Agboville, La pathologie dénommée santé mentale devrait peu à peu être assurée dans les Services de santé scolaires et universitaires (SSSU) de Côte d’Ivoire, a recommandé l’atelier de mise en œuvre de la politique de la santé scolaire, mercredi à Agboville (85 km d’Abidjan).
Selon Kouadio Mbra Kouakou Dieudonné socio anthropologue au Programme national de Santé Mental (PNSM) participant à l’atelier de mise en œuvre de la politique de santé scolaire, cette pathologie est relativement nouvelle. Il a ajouté qu’au regard des crises successives que la Côte d’Ivoire a connues depuis 1999, « il est urgent de donner une place à la santé mentale à l’école ».
Kouadio M’Bra qui représentait Dr Delafosse, directeur du PNSM à l’atelier, a fait observer que les élèves ont durement souffert et que cette situation a eu nécessairement un impact négatif sur les résultats scolaires ainsi que sur leur processus de formation. Selon lui, il est donc urgent d’intégrer la santé mentale au sein des priorités nationales. C’est une situation de précarité qui nécessite des actions d’urgence, encore plus chez les élèves, a-t-il dit.
Particulièrement au niveau scolaire, la situation est plus que désastreuses a déploré M. M’Bra qui a reçu le soutien de la quarantaine de participants. Tous ont reconnu la nécessité d’intégrer cette discipline à la prise en charge des urgences psychiatriques chez les élèves.
Il a informé l’atelier qu’au plan humain, le PNSM a mis en place d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins psychiatres, d’épidémiologiste et de socio anthropologues, afin de faire face à ce qui est peu à peu en train de constituer un drame.
Interrogé sur des chiffres qui pourraient montrer l’ampleur de la tâche sur le terrain, le doctorant en socio anthropologie a dit que l’équipe pluridisciplinaire n’a fait que des observations qui permettent néanmoins de soutenir qu’il pourrait avoir un drame si rien n’est fait.
Soulignant qu’il y a très peu de structures de santé mentale en Côte d’Ivoire, M. M’Bra a regretté la non couverture de la région du Nord-Ouest notamment. Il a déploré le fait que toutes les actions soient posées sur le plan biomédical, alors que l’aspect mental et même socioculturel détermine les actions des enfants.
Ce plaidoyer a reçu le soutien particulier de docteur Kouyaté Karim, directeur coordonnateur du Programme national de santé scolaire et universitaire (PNSSU) qui a rappelé que les problèmes liés à l’hygiène mentale ont fait leur apparition en milieu scolaire durant la décennie 90. « Ils ont été exacerbés par le conflit qu’à connu le pays depuis septembre 2002 », a précisé Dr Kouyaté.
(AIP)
dd/cmas
Selon Kouadio Mbra Kouakou Dieudonné socio anthropologue au Programme national de Santé Mental (PNSM) participant à l’atelier de mise en œuvre de la politique de santé scolaire, cette pathologie est relativement nouvelle. Il a ajouté qu’au regard des crises successives que la Côte d’Ivoire a connues depuis 1999, « il est urgent de donner une place à la santé mentale à l’école ».
Kouadio M’Bra qui représentait Dr Delafosse, directeur du PNSM à l’atelier, a fait observer que les élèves ont durement souffert et que cette situation a eu nécessairement un impact négatif sur les résultats scolaires ainsi que sur leur processus de formation. Selon lui, il est donc urgent d’intégrer la santé mentale au sein des priorités nationales. C’est une situation de précarité qui nécessite des actions d’urgence, encore plus chez les élèves, a-t-il dit.
Particulièrement au niveau scolaire, la situation est plus que désastreuses a déploré M. M’Bra qui a reçu le soutien de la quarantaine de participants. Tous ont reconnu la nécessité d’intégrer cette discipline à la prise en charge des urgences psychiatriques chez les élèves.
Il a informé l’atelier qu’au plan humain, le PNSM a mis en place d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins psychiatres, d’épidémiologiste et de socio anthropologues, afin de faire face à ce qui est peu à peu en train de constituer un drame.
Interrogé sur des chiffres qui pourraient montrer l’ampleur de la tâche sur le terrain, le doctorant en socio anthropologie a dit que l’équipe pluridisciplinaire n’a fait que des observations qui permettent néanmoins de soutenir qu’il pourrait avoir un drame si rien n’est fait.
Soulignant qu’il y a très peu de structures de santé mentale en Côte d’Ivoire, M. M’Bra a regretté la non couverture de la région du Nord-Ouest notamment. Il a déploré le fait que toutes les actions soient posées sur le plan biomédical, alors que l’aspect mental et même socioculturel détermine les actions des enfants.
Ce plaidoyer a reçu le soutien particulier de docteur Kouyaté Karim, directeur coordonnateur du Programme national de santé scolaire et universitaire (PNSSU) qui a rappelé que les problèmes liés à l’hygiène mentale ont fait leur apparition en milieu scolaire durant la décennie 90. « Ils ont été exacerbés par le conflit qu’à connu le pays depuis septembre 2002 », a précisé Dr Kouyaté.
(AIP)
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