Abidjan - Le leader de l’opposition Libérienne, Winston Tubman, a été reçu, mardi, en audience à Abidjan, par le président ivoirien, Alassane Ouattara, qui l’a exhorté à oeuvrer " à la consolidation de la paix et de la stabilité" dans son pays" (Libéria).
"Nous avons parlé des relations entre nos deux pays (Libéria-Côte d’Ivoire). Mais au-delà, vous savez que mon parti, le Congrès pour le changement démocratique (Congress for democratic change, CDC) est un grand parti au Libéria, et que nous n’étions pas d’accord avec les résultats des dernières élections présidentielles (au Libéria). Nous avions besoin de venir écouter les conseils de personnalités plus expérimentées", a confié M. Tubman à la presse, à sa sortie d’audience.
"Le Président (Ouattara) nous a donné de sages conseils, en nous faisant comprendre que le plus important, pour nous, devrait être de d'oeuvrer à consolider la paix et la stabilité au Libéria. Nous avons compris ses conseils, nous sommes donc disponibles à contribuer au renforcement de la paix et de la stabilité au Libéria. Donc nous travaillons à présent à rendre notre parti plus fort pour les batailles futures", a-t-il assuré.
Alassane Ouattara, bien parti pour être désigné président en exercice de la CEDEAO par ses paires de la sous-région, jeudi à Abuja (Nigéria), avait déjà entamé des discussions avec l’opposant libérien, en Janvier, à Monrovia, alors qu’il y participait à l’investiture de la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, rappelle-ton.
"Mais il (Ouattara) devait retourner au pays rapidement car la Secrétaire d’Etat américaine (Hillary Clinton) devait effectuer une visite en Côte d’Ivoire. Je n’avais donc pas eu la chance de bien échanger avec lui, c’est pourquoi je suis là aujourd’hui", a expliqué Winston Tubman.
Principal rival d’Ellen Johnson Sirleaf au premier tour de la présidentielle libérienne du présidentielle du 11 octobre 2011, Winston Tubma, crédité de 11,6% des suffrages selon la commission électorale, avait refusé de participer au second tour tenu le 8 novembre 2011, dénonçant des "fraudes massives". Une situation qui avait suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale quant à la stabilité de ce pays déjà très fragilisé par plus de vingt ans de guerre civile. Toutefois, le second tour avait eu lieu avec Mme Sirleaf comme unique candidate.
"Nous avons parlé des relations entre nos deux pays (Libéria-Côte d’Ivoire). Mais au-delà, vous savez que mon parti, le Congrès pour le changement démocratique (Congress for democratic change, CDC) est un grand parti au Libéria, et que nous n’étions pas d’accord avec les résultats des dernières élections présidentielles (au Libéria). Nous avions besoin de venir écouter les conseils de personnalités plus expérimentées", a confié M. Tubman à la presse, à sa sortie d’audience.
"Le Président (Ouattara) nous a donné de sages conseils, en nous faisant comprendre que le plus important, pour nous, devrait être de d'oeuvrer à consolider la paix et la stabilité au Libéria. Nous avons compris ses conseils, nous sommes donc disponibles à contribuer au renforcement de la paix et de la stabilité au Libéria. Donc nous travaillons à présent à rendre notre parti plus fort pour les batailles futures", a-t-il assuré.
Alassane Ouattara, bien parti pour être désigné président en exercice de la CEDEAO par ses paires de la sous-région, jeudi à Abuja (Nigéria), avait déjà entamé des discussions avec l’opposant libérien, en Janvier, à Monrovia, alors qu’il y participait à l’investiture de la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, rappelle-ton.
"Mais il (Ouattara) devait retourner au pays rapidement car la Secrétaire d’Etat américaine (Hillary Clinton) devait effectuer une visite en Côte d’Ivoire. Je n’avais donc pas eu la chance de bien échanger avec lui, c’est pourquoi je suis là aujourd’hui", a expliqué Winston Tubman.
Principal rival d’Ellen Johnson Sirleaf au premier tour de la présidentielle libérienne du présidentielle du 11 octobre 2011, Winston Tubma, crédité de 11,6% des suffrages selon la commission électorale, avait refusé de participer au second tour tenu le 8 novembre 2011, dénonçant des "fraudes massives". Une situation qui avait suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale quant à la stabilité de ce pays déjà très fragilisé par plus de vingt ans de guerre civile. Toutefois, le second tour avait eu lieu avec Mme Sirleaf comme unique candidate.