Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani et le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, ont discuté jeudi 19 avril de l’état d’avancement des travaux de rénovation de l’abattoir de Port-Bouët. Les échanges se sont déroulés à la Caistab, au cabinet du ministre des Ressources Animales et Halieutiques. C’est depuis août 2011 que ces travaux ont démarré et se poursuivent jusqu’à ce jour. Donnant les détails sur le déroulement des activités sur le terrain, le gouverneur du District d’Abidjan a annoncé que les travaux sont prévus pour finir au plus tard dans trois mois. «Les travaux sont en cours. Nous avons été gênés par des facteurs extérieurs. Il y a deux grands volets qui restent à parfaire. C'est-à-dire, la salle d’abattage et la partie boucherie. Les travaux seront délivrés au plus tard dans les trois prochains mois», a promis Robert Mambé. A l’en croire, un énorme travail de génie civil est en cours sur le site en question. Avant de préciser que des dispositions ont été arrêtées avec le ministère des Ressources Animales et Halieutiques, pour que les Ivoiriens puissent consommer de la viande de qualité. Le ministre a également félicité le District pour le maintien des taxes à leur montant initial. «Les taxes qui ont été prévues par les textes réglementaires n’ont pas été revues à la hausse. Nous profitons pour demander au gouverneur de maintenir la barre à ce niveau», a-t-il souhaité.
Aussi, le responsable des Ressources Animales et Halieutiques a souligné que la réhabilitation de l’abattoir de Port-Bouët est l’une des priorités de son ministère. «Notre objectif est de faire l’inauguration de cet abattoir dans un bref délai. Aussi, nous souhaitons que le président de la République soit présent pour remettre ce bel édifice au gouverneur du District d’Abidjan », a-t-il indiqué. Le vœu du ministre est de toujours approvisionner le marché Ivoirien en viande. C’est pourquoi, il s’inquiète de la saison sèche, où les bouviers refusent de vendre leurs bêtes, car ils sont chétifs. Et cela représente un handicap pour l’approvisionnement du marché. « Les commerçants préfèrent attendre la saison des pluies, au moment où il y a suffisamment d’herbes, pour vendre leurs bêtes. Puisque l’animal est bien bâti du fait de l’abondance de nourriture, il est vendu très cher. Quand l’offre est plus importante que la demande, il y a une influence sur le prix », a réitéré le ministre. Lors des échanges, les deux hommes ont discuté de l’avenir de l’abattoir d’Anyama. Le retard des travaux est dû au fait que des conventions ont été signées sous l’ancien régime avec des opérateurs économiques. Ils ont promis examiner en profondeur ces contrats avant de les valider… ou les résilier. « Si demain nous construisons un nouvel abattoir, celui de Port-Bouët sera toujours là pour la Côte d’Ivoire», a prédit le ministre Adjoumani.
Benjamin Soro
Aussi, le responsable des Ressources Animales et Halieutiques a souligné que la réhabilitation de l’abattoir de Port-Bouët est l’une des priorités de son ministère. «Notre objectif est de faire l’inauguration de cet abattoir dans un bref délai. Aussi, nous souhaitons que le président de la République soit présent pour remettre ce bel édifice au gouverneur du District d’Abidjan », a-t-il indiqué. Le vœu du ministre est de toujours approvisionner le marché Ivoirien en viande. C’est pourquoi, il s’inquiète de la saison sèche, où les bouviers refusent de vendre leurs bêtes, car ils sont chétifs. Et cela représente un handicap pour l’approvisionnement du marché. « Les commerçants préfèrent attendre la saison des pluies, au moment où il y a suffisamment d’herbes, pour vendre leurs bêtes. Puisque l’animal est bien bâti du fait de l’abondance de nourriture, il est vendu très cher. Quand l’offre est plus importante que la demande, il y a une influence sur le prix », a réitéré le ministre. Lors des échanges, les deux hommes ont discuté de l’avenir de l’abattoir d’Anyama. Le retard des travaux est dû au fait que des conventions ont été signées sous l’ancien régime avec des opérateurs économiques. Ils ont promis examiner en profondeur ces contrats avant de les valider… ou les résilier. « Si demain nous construisons un nouvel abattoir, celui de Port-Bouët sera toujours là pour la Côte d’Ivoire», a prédit le ministre Adjoumani.
Benjamin Soro