François Hollande a refusé de prendre part au grand débat qu’organise Le Figaro, quotidien proche de la droite, avant le premier tour de la présidentielle en France. Les raisons? « Vous avez lu Le Figaro depuis plusieurs mois ? Je donne des interviews à qui je veux, et les titres du Figaro, ils les établissent comme ils l’entendent. Chacun fait comme il souhaite dans une campagne où Le Figaro n’a pas pris position, ce n’est même pas une prise de position, c’est d’une certaine façon chaque jour un discrédit, une déconsidération de ce que je suis », a tempêté le candidat socialiste. Si M. Hollande était ivoirien, il y a longtemps qu’il aurait jeté l’éponge dans la course au fauteuil présidentiel. Il gagnerait à s’inscrire à l’école du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Depuis le retour au multipartisme avec le « printemps de la presse », des journalistes ont fait du « Tout sauf Ouattara » le combat de leur vie. Depuis ce 18 avril 1990 où il a été appelé par Houphouët-Boigny pour résoudre la crise financière en tant que président du Comité interministériel de la coordination du programme de stabilisation et de relance économique à ce jour où il est président de la République, tous les coups sont permis pour jeter le discrédit sur lui. Mais au lieu de faire comme François Hollande, Alassane Ouattara tend même la perche à ses plus farouches pourfendeurs au quotidien. La preuve ! En ce mois d’avril, quinze rédacteurs en chef seront à l’Ecole de journalisme à Lille en France pour un stage d’un mois. Notre Voie, Le Temps, Le Quotidien d’Abidjan, Le Nouveau Courrier, des journaux proches de Laurent Gbagbo connus pour leur virulence, figurent parmi les heureux bénéficiaires de cette formation. Quelle leçon de grandeur d’esprit et de vrai patriotisme ! Pendant les dix ans de règne des refondateurs, on sait comment la presse dite proche des « rebelles » et des « assaillants » a été traitée. M. Ouattara s’est tout simplement mis au-dessus de nos nègreries. En restant le président de tous les Ivoiriens.
Par Jean Roche Kouamé
Depuis le retour au multipartisme avec le « printemps de la presse », des journalistes ont fait du « Tout sauf Ouattara » le combat de leur vie. Depuis ce 18 avril 1990 où il a été appelé par Houphouët-Boigny pour résoudre la crise financière en tant que président du Comité interministériel de la coordination du programme de stabilisation et de relance économique à ce jour où il est président de la République, tous les coups sont permis pour jeter le discrédit sur lui. Mais au lieu de faire comme François Hollande, Alassane Ouattara tend même la perche à ses plus farouches pourfendeurs au quotidien. La preuve ! En ce mois d’avril, quinze rédacteurs en chef seront à l’Ecole de journalisme à Lille en France pour un stage d’un mois. Notre Voie, Le Temps, Le Quotidien d’Abidjan, Le Nouveau Courrier, des journaux proches de Laurent Gbagbo connus pour leur virulence, figurent parmi les heureux bénéficiaires de cette formation. Quelle leçon de grandeur d’esprit et de vrai patriotisme ! Pendant les dix ans de règne des refondateurs, on sait comment la presse dite proche des « rebelles » et des « assaillants » a été traitée. M. Ouattara s’est tout simplement mis au-dessus de nos nègreries. En restant le président de tous les Ivoiriens.
Par Jean Roche Kouamé