Saint Ouen – La campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle s’est achevée vendredi à minuit sous une forte polémique sur la publication de sondages avant la fermeture des bureaux de vote, faisant monter au créneau la commission de sondage qui a brandi la sanction assortie d’une amende de 75.000 Euros, comme le stipule la loi.
Au cours d’une conférence de presse, vendredi, la commission de sondage a décidé d’utiliser tous les moyens pour faire respecter la loi.
Un journal français, Libération, et deux journaux étrangers notamment suisse et belge ont prévenu qu'ils vont violer cet embargo.
Les derniers sondages avant vendredi minuit, publiés par SOFRES créditaient Nicolas Sarkozy et François Hollande de 47% chacun d’intention de vote.
L’enjeu la publication prématurée des résultats
L’interventionniste des NTIC pourrait-il être désormais contrôlé.
L’existence d’Internet et des réseaux sociaux avec ses millions d’abonnés de part le monde non soumis à la législation française ne se priveront pas d’informations premières sur les résultats des votes du premier de l’élection présidentielle.
Pour certains analystes, la publication des premières tendances avant la fermeture totale des bureaux de vote à 20 heures peut faire courir des risques et pourrait jeter un doute sur le résultat ou même donner lieu à d’importants contentieux. Même si cela ne concerne qu’une fraction des électeurs notamment ceux des grandes villes qui voteront en fin de journée, les bureaux fermant à 19 heures et 20 heures tandis que les bureaux de vote des zones rurales ferment à 18 heures.
Alors que d’autres analystes en revanche, estiment que la publication prématurée des premières tendances, touchent 10 à 13% des électeurs qui attendent la dernière minute pour voter sur les 40% d’électeurs potentiels concernés. L’impact serait donc limité, expliquent-ils.
Pour l’heure, c’est la prudence dans les quartiers généraux (QG) de campagne même si de part et d’autre, la sérénité est affichée. On estime à plusieurs millions le nombre de votant appelés au scrutin du 22 avril.
(Envoyé spécial: Konandri Fabrice)
Au cours d’une conférence de presse, vendredi, la commission de sondage a décidé d’utiliser tous les moyens pour faire respecter la loi.
Un journal français, Libération, et deux journaux étrangers notamment suisse et belge ont prévenu qu'ils vont violer cet embargo.
Les derniers sondages avant vendredi minuit, publiés par SOFRES créditaient Nicolas Sarkozy et François Hollande de 47% chacun d’intention de vote.
L’enjeu la publication prématurée des résultats
L’interventionniste des NTIC pourrait-il être désormais contrôlé.
L’existence d’Internet et des réseaux sociaux avec ses millions d’abonnés de part le monde non soumis à la législation française ne se priveront pas d’informations premières sur les résultats des votes du premier de l’élection présidentielle.
Pour certains analystes, la publication des premières tendances avant la fermeture totale des bureaux de vote à 20 heures peut faire courir des risques et pourrait jeter un doute sur le résultat ou même donner lieu à d’importants contentieux. Même si cela ne concerne qu’une fraction des électeurs notamment ceux des grandes villes qui voteront en fin de journée, les bureaux fermant à 19 heures et 20 heures tandis que les bureaux de vote des zones rurales ferment à 18 heures.
Alors que d’autres analystes en revanche, estiment que la publication prématurée des premières tendances, touchent 10 à 13% des électeurs qui attendent la dernière minute pour voter sur les 40% d’électeurs potentiels concernés. L’impact serait donc limité, expliquent-ils.
Pour l’heure, c’est la prudence dans les quartiers généraux (QG) de campagne même si de part et d’autre, la sérénité est affichée. On estime à plusieurs millions le nombre de votant appelés au scrutin du 22 avril.
(Envoyé spécial: Konandri Fabrice)