Ecoles primaires, collèges, dispensaires, maternité, ponts, électrification, routes, pose de buses, etc. Ce sont les réalisations du Conseil général de Grand-Lahou. Elles ont été visitées, le vendredi 13 avril dernier, en compagnie du président de cette structure, le professeur N’guessan Yao Alfred et son équipe. Le moins qu’on puisse dire après cette visite, c’est que le Conseil général, en dix (10) ans d’exercice, a fait un travail extraordinaire en investissant 2 900 000 000 FCfa, mettant l’accent sur l’éducation et la santé. De Grand-Lahou à Bacanda en passant par Ebounou et Ahouanou, le professeur Yao Alfred a doté ces localités d’infrastructures modernes de développement. Aujourd’hui, sur les 375 villages et campements que compte le département, la grande majorité est satisfaite du bilan du Conseil général. «Je suis comme Saint Thomas, si je n’ai pas vu, je ne peux pas croire. Aujourd’hui, j’ai vu, je suis satisfait», a fait savoir M. Kabran François. Le professeur N’guessan Yao Alfred, pour ce qui le concerne, a expliqué qu’il a pu réaliser plus de 80% de ses projets. Un véritable record au moment où, d’autres Conseils généraux ont du mal à travailler à cause du budget de 290 millions par an que l’Etat leur alloue. Quel est donc le secret de Grand-Lahou qui a pu réussir là où les autres ont presque échoué ? « Notre secret, c’est croire en ce que nous faisons et le faire correctement et dans la transparence. Aujourd’hui, les procédures d’appel d’offres qui sont lancées, tout se fait dans la transparence et la confiance avec les opérateurs. Nous faisons en sorte que les fournisseurs soient payés. Une fois que c’est fait, les chantiers avancent et c’est pourquoi nous avons pu réaliser plus de 80% de nos projets. Au moment où nous nous mettions en fonction, il y avait un seul lycée. Aujourd’hui, nous passons à 04 établissements secondaires. On a plus de 15 établissements primaires que nous avons initiés avec un noyau de 03 classes plus bureau. Nous avons ouvert des routes. Notre secret, c’est le travail dans la transparence. Et c’est ce que nous avons prouvé au Conseil général de Grand-Lahou », a encore expliqué le professeur N’guessan Yao Alfred. Après cette visite guidée dans les localités de Grand-Lahou, Ahouanou et Bacanda, le Conseil général a tenu, à Ahouanou (Sous-préfecture), sa première session ordinaire de l’année 2012. A cette réunion publique où quitus a été donné au président pour sa bonne gestion, les conseillers ont examiné et adopté, entre autres, le budget primitif 2012. «200 millions ont été affectés au fonctionnement sur 967 maillons. Les 767 millions sont affectés à l’investissement. 60% de notre budget sont consacrés à l’éducation, nous avons 03 collèges modernes à construction, des écoles primaires. Après l’éducation, il y a la santé, l’électrification. Nous touchons à peu près tous les domaines. Mais sachez que nous avons consacré nos efforts sur la santé et l’éducation», a-t-il rappelé. Cependant face à la demande des populations qui souhaitent l’électrification de leurs localités, le président a précisé que le Conseil général ne peut pas tout faire au regard de son maigre budget.
Lycée Usher Assouan : 50 % des filles enceintes, des toilettes devenues des classes
Les nouvelles ne sont pas bonnes au lycée Usher Assouan de Grand-Lahou. Beaucoup de filles de cet établissement qui porte le nom du bâtisseur de cette ville ne vont pas jusqu’au terme de l’année scolaire. Parce qu’elles contractent une grossesse. La situation est alarmante du fait du nombre de plus en plus croissant. Aujourd’hui, c’est 50 % de filles qui sont dans ce cas. Selon le proviseur, M. Bamba Aboubacar, c’est le manque de tuteur et de cantine qui occasionne ce phénomène. «Cela fait dix (10) ans que la cantine (offerte par le Conseil général) existe mais elle n’est pas fonctionnelle. Les élèves arrivent de partout. Mais beaucoup n’ont pas de tuteur. Les filles, sans tuteur, sont la proie facile des commerçants, des gens qui peuvent leur donner un repas par jour», a dénoncé le proviseur. Avant de faire d’autres doléances : «Au lycée, nous manquons de bâtiments. Le lycée est dépassé. On a 4051 élèves pour 36 classes. Il faut penser à deux (02) autres bâtiments pour les années à venir», a-t-il plaidé. Dans ce lycée également, les toilettes ont été transformées en salle de classe.
Dje km, envoyé spécial
Lycée Usher Assouan : 50 % des filles enceintes, des toilettes devenues des classes
Les nouvelles ne sont pas bonnes au lycée Usher Assouan de Grand-Lahou. Beaucoup de filles de cet établissement qui porte le nom du bâtisseur de cette ville ne vont pas jusqu’au terme de l’année scolaire. Parce qu’elles contractent une grossesse. La situation est alarmante du fait du nombre de plus en plus croissant. Aujourd’hui, c’est 50 % de filles qui sont dans ce cas. Selon le proviseur, M. Bamba Aboubacar, c’est le manque de tuteur et de cantine qui occasionne ce phénomène. «Cela fait dix (10) ans que la cantine (offerte par le Conseil général) existe mais elle n’est pas fonctionnelle. Les élèves arrivent de partout. Mais beaucoup n’ont pas de tuteur. Les filles, sans tuteur, sont la proie facile des commerçants, des gens qui peuvent leur donner un repas par jour», a dénoncé le proviseur. Avant de faire d’autres doléances : «Au lycée, nous manquons de bâtiments. Le lycée est dépassé. On a 4051 élèves pour 36 classes. Il faut penser à deux (02) autres bâtiments pour les années à venir», a-t-il plaidé. Dans ce lycée également, les toilettes ont été transformées en salle de classe.
Dje km, envoyé spécial