Abidjan -La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) condamne "fermement" la mise en place d’un "soit-disant" Conseil national de transition (CNT) par la junte militaire qui a renversé depuis une semaine les autorités légales de la Guinée- Bissau.
Un accord a été conclu, mercredi, par le commandement militaire de la junte et une vingtaine partis politiques de l’opposition, en vue d’une transition en Guinée Bissau pour une période de deux ans, souligne-t-on.
Dans une déclaration de la Commission de la Cedeao dont copie est parvenue à l’AIP, cette initiative est "illégale" et intervient après l’engagement écrit pris par la junte à l’issue de sa rencontre avec la délégation de haut niveau de l’institution régionale, le 16 avril à Bissau, de se retirer pour permettre un retour immédiat à la normalité constitutionnelle.
"La Commission exprime son rejet de cette usurpation du pouvoir par le commandement militaire et fait savoir qu’elle ne reconnaîtra aucune transition émanant de la junte", indique la déclaration de son président, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo, qui réitère l’engagement de la Cedeao pour la "restauration immédiate de l’ordre constitutionnel en Guinée Bissau".
D’ailleurs, aux dires de M. Ouédraogo, les modalités de ce retour à l’ordre constitutionnel sont au cœur des consultations en cours avec les différentes parties prenantes et seront discutées lors d’un sommet extraordinaire de la Cedeao, le 26 avril prochain, à Abidjan.
A l’issue d’un coup d’Etat perpétré le 12 avril, le président par intérim, Raimundo Pereira, et le premier ministre, Carlos Gomes Junior, sont entre les mains des putschistes depuis plus d’une semaine.
Au cours d'une réunion avec les partis politiques, aux premières heures du coup, les putschistes avaient proposé la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dans lequel ils occuperaient d'office les ministères de la Défense et de l'Intérieur, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Un accord a été conclu, mercredi, par le commandement militaire de la junte et une vingtaine partis politiques de l’opposition, en vue d’une transition en Guinée Bissau pour une période de deux ans, souligne-t-on.
Dans une déclaration de la Commission de la Cedeao dont copie est parvenue à l’AIP, cette initiative est "illégale" et intervient après l’engagement écrit pris par la junte à l’issue de sa rencontre avec la délégation de haut niveau de l’institution régionale, le 16 avril à Bissau, de se retirer pour permettre un retour immédiat à la normalité constitutionnelle.
"La Commission exprime son rejet de cette usurpation du pouvoir par le commandement militaire et fait savoir qu’elle ne reconnaîtra aucune transition émanant de la junte", indique la déclaration de son président, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo, qui réitère l’engagement de la Cedeao pour la "restauration immédiate de l’ordre constitutionnel en Guinée Bissau".
D’ailleurs, aux dires de M. Ouédraogo, les modalités de ce retour à l’ordre constitutionnel sont au cœur des consultations en cours avec les différentes parties prenantes et seront discutées lors d’un sommet extraordinaire de la Cedeao, le 26 avril prochain, à Abidjan.
A l’issue d’un coup d’Etat perpétré le 12 avril, le président par intérim, Raimundo Pereira, et le premier ministre, Carlos Gomes Junior, sont entre les mains des putschistes depuis plus d’une semaine.
Au cours d'une réunion avec les partis politiques, aux premières heures du coup, les putschistes avaient proposé la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dans lequel ils occuperaient d'office les ministères de la Défense et de l'Intérieur, rappelle-t-on.
(AIP)
kp