Le président du Conseil économique et social Marcel Zadi Kessy a partagé le vendredi 13 avril 2012, à Assinie Mafia l’expérience de développement de Yacoulidabouo, son village, avec les agences du système des Nations-Unies, conduites par Ndolamb Ngokwé, coordonateur résident.
Le développement de sa région, la réussite sociale de ses concitoyens. Marcel Zadi Kessy en a fait son cheval de bataille et c’est cette passion qu’il a tenu à partager avec les populations d’Assinie-Mafia. « Ce n’est pas normal que je sois à Assinie, que j’y possède une maison et que les populations vivent dans des conditions pareilles. Il n’est pas normal que Assinie ne puisse pas bénéficier des retombées de ses immenses potentialités. C’est pourquoi, j’ai décidé de venir vers vous, pour envisager avec vous les perspectives de développement de votre localité, pour vous faire connaître ma vision de ce qu’est le développement. J’ai commencé depuis des années à parler de développement dans mon canton, mais on ne m’a pas écouté. Je suis allé dans ma tribu, on ne m’a pas écouté. Je suis retourné dans mon village, où mes parents au moins peuvent m’écouter. Ils m’ont écouté et voilà ce que nous avons fait de Yacolidabouo, qui est devenu aujourd’hui un village école-ouverte (UVEO). C’est ce que je veux pour Assinie-Mafia, où il y a des personnes sur qui je peux m’appuyer. Je n’ai pas suffisamment d’argent à donner à chacun, mais c’est une nouvelle manière de vivre que nous essayons d’introduire dans les mentalités », a indiqué le président du Conseil économique et social, dont la vision a été présentée par Jean Misme, conseiller-directeur des études au CES. Cette vision met le ménage au centre de l’action de développement. «Remettre en état des voies publiques alors que les transporteurs ne respectent pas les charges ne sert à rien, assainir les lagunes, remettre en place les outils de ramassage des ordures alors que certains citoyens continuent de jeter des ordures dans les rues, ne sert à rien. C’est pourquoi, il faudra éduquer les citoyens ivoiriens au sens du collectif (…) La réussite en matière de développement passe par la résolution des problèmes locaux, par le ménage lui-même (…) », a expliqué Jean Misme. Le coordonateur du système des Nations-Unies et sa délégation ont été émerveillés par le témoignage du président du CES et des populations de Yacolidabouo représentées par Ika Séréko. Ils se sont félicité de la vision du président du Conseil économique et social. « Nous avons appris d’importantes leçons sur les fondamentaux du développement. La pratique du développement est une école et le développement est d’abord local. Il faut mobiliser les ressources naturelles et financières locales pour une ambition commune. En tant qu’acteur de développement, nous devons chercher à aller au-delà des vitrines, de l’apparence. Nous devons être animés par un impératif de lucidité. C’est notre rôle, notre responsabilité professionnelle et personnelle. Le développement n’est pas une course contre la montre, il faut de la patience. Mais, cela ne signifie pas que nous devons faire preuve de laxisme, mais plutôt montre de ténacité et de discipline dans l’action », a insisté N’dolamb Ngokwé, qui a fait le déplacement avec les responsables des 17 agences de l’ONU ou leurs représentants, entre autres, Mme Suzanne Konaté Maïga, du FNUAP, André Carvalho, du PNUD, Wayne Camard du FMI, Eugène Nindorera, chef de la Division des droits de l’homme de l’ONUCI. Les populations d’Assinie-Mafia, ont présenté certaines doléances, notamment la construction d’un pont pour faciliter le déplacement entre Assinie-Mafia et Assinie-France, distant de 17km du Ghana. Des dons ont été remis à l’hôpital de la sous-préfecture d’Assinie, composés de kits pouvant permettre 300 accouchements.
Olivier Dion, envoyé spécial à Assinie-Mafia
Le développement de sa région, la réussite sociale de ses concitoyens. Marcel Zadi Kessy en a fait son cheval de bataille et c’est cette passion qu’il a tenu à partager avec les populations d’Assinie-Mafia. « Ce n’est pas normal que je sois à Assinie, que j’y possède une maison et que les populations vivent dans des conditions pareilles. Il n’est pas normal que Assinie ne puisse pas bénéficier des retombées de ses immenses potentialités. C’est pourquoi, j’ai décidé de venir vers vous, pour envisager avec vous les perspectives de développement de votre localité, pour vous faire connaître ma vision de ce qu’est le développement. J’ai commencé depuis des années à parler de développement dans mon canton, mais on ne m’a pas écouté. Je suis allé dans ma tribu, on ne m’a pas écouté. Je suis retourné dans mon village, où mes parents au moins peuvent m’écouter. Ils m’ont écouté et voilà ce que nous avons fait de Yacolidabouo, qui est devenu aujourd’hui un village école-ouverte (UVEO). C’est ce que je veux pour Assinie-Mafia, où il y a des personnes sur qui je peux m’appuyer. Je n’ai pas suffisamment d’argent à donner à chacun, mais c’est une nouvelle manière de vivre que nous essayons d’introduire dans les mentalités », a indiqué le président du Conseil économique et social, dont la vision a été présentée par Jean Misme, conseiller-directeur des études au CES. Cette vision met le ménage au centre de l’action de développement. «Remettre en état des voies publiques alors que les transporteurs ne respectent pas les charges ne sert à rien, assainir les lagunes, remettre en place les outils de ramassage des ordures alors que certains citoyens continuent de jeter des ordures dans les rues, ne sert à rien. C’est pourquoi, il faudra éduquer les citoyens ivoiriens au sens du collectif (…) La réussite en matière de développement passe par la résolution des problèmes locaux, par le ménage lui-même (…) », a expliqué Jean Misme. Le coordonateur du système des Nations-Unies et sa délégation ont été émerveillés par le témoignage du président du CES et des populations de Yacolidabouo représentées par Ika Séréko. Ils se sont félicité de la vision du président du Conseil économique et social. « Nous avons appris d’importantes leçons sur les fondamentaux du développement. La pratique du développement est une école et le développement est d’abord local. Il faut mobiliser les ressources naturelles et financières locales pour une ambition commune. En tant qu’acteur de développement, nous devons chercher à aller au-delà des vitrines, de l’apparence. Nous devons être animés par un impératif de lucidité. C’est notre rôle, notre responsabilité professionnelle et personnelle. Le développement n’est pas une course contre la montre, il faut de la patience. Mais, cela ne signifie pas que nous devons faire preuve de laxisme, mais plutôt montre de ténacité et de discipline dans l’action », a insisté N’dolamb Ngokwé, qui a fait le déplacement avec les responsables des 17 agences de l’ONU ou leurs représentants, entre autres, Mme Suzanne Konaté Maïga, du FNUAP, André Carvalho, du PNUD, Wayne Camard du FMI, Eugène Nindorera, chef de la Division des droits de l’homme de l’ONUCI. Les populations d’Assinie-Mafia, ont présenté certaines doléances, notamment la construction d’un pont pour faciliter le déplacement entre Assinie-Mafia et Assinie-France, distant de 17km du Ghana. Des dons ont été remis à l’hôpital de la sous-préfecture d’Assinie, composés de kits pouvant permettre 300 accouchements.
Olivier Dion, envoyé spécial à Assinie-Mafia