La crise à la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) vient de connaître un nouvel épisode. Le jeudi 19 avril 2012 à la Bourse du Travail, le collectif des 2/ 3 des membres statutaires que porte Albert Yao Touré et les trois centrales syndicales que sont l’Ugtci, Dignité et la Fesaci, supportant Holland N’Da ont fait la paix. Selon le M. Adé-Mensah François, l’union sacrée est de retour devant le péril qui guette la maison commune que représente la Mugefci. «Ce qui nous sépare est loin de ce qui nous unis. Nous nous sommes unis pour chercher les voies et moyens de récupérer cet instrument important qu’est la Mugefci pour les fonctionnaires », a indiqué Adé-Mensah. Quant à Gnanhan Zadi, porte-parole du collectif des 2/3, il a indiqué qu’il s’agissait d’une querelle interne à laquelle l’option choisie par l’Etat est inacceptable. «En tant que syndicats, nous sommes arc-boutés sur nos textes qui déclinent toutes ingérences du gouvernement dans la gestion de la Mugefci», a-t-il avancé. Selon lui, les problèmes de gouvernance, de gestion et de leadership dans la mutuelle ne peuvent pas être un prétexte pour dépouiller les syndicats de leur chose d’autant plus qu’elle se porte très bien. Parlant de la suite à donner à l’affaire, Kouamé Kra Félix, SG intérimaire de la centrale Fesaci met en garde : « Redonnez nous notre mutuelle, sinon il n’y aura pas de célébration du 1er mai au niveau des fonctionnaires et travailleurs de Côte d’Ivoire ». Et d’indiquer que la fête du travail, reste la date butoir donnée au gouvernement pour revenir sur sa décision. Pour lui, l’union est de retour et d’ailleurs la gestion de la mutuelle reste encore l’affaire des syndicats malgré leurs querelles
Olivier Guédé
Olivier Guédé