«La constitution d’août 2000 a piégé la Côte d’Ivoire. Pour la promotion d’une nouvelle Côte d’Ivoire basée sur l’unité, la cohésion, il faut une nouvelle constitution débarrassée des germes de la division et de l’exclusion». Le président de la Renaissance, Guéi Bombet Robert, en livrant hier au cours d’une conférence de presse, son opinion sur la vie démocratique de la Côte d’ Ivoire, après la chute de l’ancien régime de Laurent Gbagbo, a ainsi estimé que tout part de la loi fondamentale. Selon lui, elle ne garantira un Etat fort, responsable et digne que si elle-même est solide et protège les citoyens. De son avis, depuis le départ de son ancien camarade de lutte au FPI du pouvoir, la démocratie ivoirienne cherche ses marques. Des bons points ont été enregistrés pendant l’an Un de la gestion des affaires de l’Etat par l’unique Premier ministre de Félix Houphouët Boigny. Cependant, a-t-il souligné, beaucoup reste encore à faire. «Des choses nous inquiètent. Notamment les résultats des élections législatives à Bonon et à Facobly qui jusque là ne sont pas encore proclamées. Ensuite, l’Assemblée nationale est dominée par un seul courant politique. Ce qui ne permettra pas le débat démocratique à l’hémicycle», a-t-il regretté. Tout en se félicitant de la bonne gouvernance qui a repris, selon lui, son chemin sur les bords de la lagune ébrié depuis l’avènement d’Alassane Ouattara au pouvoir. A l’en croire la notation des membres du gouvernement, la rénovation des infrastructures sont les preuves des nouvelles autorités à remettre le pays sur les rails. Le président de la Renaissance qui a combattu le premier président de la Côte d’Ivoire dans le passé, a reconnu enfin les mérites du ‘’Bélier de Yamoussoukro’’. Selon lui, le vieux a porté une Côte d’Ivoire impartiale qui privilégiait l’intérêt national. C’est pourquoi, il a invité ses héritiers qui sont aujourd’hui au pouvoir à copier son modèle afin de satisfaire les espoirs du peuple ivoirien.
LO
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