le dire. Elle nous crie que Dieu ne désespère pas de notre humanité, que la vie vaut la peine d’être vécue, même si elle n’est que passage !», promet-il.
Pour l’Archevêque d’Abidjan, toute vie sur terre est en effet une Pâques, un passage vers la pleine vie, vers la vie que Jésus inaugure pour les populations par sa résurrection. «La résurrection nous enseigne que le Père n’a pas abandonné son Fils : son silence pendant la passion respectait la liberté de ces hommes à qui il consentait de livrer son fils. La résurrection du Christ nous assure, enfin, que Dieu n’est pas et ne sera jamais indifférent à la souffrance humaine. La douleur et la mort sont dorénavant destinées à être terrassées un jour », a-t-il rassuré. Le mystère de Pâques, au dire du chef de l’Eglise catholique à Abidjan, ne peut être une réalité sans une transformation des chrétiens, c'est-à-dire la conversion. «C’est le passage à une autre vie, une vie meilleure», s’explique-t-il. Et d’ajouter : «La Côte d’Ivoire aspire à voir ses filles et fils se réconcilier pour construire ensemble, dans la paix et la fraternité, son développement».
A la paroisse Notre Dame de l’Incarnation, le curé Jean Pierre Ouédraogo a, lui, recommandé aux fidèles qui ont reçu le sacrement d’avoir l’attitude des femmes au tombeau et qu’ils témoignent du Christ en tout temps et en tout lieu. «Vous devez être forts afin de résister dans la marche avec Jésus-Christ».
A la cathédrale Saint Paul, l’Archevêque a baptisé 12 adultes, confirmé six et procédé au mariage de trois couples. A Notre Dame de l’Incarnation, 12 adultes ont été baptisé, trois confirmé et 10 couples mariés. Les fidèles, en tout cas, n’ont pas boudé leur plaisir avec la résurrection de Jésus où ils ont chanté, dansé, loué le Christ tout en espérant un changement dans leur vie.
Gomon Edmond
A la paroisse Notre Dame de l’Incarnation, à Angré, le curé Jean Pierre Ouédraogo, lui, a recommandé aux fidèles de croire en la résurrection.
L’office et la liturgie de la lumière, la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal, la procession d’entrée au sein de la cathédrale du Plateau ont précédé la liturgie de la parole au cours de laquelle 7 textes ont été lus. Le texte de l’évangile est issu de Marc, au chapitre 16 versets 1 à 8. Mgr Jean Pierre Kutwa, dans son homélie, a annoncé que la résurrection du Christ est un événement porteur d’espérance nouvelle pour l’humanité et les pays d’Afrique. « Certes, la vie sur terre est difficile, le monde n’est toujours pas beau : le chômage, les maladies, les souffrances, les injustices de toutes sortes, dans la politique, dans le sport, dans les finances, dans les administrations sont là pour nous le rappeler chaque fois. Bien plus, nous ne sommes pas à l’abri d’un quelconque « esprit illuminé », prêt à nous entraîner dans des actes insensés et mortifères », a-t-il argumenté. Les Ivoiriens, a avoué l’Archevêque d’Abidjan, ne sont pas à l’abri non plus du doute, du découragement et de la peur. «Oui, nous avons éprouvé la peur au plus fort de la crise et peut-être l’éprouvons- nous encore aujourd’hui pour certains : peur d’être agressés, peur du lendemain, peur du chant lugubre des oiseaux nocturnes, si ce n’est celui des prophètes de malheur ! » Fort heureusement tout, selon Mgr Jean Pierre Kutwa, n’est pas que laideur dans le monde et les raisons d’espérer en des lendemains meilleurs existent bel et bien. «La résurrection du Christ est là pour nous le dire. Elle nous crie que Dieu ne désespère pas de notre humanité, que la vie vaut la peine d’être vécue, même si elle n’est que passage !», promet-il.
Pour l’Archevêque d’Abidjan, toute vie sur terre est en effet une Pâques, un passage vers la pleine vie, vers la vie que Jésus inaugure pour les populations par sa résurrection. «La résurrection nous enseigne que le Père n’a pas abandonné son Fils : son silence pendant la passion respectait la liberté de ces hommes à qui il consentait de livrer son fils. La résurrection du Christ nous assure, enfin, que Dieu n’est pas et ne sera jamais indifférent à la souffrance humaine. La douleur et la mort sont dorénavant destinées à être terrassées un jour », a-t-il rassuré. Le mystère de Pâques, au dire du chef de l’Eglise catholique à Abidjan, ne peut être une réalité sans une transformation des chrétiens, c'est-à-dire la conversion. «C’est le passage à une autre vie, une vie meilleure», s’explique-t-il. Et d’ajouter : «La Côte d’Ivoire aspire à voir ses filles et fils se réconcilier pour construire ensemble, dans la paix et la fraternité, son développement».
A la paroisse Notre Dame de l’Incarnation, le curé Jean Pierre Ouédraogo a, lui, recommandé aux fidèles qui ont reçu le sacrement d’avoir l’attitude des femmes au tombeau et qu’ils témoignent du Christ en tout temps et en tout lieu. «Vous devez être forts afin de résister dans la marche avec Jésus-Christ».
A la cathédrale Saint Paul, l’Archevêque a baptisé 12 adultes, confirmé six et procédé au mariage de trois couples. A Notre Dame de l’Incarnation, 12 adultes ont été baptisé, trois confirmé et 10 couples mariés. Les fidèles, en tout cas, n’ont pas boudé leur plaisir avec la résurrection de Jésus où ils ont chanté, dansé, loué le Christ tout en espérant un changement dans leur vie.
Gomon Edmond