Diplomatie / Le successeur de Jean-Marc Simon a pris fonction

Georges Serré a présenté ses lettres de créances au président Alassane Ouattara
Le chef de l’Etat a reçu les lettres de créances de nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Pour la France, c’est SEM Georges Serré qui remplace Jean Marc Simon. Selon le nouvel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, sa mission c’est d’accompagner le développement de la Côte d’Ivoire et faire en sorte que ce pays retrouve sa place d’antan, en tant que locomotive de la sous région ouest africaine. Quant au Pays-Bas, c’est SEM Duijfjes, Drs. Gerard qui représentera son pays en Côte d’Ivoire. Celui-ci dit être heureux d’être en Côte d’Ivoire. Aussi a-t-il remercié le chef de l’Etat d’être à la tête de la CEDEAO. Pour la République populaire démocratique de Corée, c’est SEM Jong Hake Se qui a pris fonction. Pour le diplomate Coréen, son pays est disposé à coopérer avec la Côte d’Ivoire dans divers domaines dont la santé, l’agriculture. Le Chef de l’Etat a aussi accrédité Nestor Nabayra Padalhin au titre des Philippines et SEM Per Carlson pour le compte de la Suède.Bien avant, le président de la République a échangé avec le président du Conseil du café et du cacao, Lambert Kouassi Konan. Même si rien n’a filtré des échanges, l’on note tout de même qu’ils ont tourné autour de la gestion de la filière depuis la mise sur pied du conseil et de la nomination de ses membres. Lambert Kouassi Konan l’a relevé au sortir de cet entretien. “Il y a quelques temps, compte tenu du calendrier chargé du Chef de l’Etat, je n’ai pas eu le temps matériel de venir le remercier pour la grande confiance qu’il m’a faite en me mettant à la tête de cette filière dont l’importance pour le pays n’est plus à démontrer. Je suis donc venu le remercier et en même temps faire le point de l’avancement des travaux que nous avons entrepris. La réforme marche très bien. Tout ce que nous devions faire pour que la Côte d’Ivoire accède au PPTE en ce qui concerne la filière café-cacao, nous l’avons pratiquement fait. Il y avait à mettre en place la structure elle-même et prendre un certain nombre de mesures pour faire fonctionner la nouvelle structure, liquider les anciennes structures, faire la dévolution des actifs. Il y a eu beaucoup de choses qui ont été faites. Il y a une semaine, nous avons pris les décisions qu’il fallait, remercier le personnel qui n’était pas retenu pour la nouvelle structure. Nous avons payé des droits légaux, payé des mesures d’accompagnement pour que cela se fasse dans la douceur et ensuite il fallait mettre en place le conseil d’administration et le programme d’activité. La filière renait et il y a des producteurs qui se disent satisfaits», a confié Lambert Kouassi Konan.
Armand K