Le ministère du Commerce, cheville ouvrière de la croisade anti-cherté de la vie, multiplie les raids sur les marchés, et le résultat se fait déjà sentir. Un combat qui a besoin du soutien et de l’engagement de tous, pour le bien-être de chacun.
Le vendredi 13 avril 2012 , le patron du département ministériel du Commerce, Dagobert Banzio, était à nouveau sur le terrain, précisément dans les supermarchés, pour s’enquérir du niveau d’application du protocole d’accord signé avec les commerçants, il y a quelques jours. Ce, pour faire baisser les prix des denrées de grande consommation. A la fin de ce contrôle inopiné, il a exprimé la ferme volonté du gouvernement et sa détermination, en tant que tutelle, à faire réduire le coût de la vie : ‘’Nous avons signé un protocole avec tous les opérateurs du secteur. Il était important pour nous de savoir comment cet accord est suivi sur le terrain. Le lundi de pâques, nous avons effectué un premier tour pour voir le niveau d’application. Nous avons vu cinq supermarchés. Sur les cinq, deux respectaient déjà entièrement le protocole, deux, partiellement et un où ça ne l’était pas du tout. Aujourd’hui (vendredi 13 avril), nous sommes allés constater le respect effectif dans ces supermarchés. Sur les sept espaces visités, cinq ont affiché tous les prix qui sont effectivement en-dessous de ceux pratiqués récemment. Ces prix, faut-il le souligner, sont inférieurs à ceux de presque tous les pays de la sous-région. Avant cette visite, nos services se sont assurés du respect des clauses du protocole par les différents intervenants, c’est-à-dire le prix auquel l’importateur vend au grossiste, le prix auquel le grossiste vend au demi-grossiste pour que le détaillant respecte, lui aussi, le protocole. Tout cela est largement respecté. Nous sommes bien partis. Il reste d’autres mesures d’accompagnements pour que ces prix soient stabilisés sur une longue période. Des mesures qui doivent également empêcher la sortie frauduleuse de ce riz moins cher du pays. Outre le riz, nous agissons sur le prix de l’huile qui est en baisse, relativement à ce qui était pratiqué. Idem pour le sucre, pour lequel nous sommes en négociations afin d’en diminuer considérablement le coût. Au niveau du lait produit localement, les choses évoluent positivement. Reste le gros dossier de la viande et du bétail, pour lequel nous avons déjà signé deux arrêtés interministériels qui doivent nous permettre de faire disparaître les intermédiaires, tous les faux frais sur les routes, notamment les frais de convoyage. La décision a été prise, il reste à la mettre en œuvre de façon effective. Nos équipes vont aller en profondeur pour distribuer les dépliants sur les nouveaux prix, pour que dans chaque supermarché, chaque magasin, chaque vendeur puisse les afficher tels que nous l’avons prévu. Il faut que tous les Ivoiriens soient informés’’. C’est pourquoi, ajoute Dagobert Banzio, tous les démembrements de l’exécutif y sont impliqués.
Une bataille pour tous
‘’Il y a quelques jours, le Premier ministre a rencontré le corps préfectoral, les directeurs régionaux et départementaux du ministère du Commerce à Yamoussoukro pour partager avec eux les nouvelles orientations afin qu’ils les relaient dans leurs localités respectives. Au fur et à mesure, ils recevront les protocoles qui seront signés pour mieux suivre leur application sur le terrain’’. Face à l’épineuse question de distribution, le gouvernement s’active pour en alléger les conditions : ‘’Dans cette lancée, nous travaillons sur la mise en place d’un circuit pour faciliter l’écoulement et la distribution des produits vivriers en Côte d’Ivoire’’, affirme le patron ivoirien du Commerce. On le voit, la lutte contre la cherté de la vie est sérieusement engagée. Moins d’un mois après la décision de l’équipe gouvernementale d’y faire face avec énergie, les marchés changent progressivement de visage. La lutte contre la cherté de la vie est effectivement lancée et les choses bougent. Dans le bon sens. C’est le lieu de souligner que cette bataille n’est pas l’apanage du seul gouvernement, encore moins du ministre du Commerce. En attendant la mise en œuvre du vaste projet de production vivrière que l’Etat s’apprête à lancer, il faut que tous s’y impliquent, afin de pousser les commerçants à respecter leurs engagements et non inciter les vendeurs véreux à persévérer dans la recherche aveugle de profit ou dans la défiance. Parce que, s’il y a échec, ce sont les pauvres populations qu’on prétend défendre, qui vont en faire les plus grands frais.
