L’ARECA (Autorité de régulation du coton et l’anacarde), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture a procédé le samedi 2012 à la mairie de Bondoukou, au lancement de la campagne 2012 de la commercialisation de l’anacarde.
La porosité des frontières et l’exportation frauduleuse des produits doivent interpeller tous les producteurs. Car, en 2011, la Côte d’Ivoire a perdu près de 100.000 tonnes. Ce qui représente plusieurs milliards de FCFA. Constituant un manque à gagner pour l’Etat ivoirien. «Quand nous contournons la voie légale pour faire la fraude, nous nous faisons hara-kiri. Il faut que chacun prenne sa part de responsabilité», a déclaré Coulibaly Siaka Minahya, directeur de cabinet, représentant le ministre de l’Agriculture. Avant de rassurer les producteurs: «Je voudrais vous offrir ma disponibilité et celle du ministère pour vous accompagner dans votre mission». S’agissant des recommandations du séminaire-atelier qui a précédé le lancement de la campagne, 5 grands axes prioritaires ont été dégagés. Il s’agit notamment de la transaction entre les opérateurs de base de la filière, les facteurs négatifs sur le transfert du produit, les ressources d’appui, la valorisation nationale de nos produits et l’opérationnalisation des réseaux de l’atelier. Selon Bamba Mamadou PCA, de l’ARECA, la ville de Bondoukou a été choisie parce qu’elle représente à elle seule 25% de la production nationale de noix de cajou et se trouve confrontée à une montée fulgurante de l’exportation frauduleuse de cette matière. Pour lui, le meilleur remède, c’est de prendre le taureau par les cornes, d’où l’appel à la vigilance à tous les niveaux. Parce que, estime-t-il, il faut mettre fin à la fuite frauduleuse de la noix de cajou. Les fuites ont atteint au cours de l’année 2012 un niveau record de plus de 100.0000 tonnes, représentant le ¼ de la production nationale. En 2011, à peine 280000 tonnes de noix de cajou ont été enregistrées au Port autonome d’Abidjan pour une prévision minimale de 380.000 tonnes. Au regard de la progression annuelle des exportations depuis 2005. Dans la même année, le pays voisin de l’Est dont la production est estimée à environ 25000 tonnes, a transformé localement 17000 tonnes et a exporté près de 125000 tonnes.
Armand K envoyé spécial à Bondoukou
La porosité des frontières et l’exportation frauduleuse des produits doivent interpeller tous les producteurs. Car, en 2011, la Côte d’Ivoire a perdu près de 100.000 tonnes. Ce qui représente plusieurs milliards de FCFA. Constituant un manque à gagner pour l’Etat ivoirien. «Quand nous contournons la voie légale pour faire la fraude, nous nous faisons hara-kiri. Il faut que chacun prenne sa part de responsabilité», a déclaré Coulibaly Siaka Minahya, directeur de cabinet, représentant le ministre de l’Agriculture. Avant de rassurer les producteurs: «Je voudrais vous offrir ma disponibilité et celle du ministère pour vous accompagner dans votre mission». S’agissant des recommandations du séminaire-atelier qui a précédé le lancement de la campagne, 5 grands axes prioritaires ont été dégagés. Il s’agit notamment de la transaction entre les opérateurs de base de la filière, les facteurs négatifs sur le transfert du produit, les ressources d’appui, la valorisation nationale de nos produits et l’opérationnalisation des réseaux de l’atelier. Selon Bamba Mamadou PCA, de l’ARECA, la ville de Bondoukou a été choisie parce qu’elle représente à elle seule 25% de la production nationale de noix de cajou et se trouve confrontée à une montée fulgurante de l’exportation frauduleuse de cette matière. Pour lui, le meilleur remède, c’est de prendre le taureau par les cornes, d’où l’appel à la vigilance à tous les niveaux. Parce que, estime-t-il, il faut mettre fin à la fuite frauduleuse de la noix de cajou. Les fuites ont atteint au cours de l’année 2012 un niveau record de plus de 100.0000 tonnes, représentant le ¼ de la production nationale. En 2011, à peine 280000 tonnes de noix de cajou ont été enregistrées au Port autonome d’Abidjan pour une prévision minimale de 380.000 tonnes. Au regard de la progression annuelle des exportations depuis 2005. Dans la même année, le pays voisin de l’Est dont la production est estimée à environ 25000 tonnes, a transformé localement 17000 tonnes et a exporté près de 125000 tonnes.
Armand K envoyé spécial à Bondoukou
