L’électrification constitue un problème à Grand-Lahou. Beaucoup de localités de ce département ne sont pas électrifiées. Quand elles le sont, c’est à l’aide de groupes électrogènes offerts par le Conseil général. Son président, le professeur N’guessan Yao Alfred, conscient de ces réelles difficultés, donne les raisons de cette situation. «L’électrification coûte cher. La construction des lignes de moyennes tensions fait 2, 5 milliards FCfa. Le Conseil général ne peut pas supporter ce budget. Nous attendons que la Cie construise la ligne de moyennes tensions qui part de Grand-Lahou jusqu’à Bacanda pour pouvoir faire raccorder les villages. Au niveau de l’électrification, Grand-Lahou est en retard. Seulement deux (02) villages étaient reliés au réseau électrique national. Tous les autres villages fonctionnaient par groupe électrogène», a-t-il déploré. En attendant une solution définitive, le professeur N’guessan Yao Alfred a trouvé un palliatif : «Au fur et à mesure de la construction des lignes de moyennes tensions, en ce moment, on peut raccorder à ces moyennes tensions. C’est pourquoi, à l’absence de la moyenne tension, nous avons fait électrifier les villages en les dotant de groupes électrogènes. Comme la Cie l’a fait. C’est ce projet qui a été initié il y a quelques années par le président Zadi Kessy à l’honneur de papa Usher Assouan qui est un projet de 2, 5 milliards». Selon lui, ce projet devrait construire la ligne moyennes tension sde 75 kilomètres allant de Grand-Lahou à Bacanda. «Ça traverserait 30 villages, et normalement à partir de ce moment, on peut raccorder ces villages au réseau électrique national», a-t-il fait savoir et conclu que le Conseil général fait des démarches auprès de la Cie pour poser les problèmes de la population. Un autre travail d’hercule que veut achever le professeur N’guessan Yao Alfred après ses nombreuses réalisations dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Pas de courant la journée
A Ahouanou, à Bacanda et à Ebounou, les populations n’ont pas d’électricité la journée. La nuit par contre, elles sont ravitaillées par des groupes électrogènes dont un seul coûte au bas mot la somme de 21 millions de francs Cfa. Le Conseil général de Grand-Lahou, soucieux du bien-être de ses habitants, n’a pas lésiné sur les moyens. Ces appareils sont exploités par la Cie qui fournit le carburant en vue de fournir de la lumière. Mais pour des besoins d’économie, les groupes électrogènes ne sont pas alimentés la journée. En cas d’urgence, il faut faire recours aux groupes électrogènes domestiques.
Dje km
Envoyé spécial
Pas de courant la journée
A Ahouanou, à Bacanda et à Ebounou, les populations n’ont pas d’électricité la journée. La nuit par contre, elles sont ravitaillées par des groupes électrogènes dont un seul coûte au bas mot la somme de 21 millions de francs Cfa. Le Conseil général de Grand-Lahou, soucieux du bien-être de ses habitants, n’a pas lésiné sur les moyens. Ces appareils sont exploités par la Cie qui fournit le carburant en vue de fournir de la lumière. Mais pour des besoins d’économie, les groupes électrogènes ne sont pas alimentés la journée. En cas d’urgence, il faut faire recours aux groupes électrogènes domestiques.
Dje km
Envoyé spécial