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
Le vendredi 13 avril 2012 , le patron du département ministériel du Commerce, Dagobert Banzio, était à nouveau sur le terrain, précisément dans les supermarchés, pour s’enquérir du niveau d’application du protocole d’accord signé avec les commerçants, il y a quelques jours. Ce, pour faire baisser les prix des denrées de grande consommation. A la fin de ce contrôle inopiné, il a exprimé la ferme volonté du gouvernement et sa détermination, en tant que tutelle, à faire réduire le coût de la vie : ‘’Nous avons signé un protocole avec tous les opérateurs du secteur. Il était important pour nous de savoir comment cet accord est suivi sur le terrain. Le lundi de pâques, nous avons effectué un premier tour pour voir le niveau d’application. Nous avons vu cinq supermarchés. Sur les cinq, deux respectaient déjà entièrement le protocole, deux, partiellement et un où ça ne l’était pas du tout. Aujourd’hui (vendredi 13 avril), nous sommes allés constater le respect effectif dans ces supermarchés. Sur les sept espaces visités, cinq ont affiché tous les prix qui sont effectivement en-dessous de ceux pratiqués récemment. Ces prix, faut-il le souligner, sont inférieurs à ceux de presque tous les pays de la sous-région. Avant cette visite, nos services se sont assurés du respect des clauses du protocole par les différents intervenants, c’est-à-dire le prix auquel l’importateur vend au grossiste, le prix auquel le grossiste vend au demi-grossiste pour que le détaillant respecte, lui aussi, le protocole. Tout cela est largement respecté. Nous sommes bien partis. Il reste d’autres mesures d’accompagnements pour que ces prix soient stabilisés sur une longue période. Des mesures qui doivent également empêcher la sortie frauduleuse de ce riz moins cher du pays. Outre le riz, nous agissons sur le prix de l’huile qui est en baisse, relativement à ce qui était pratiqué. Idem pour le sucre, pour lequel nous sommes en négociations afin d’en diminuer considérablement le coût. Au niveau du lait produit localement, les choses évoluent positivement. Reste le gros dossier de la viande et du bétail, pour lequel nous avons déjà signé deux arrêtés interministériels qui doivent nous permettre de faire disparaître les intermédiaires, tous les faux frais sur les routes, notamment les frais de convoyage. La décision a été prise, il reste à la mettre en œuvre de façon effective. Nos équipes vont aller en profondeur pour distribuer les dépliants sur les nouveaux prix, pour que dans chaque supermarché, chaque magasin, chaque vendeur puisse les afficher tels que nous l’avons prévu. Il faut que tous les Ivoiriens soient informés’’. C’est pourquoi, ajoute Dagobert Banzio, tous les démembrements de l’exécutif y sont impliqués.
Une bataille pour tous
‘’Il y a quelques jours, le Premier ministre a rencontré le corps préfectoral, les directeurs régionaux et départementaux du ministère du Commerce à Yamoussoukro pour partager avec eux les nouvelles orientations afin qu’ils les relaient dans leurs localités respectives. Au fur et à mesure, ils recevront les protocoles qui seront signés pour mieux suivre leur application sur le terrain’’. Face à l’épineuse question de distribution, le gouvernement s’active pour en alléger les conditions : ‘’Dans cette lancée, nous travaillons sur la mise en place d’un circuit pour faciliter l’écoulement et la distribution des produits vivriers en Côte d’Ivoire’’, affirme le patron ivoirien du Commerce. On le voit, la lutte contre la cherté de la vie est sérieusement engagée. Moins d’un mois après la décision de l’équipe gouvernementale d’y faire face avec énergie, les marchés changent progressivement de visage. La lutte contre la cherté de la vie est effectivement lancée et les choses bougent. Dans le bon sens. C’est le lieu de souligner que cette bataille n’est pas l’apanage du seul gouvernement, encore moins du ministre du Commerce. En attendant la mise en œuvre du vaste projet de production vivrière que l’Etat s’apprête à lancer, il faut que tous s’y impliquent, afin de pousser les commerçants à respecter leurs engagements et non inciter les vendeurs véreux à persévérer dans la recherche aveugle de profit ou dans la défiance. Parce que, s’il y a échec, ce sont les pauvres populations qu’on prétend défendre, qui vont en faire les plus grands frais.
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr